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2022

Rencontres et Débats est un espace pour réfléchir, ouvert à toutes et tous comme le sont nos concerts. C’est un lieu de rassemblement où penser, parler et être ensemble sont les maîtres mots. Ainsi, les sujets abordés, comme les droits culturels, l’égalité des genres, l’éco-responsabilité, ou encore les situations de handicap concernent les Trans dans les valeurs qu’elles portent autant que dans les actions qu’elles mènent. Et ces sujets, en plus d’animer le secteur professionnel, traversent aussi notre société. Pour questionner tout cela, les Trans s’entourent de partenaires avec lesquel·les elles partagent une réflexion menée tout au long de l’année et le désir d’élargir les débats et les horizons d’actions.

Rencontres & débats

Cheminer avec les droits culturels
Les Trans et Bretagne Culture Diversité, la Chaire « Territoires et mutations de l’action publique de Sciences Po Rennes et le laboratoire LiRIS de l’université de Rennes 2.

Les droits culturels sont des droits humains fondamentaux. Ils sont inscrits, depuis 2015, dans plusieurs lois françaises : la Loi relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) et la Loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP). Même si ce cadre politique et juridique a permis une certaine prise de conscience et de plus en plus d’initiatives, on constate encore que se les approprier pleinement n’est pas simple, et que leur mise en application concrète est source de nombreuses interrogations.

Ainsi, pour cette édition 2022 – année qui marque le 15e anniversaire de la Déclaration de Fribourg – la mise en œuvre des droits culturels sera au cœur des échanges d’une matinée de rencontres et de réflexion.

Intervenant(s)

Intervenant·e·s :

  • Gabriel Biau, directeur de la Maison des Squares (quartier du Blosne, Rennes),
  • Serge Chalony, délégué fédéral Mobihan de la Fédération des centres sociaux de Bretagne,
  • Paloma Fernandez-Sobrino, artiste pluridisciplinaire et directrice artistique de de l’Âge de la Tortue (Rennes),

Animation : 

  • Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS (laboratoire Arènes), titulaire de la chaire « Territoires et mutations de l’action publique » de Sciences Po Rennes.

Face à l’urgence écologique, l'éducation artistique et culturelle comme levier pour accroître la pertinence de l’éducation environnementale ?
Les Trans et Printemps Bruyant et les Trans

Pourquoi et comment croiser éducation artistique et culturelle et éducation au développement durable ?  L’enjeu de « les faire cohabiter organiquement »* est de développer un autre rapport au monde plus soucieux du reste du vivant, permettant de préserver l’habitabilité de la Terre…

Quels projets déjà existants, dans quelles conditions de mise en œuvre, avec quelles intentions, quelle interconnaissance des partenaires, quels impacts auprès des jeunes, quels liens à tisser pour amplifier cette dynamique ?

* Anne Deslauriers

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • David Guillerme, délégué régional académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle (EAC), chef de la mission régionale académique à l’éducation au développement durable (EDD),
  • François Joncour, musicien et compositeur,
  • Ariane Kensa, graphiste et peintre (art urbain),
  • Régis Morel, animateur association Là-Haut,
  • Élisabeth Tortorici-Kermarrec, responsable de l’action culturelle de la Carène

Animation : 

  • Jean-Paul Deniaud, directeur de la rédaction de PIOCHE ! magazine.

L'utilité sociale en débat : quelle place our les radios associatives dans l’écosystème des musiques actuelles ?
La CORLAB

Comment reconnaître et caractériser la fonction de médiation sociale, culturelle et musicale des radios locales associatives ? 7 radios adhérentes à la CORLAB ont tenté d’y répondre dans un travail d’évaluation de leur utilité sociale. A la fois tribunes démocratiques, tremplins pour les artistes émergents ou « baromètres » de la culture sur les territoires où elles s’inscrivent, les radios locales associatives, affranchies des contraintes publicitaires et commerciales, mettent un point d’honneur à valoriser les pratiques culturelles dites alternatives, en se faisant l’écho d’une très large variété de disciplines artistiques et d’esthétiques musicales. Peut-on dès lors considérer les radios associatives comme fers de lance d’un service public radiophonique alternatif ?

Entre pratiques de justification et actions réelles : quels enseignements et limites peut-on retirer de ce travail d’évaluation de l’utilité sociale des radios ? Comment leurs rôles en matière de prescription musicale et culturelle et leur implication dans les écosystèmes musicaux locaux, régionaux, sont-ils aujourd’hui reconnus par les pouvoirs publics ?

Présentation et mise en débat du rapport sur l’utilité sociale des radios associatives de Bretagne : Hélène Duclos (Consultante Experte Evaluation de l’utilité sociale) et Xavier Milliner (CORLAB). Témoignages et extraits sonores en présence des représentant-e-s et partenaires des radios adhérentes à la CORLAB. Echanges croisés et mise en perspective nationale avec Cédric Fautrel, représentant de la Férarock.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Hélène Duclos, consultante et experte en évaluation de l’utilité sociale, Cabinet Transformation Associés,
  • Cédric Fautrel aka Gomina, animateur et chargé d’antenne à Fréquence Mutine (radio Férarock basée à Brest),
  • Xavier Milliner, coordinateur régional – CORLAB,

Animation : 

Véronique Muzeau, journaliste et animatrice à Radio Évasion (Le Faou – 29).

Construction du commun et musiques actuelles : quelles intersections possibles ?
Les Trans et la Fédelima

La FEDELIMA (Fédération des Lieux de Musiques Actuelles)

Face aux multiples crises sociales, écologiques, égalitaires, économiques, géopolitiques…qui bouleversent nos sociétés, nos interactions, nos représentations du monde, les luttes sont multiples mais intimement liées. Elles s’entrechoquent à de nombreux endroits, se font écho parfois ou s’amplifient quand elles agissent en synergie. L’urgence est donc à la mobilisation collective contre ces formes de violence, à la confluence des luttes ! L’enjeu est de taille, l’adage semble facile, mais comment faire commun contre ces différents endroits d’inégalités, de discriminations et d’injustices ? Comment faire alliance face à ces multiples défis sans recréer des hiérarchies, des écarts ou d’autres dominations ? Comment tendre vers une confluence d’engagements pour penser une société plus équitable, en responsabilité collective, plus écologique ? C’est en croisant les expériences et analyses aussi variées que les endroits d’action de nos invités universitaires, militant.e.s et artistes que nous ouvrirons le débat et tâcherons de proposer quelques réponses et perspectives à ces problématiques. Au cœur de celles-ci une nous interroge plus particulièrement : quelle part la culture et plus spécifiquement les musiques actuelles peuvent-elles prendre à ce front commun et que reçoivent-elles de ces synergies en devenir ?

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Habibitch, artiste, danseuse et activiste queer féministe décoloniale,
  • Mélissa Laveaux, musicienne, auteure et compositrice,
  • Réjane Sénac, politologue, spécialiste de l’égalité, de la discrimination et de la diversité, directrice de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, le CEVIPOF,
  • Juliette Rousseau, autrice et éditrice, Les Éditions du Commun,

Animation :

Prisca Ratovonasy, consultante diversité, équité et inclusion | créatrice du podcast « les enfants du bruit et de l’odeur » | fondatrice de LEBDO Librairie.

La prise de conscience des violences sexistes et sexuelles : qu’est ce que ça change en pratique ?
Les Trans et HF Bretagne

La réalité de l’existence des violences sexuelles et sexistes dans le secteur des musiques actuelles est maintenant avérée.

Mais quels fonctionnements individuels et collectifs se cachent réellement derrière ces termes ? Peut-on lutter contre ces violences sans transformer ses propres pratiques professionnelles ? En quoi cela change les manières de programmer, de construire l’action culturelle, d’accueillir les publics ?

Cette rencontre permettra d’analyser ces violences et de rendre compte d’expériences de changements. Elle sera aussi l’occasion de présenter un outil d’accompagnement de ces transformations : le Pacte pour l’égalité dans les musiques actuelles.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Claire Malard, responsable communication du festival des Vieilles Charrues,
  • Francine Ouédraogo-Bonnot, co-directrice et programmatrice du Makeda, salle de concerts à Marseille,
  • Haude Rivoal, sociologue et autrice de « La fabrique des masculinités au travail »,

Animation : 

  • Justine Caurant, membre active de HF Bretagne.

Les musiques actuelles face au défi de la décarbonation.
Le Collectif des festivals, le Cabaret Vert, les Trans et la FEDELIMA et en partenariat avec la FEDELIMA et avec le soutien de Music Moves Europe et MusicAIRE

Les objectifs de décarbonation de la société française, comme de l’humanité, sont de plus en plus connus et appropriés par nos publics, nos collègues, nos partenaires… Ils concernent tous les secteurs d’activités (alimentation, énergie, mobilité, bâtiment et industrie…) et la question se pose donc aussi pour l’ensemble des acteurs de la filière culturelle de façon prégnante. Comment construire une relation entre les publics et les artistes, accueillir et faire vivre nos liens sociaux dans un monde qui a dépassé plusieurs limites écologiques et qui traverse des crises systémiques (sanitaires, environnementales, énergétiques, démocratiques…) de plus en plus impactantes pour notre secteur d’activité ?

Comment faire le lien entre le pouvoir de transformation des imaginaires des musiques actuelles et leur pouvoir de transformation de secteurs plus ancrés dans le réel comme ceux de l’alimentation, de l’énergie, de la mobilité, du numérique et des transports que nous sollicitons pour l’organisation de nos projets et événements ?

Quelques festivals et salles de musiques actuelles ont engagé leur transformation en menant des bilans carbone et des plans d’actions, avec toujours le même constat que nos mobilités (celles des publics, mais aussi des artistes, des équipes, des œuvres), nos choix alimentaires et nos méthodes de production impactent grandement notre empreinte carbone.

Faut-il alors tous s’engager à faire des bilans carbone, parfois lourds, chronophages et coûteux ?

Comment mieux accompagner la phase d’élaboration des plans d’actions ?

Comment faire du bilan carbone un outil de sensibilisation et de mobilisation ? Mais aussi un outil d’aide à la décision ?

Nous aborderons lors de cette rencontre l’avenir des festivals et salles : comment opter pour la décarbonation de la culture à l’échelle de chacune de nos organisations, mais également collectivement ?

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Garance Amieux, chargée d’accompagnement et d’ingénierie culturelle au Périscope (Lyon),
  • Gaëtan Lannuzel, administrateur de la Carène,
  • Maëlle Le Gouëfflec, directrice de la SMAC La Carène (Brest),
  • Pierre Muller, directeur d’Éco-Manifestations Alsace,
  • Jean Perrissin, responsable Développement durable & Qualité, association FLaP, festival Le Cabaret Vert (Charleville-Mézières),

Animation : 

  • David Irle, consultant et co-auteur de Décarboner la culture.

“La vie réelle est agaçante”* : réflexions autour de la création artistique et des situations de handicap.
Les Trans et Society

*Parole d’une chanson du groupe Astéréotypie

Au mitan des 1990s le Texan Daniel Johnston mettait en musique (et en comic strip) ses nombreux troubles bipolaires. En quelques années et une poignée de K7 autoproduites, l’homme est devenu l’idole culte de la nation alternative d’Amérique et d’ailleurs. Plus récemment les rappeurs belges de The Choolers Division ont inventé comme un nouveau langage hip hop plus porté sur les dessins animés que sur le bling bling. Raison ? Les deux MC’s de ce collectif des Ardennes belges, programmé aux Trans Musicales en 2017, sont atteints de trisomie 21. Aujourd’hui, c’est au tour du groupe bruitiste et expérimental Astéréotypie d’imposer une nouvelle lecture du rock. Plus bruitiste, plus absurde, plus en liberté. D’ailleurs “la vie réelle est agaçante” est un extrait d’une de leurs chansons et un postulat porté par le groupe, qui dit le refus de ce qu’on impose comme normalité. Un écho direct à Erwing Goffman et à la question du stigmate, l’attribut qui rend l’individu hors de la norme. La musique complètement libre créée par Astéréotypie pose cette question. Au lieu de regarder les personnes handicapées comme des musiciens différents, si on prenait le parti de voir derrière ces histoires de musique et de handicaps, quelque chose qui tient de l’invention d’un nouveau son. Un vrai.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Antoine Capet, fondateur de l’initiative Brut Pop,
  • Arthur B. Gilette, musicien dans le groupe Astéréotypie,
  • Emmanuel Le Barbier, éducateur spécialisé au DIME la Brétèche, site de Rennes (dispositif d’inclusion médico-éducatif),
  • Laetitia Møller, réalisatrice du documentaire « L’énergie positive des dieux »,
  • Christelle Pellen, psychologue clinicienne, chercheuse associée au CNCA (Centre National pour la Création Adaptée),

Animation : 

  • Jean-Vic Chapus, journaliste à Society.

Rendez-vous pros

L’éditeur de musique n’a pas d’oursin dans les poches.
CSDEM (Chambre Syndicale de l’Édition Musicale)

Quand on parle d’édition musicale, on pense « droits » et revenus mais beaucoup moins devoirs et investissements. L’éditeur de musique est pourtant le premier à prendre des risques financiers puisqu’il est le premier partenaire de la création.

Pourquoi et comment un Editeur de musique investit sur un auteur, sur un compositeur ? La CSDEM (Chambre Syndicale de l’Édition Musicale) vous propose un panel d’éditrices et d’éditeurs pour tout vous dire sur leur logique d’investissement.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Anne Jouanneau, directrice générale adjointe chez Sony Music Publishing France,
  • Ismaël Lefeuvre, président de ILCM,
  • Philippe Manivet, président de Musigamy.

Animation : 

  • Sophie Waldteufel, déléguée générale de la CSDEM (Chambre Syndicale de l’Édition Musicale).

Etat des lieux hip-hop en Bretagne.
Réseau Hip Hop en Bretagne

Le réseau Hip-hop Bretagne a pour objectif de développer, fédérer, représenter et promouvoir le Hip-hop dans sa région.

En 2020, le réseau a réalisé une enquête statistique afin d’établir une monographie de la culture Hip Hop en Bretagne. Ce questionnaire soumis à plus d’une centaine d’acteurs a permis de mettre en avant certaines problématiques spécifiques à cette culture.

Nous vous invitons à ce temps de restitution publique dans le cadre des Trans.

Intervenant(s)

Intervenants :

  • Ali Ahamed, directeur de l’association Hip Hop New School et secrétaire du réseau Hip Hop Bretagne,
  • François Bocqueho, médiateur et directeur de la publication de la monographie,
  • Charles Songue, coordinateur de l’association Dooinit et trésorier du réseau Hip Hop Bretagne.

Pour plus d’égalité, bouleversons nos automatismes.
shesaid.so

Agir contre les inégalités de genres : se rendre visible au sein de la communauté professionnelle Majeur·e·s

Ces dernières années, l’industrie musicale s’est accordée sur un constat d’inégalités de genres et malgré tout, les mécanismes discriminants sont encore à l’œuvre : les hommes sont globalement mieux payés et davantage sollicités.  On entend de plus en plus souvent : “Je veux élargir mon cercle professionnel, mais je ne sais pas comment faire”.

C’est pour accélérer le changement en sortant des automatismes d’entre-soi que l’association militante shesaid.so France a créé avec Spotify  : majeures.org. Lancé en mai 2022, cet outil au service de la filière musicale a vocation à identifier gratuitement et rapidement des professionnel·les selon leur(s) métier(s) et compétences, pour diversifier ses collaborations, mais aussi à mettre en lumière les initiatives militantes, au service de l’égalité et l’adelphité.

L’atelier permettra de présenter l’annuaire et ses fonctionnalités, en envisageant collectivement les opportunités qu’offrent la création et la mise à jour régulière de son profil numérique.

Patricia Teglia (Aoura), attachée de presse, co-fondatrice de I’m From Rennes, reviendra sur son parcours et son expérience pour témoigner de la complexité de la construction d’un réseau et de la maitrise de son identité en tant que professionnel·le dans notre industrie.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Caroline Decroix, cheffe de projet Majeur·es,
  • Alice Deleporte, cheffe de projet Majeur·es,
  • Patricia Teglia, attachée de presse, co-fondatrice de I’m From Rennes.

Festivals de musiques actuelles en Europe : indépendance et concentration.
SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)

Face à des menaces qui ne cessent de s’accroître pour le secteur, plus d’une centaine de festivals adhérents du SMA ont décidé de lancer le 4 avril dernier la campagne Vous n’êtes pas là par hasard, afin d’informer et d’alerter sur le contexte préoccupant qu’ils traversent, entre concentration économique et concurrence accrue, inflation des dépenses artistiques et techniques, financements publics en berne ou encore nouvelles règlementations très difficiles à assumer.

Cette campagne a été récemment alimentée par une nouvelle cartographie élaborée par Matthieu Barreira et intitulée « Festivals de musiques actuelles en Europe : qui possède quoi ?« . Édifiante, cette cartographie montre qu’en Europe, les festivals sont bel et bien des cibles pour des multinationales privées et industrielles. Prise de participations, rachat, création ex nihilo, duplication d’évènements…, les stratégies qui permettent à ces groupes de capitaliser sur les évènements ne sont pas sans effet sur la diversité artistique. Comment la préserver ? Quelle régulation possible pour ces dynamiques ? C’est ce dont nous débattrons pendant cette table ronde.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Matthieu Barreira, auteur de la cartographie des opérateurs privés dans les musiques actuelles,
  • Stéphane Krasniewski, vice-président du SMA et directeur du festival Les Suds à Arles,
  • Armando Ruah, coordinateur de ACCES – Asociacion de salas privadas de musica en directo.
  • Corinne Sadki, conseillère Europe et Égalité femmes-hommes au CNM.

Animation : 

  • Audrey Guerre, coordinatrice Live DMA.

Bénévolat : Précautions à prendre pour éviter un redressement à l’URSSAF.
France Festivals et le SMA en partenariat avec le Collectif des festivals

Selon l’étude SoFEST ! initié par France Festivals et l’ouvrage qui a suivi, « Festivals, territoire et société » d’Aurélien Djakouane et Emmanuel Négrier paru en 2021, les 7 300 festivals français recensés dans la Cartographie nationale, peuvent compter sur l’engagement d’au moins 160 000 bénévoles. Ce sont ainsi plus de 8 festivals sur 10 qui fonctionnent grâce au bénévolat sans lequel, la plupart de ces manifestations ne pourraient avoir lieu.

Si les bénévoles occupent une place centrale dans l’écosystème des festivals, le recours au bénévolat n’est pas sans risques, notamment vis-à-vis de l’URSSAF pour laquelle un bénévole peut cacher un salarié et une somme versée un salaire déguisé. Pour les festivals, souvent en équilibre précaire, ce risque de requalification en salariat représente une véritable épée de Damoclès.

Quelle est la définition du bénévolat ? Quel est l’état du droit en la matière ? Quelles règles les festivals doivent-ils respecter pour être à l’abri d’un redressement ? Comment se déroule un contrôle Urssaf ? Quels sont les recours des entreprises redressées ?

Autant de questions auxquelles cet atelier co organisé par France Festivals et le SMA, en partenariat avec le Collectif des festivals, se propose de répondre en alertant dans un premier temps sur les possibles difficultés et risques juridiques liés au bénévolat associatif et en définissant dans un second temps des critères permettant de caractériser une activité́ bénévole et d’exclure ainsi toute requalification en salariat.

Intervenant(s)

Intervenant·es :

  • Émilie Le Thoër, avocate spécialisée dans les secteurs culturels et créatifs, https://www.lethoer-avocat.com,
  • Lisa Bélangeon, coordinatrice générale du festival le Foin de la rue.

Animation : 

  • Laëtitia Coquelin, directrice adjointe du SMA.

2021

Depuis 2008, Rencontres & Débats prolongent et complètent l’expression de la rencontre pendant le festival des Rencontres Trans Musicales de Rennes.
Cette rencontre humaine, qui se lit dans l’adjectif « vivant » de « spectacle vivant », est la dynamique centrale de notre projet, au point même de faire partie du nom du festival.

Dignité et éthique au cœur des droits culturels
Bretagne Culture Diversité

La diversité culturelle a ses droits qui assignent, entre autres, que « toute personne doit pouvoir participer à la vie culturelle de son choix et exercer ses propres pratiques culturelles, dans les limites qu’impose le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » (art.5 de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle, 2001) ; ces droits culturels sont aujourd’hui inscrits dans la Loi relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) et la Loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP).

Poursuivant les réflexions lancées en 2019, philosophes et acteurs culturels, juristes et sociologues, seront invités à faire part de leurs travaux et de leurs expériences, en donnant une large place aux échanges avec les porteurs de projets et responsables associatifs, au gré d’une matinée de rencontres sur les droits culturels afin d’aborder ensemble cette problématique ô combien contemporaine.

Intervenant(s)

• Présentation et mise en débat du rapport « Démocratisation, démocratie et droits culturels » : Cécile Offroy et Réjane Sourisseau.

Réjane Sourisseau, maîtresse de conférences associée à l’Université de Lille3, collabore avec de nombreux partenaires (associations, réseaux, collectivités, fondations) pour réaliser des études, des publications et des formations. Elle est cofondatrice d’Opale où elle a été en poste jusque fin 2018. Cécile Offroy est sociologue, maîtresse de conférences associée à l’Université Paris 13, rattachée au laboratoire IRIS4. Elle collabore régulièrement avec Opale.

• Décryptage de la notion d’éthique au regard des droits culturels : Éric Delassus, professeur agrégé et docteur en philosophie.
• Grand témoin de la table-ronde : Luc Carton, philosophe.

Modération :
• Sophie Lecoq, maître de conférences en sociologie, LiRIS, Université de Rennes 2


Inspirations pour une autre relation au monde : Les artistes au cœur de la transformation écologique de notre société ?
Printemps Bruyant

Devant l’urgence environnementale (et sociale) et après le choc de la crise sanitaire, une profonde transformation de notre société s’impose. Une « reconversion écologique » est appelée par de nombreux penseurs et acteurs de la société civile, mais aussi des artistes.

Parallèlement aux pratiques écoresponsables qui s’inscrivent progressivement dans le secteur culturel, il s’agit, plus globalement, d’opérer un profond changement dans nos modes de vie.

L’art, intermédiaire de notre relation au monde (qu’il permet d’élargir), projection de nos imaginaires, a un rôle majeur à jouer dans cette mutation.

Il s’agit donc de questionner les inspirations pour mener cette « bataille culturelle ».

Avec nos invités – artistes, médiateurs, penseurs – nous interrogerons les aspirations de chacun, les raisons de s’investir, les types d’engagements, les leviers pour agir, la question du sens, les liens avec les publics, l’urgence d’un élan collectif ?

Comment rendre désirable et envisageable une transition qui ne soit pas simplement énergétique mais une véritable mutation vers une société plus sobre et plus solidaire ?

Intervenant(s)

Intervenant·es :

• Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l’université de Lausanne, directeur de la rédaction de la revue La Pensée Écologique,
• Simon Gauchet, metteur en scène, comédien, plasticien, fondateur de l’École Parallèle d’Imaginaire,
• Joan Pronnier, chargée de projets chez COAL – association de mobilisation des artistes et des acteurs culturels sur les enjeux sociétaux et environnementaux,
• Ladylike Lily, artiste musicienne, plasticienne, signataire de « Music declares emergency ».

Modération :

• Zeynep Morali, co-fondatrice de Printemps Bruyant
• Célia Penfornis, co-fondatrice de Printemps Bruyant

Quelle place faire à l’emploi dans son projet de festival ? Articuler les missions et les rôles
Le Collectif des festivals

Le Collectif des Festivals continue à explorer les modes de fonctionnement des festivals. A travers trois témoignages, nous questionnerons les organisations des festivals : Comment appréhender le passage d’une organisation entièrement bénévole à une organisation employeuse ? Quelle répartition du travail et du pouvoir au sein des festivals ? Que peuvent nous apprendre de nos organisations les ressources humaines ?

Intervenant(s)

Intervenant·es :

• Nadège Courroussé, administratrice de production du Festival du Roi Arthur,
• Micha Ferrier-Barbut, consultante en management pour les entreprises culturelles,
• Igor Gardes, directeur du Festival du Cornouaille,
• Carol Meyer, directrice du Festival Art Rock,

Modération :

• Laureline Geisen, aujourd’hui DRH, elle a été administratrice d’associations culturelles

Les musiques actuelles sont-elles réellement des espaces de diversité(s) ?
FEDELIMA - FAMDT Zone Franche

Lors des trois dernières éditions de Rencontres et débats des Trans Musicales, la FEDELIMA a initié un cheminement collectif qui nous invite à appréhender la notion de diversité dans les musiques actuelles et en résonnance, celle des discriminations qui peuvent y être à l’œuvre. En effet, la problématique initiale à laquelle nous tentons de répondre par ce biais, s’articule autour d’une interrogation centrale qui pourrait se résumer ainsi : les musiques actuelles proposent-elles de réels espaces d’accueil et d’expression des diversités de notre société ? Font-elles œuvre d’inclusivité ? Ne sont-elles pas elles-mêmes pas vecteur de discriminations ?

Alors que les questions d’égalité entre les femmes et les hommes, entre les genres sont de plus en plus partagées dans l’espace public culturel, celles liées plus largement à la diversité des personnes, à la question de l’altérité de la multiculturalité le sont beaucoup moins. Aussi peut-on toujours se demander si les musiques actuelles constituent réellement un endroit non-discriminant, un espace de dialogue et de construction avec la société dans toute ses diversités ?

Sans aucunement vouloir minimiser l’articulation des rapports de domination, que nous aurons sans doute l’occasion de rappeler sur cette table ronde, nous avons choisi de questionner plus spécifiquement sur cette édition 2021 de Rencontres et débats, la notion des discriminations raciales dans les musiques actuelles.

Partager des analyses, des observations sur ces enjeux nous semble déjà être une étape essentielle à une prise de conscience collective qui nous invitera sans doute à faire évoluer nos représentations, nos paradigmes pour ensuite pouvoir faire évoluer nos modes de pensées et d’actions possibles.

Il s’agira également de nous demander quelle autre narration pouvons-nous collectivement construire pour échapper à la tentation de la division et de la stigmatisation ? Quel récit collectif pouvons-nous élaborer pour nous aider à avancer vers l’acceptation des différences, de l’altérité qui posera des bases solides pour une société davantage vécue en solidarité et en équité ?

Intervenant(s)

Intervenant·es :

• Blick Bassy, artiste,
• Obi Bora, artiste,
• Astrid Canga, fondatrice et coordinatrice de la programmation du festival ATOM (Occitanie),
• Sophian Fanen, journaliste, co-fondateur de www.lesjours.fr, web média indépendant, auteur de la série « Musiques noires, or blanc »,
• Naïma Huber Yahi, historienne chercheure associée à l’Urmis/université Côte d’Azur et directrice adjointe de l’association Villes des musiques du monde,
• Thérèse, artiste et styliste.

Modération :

• Samira Houari, journaliste et documentariste

Pour une juste place des femmes dans les musiques actuelles : convaincre ou contraindre ?
HF Bretagne

En 2021, rares sont les personnes du secteur des musiques actuelles qui ne savent pas que les femmes ont beaucoup de mal à exister dignement dans ce milieu.

Alors, de quoi faut-il encore les convaincre pour agir ? Pourquoi si peu de changements ? Faudrait-il user de la contrainte ?

Une chose est sûre : il faut faire reculer les violences sexuelles et sexistes, augmenter le nombre de femmes sur scène (et pas seulement au chant), renforcer la mixité des métiers et combattre les stéréotypes. Et pour cela, aller plus vite qu’une hypothétique évolution des mentalités. Mais derrière ces mots, quelles réalités ? Quelles pratiques du changement ?

En comparant avec les actions menées dans les luttes contre d’autres formes de dominations, cette table-ronde témoignera de ce qui est efficace – ou non – pour faire reculer les violences et progresser l’égalité :

– Où sont les leviers du changement ?
– Quels sont les niveaux de responsabilité, institutionnelle, collective ou individuelle ?
– Quels sont les outils existants ?

Intervenant(s)

Intervenant·es :
• Cécile Bonthonneau, consultante spécialisée sur les enjeux d’égalité femmes-hommes dans le secteur culturel et plus particulièrement les musiques actuelles,
• Gerty Dambury, membre de Décoloniser les arts,
• Ottis Cœur, artistes,
• Juliette Rousseau, autrice de « Lutter ensemble. Pour de nouvelles complicités politiques » (Éd. Cambourakis, 2018) et ancienne porte-parole de la Coalition Climat 21, collectif de la société civile créé en 2014 pour préparer la COP 21. Elle est aussi membre du conseil d’administration d’Attac.
• Corinne Sadki, conseillère Europe et Égalité femmes/hommes au CNM.

Modération :
• Marine Combe, rédactrice en chef – Yegg Magazine

Cultiver la démocratie ! La démocratie culturelle, chemin et horizon pour changer de régime
Les Trans & Luc Carton

Devant l’entrecroisement des crises et l’accumulation des causes de révolte légitime, comment éviter que la colère ne s’égare, comment fédérer tant d’indignations potentiellement disjointes ?

Dans « Un nouveau paradigme » (Fayard, 2005) Alain Touraine nous propose d’identifier ce qu’il nomme un changement de paradigme, une mutation du conflit central autour duquel se structure notre société.

Depuis bientôt un demi-siècle, le conflit central qui anime et mine les démocraties libérales serait de nature culturelle, au sens anthropologique de la notion de culture : ce conflit porterait sur le non-sens d’une économie désencastrée des territoires humains, sur le non-sens d’une répartition aberrante des richesses, sur le non-sens de la définition même de la richesse, le non-sens d’un travail dévoyé en bullshit jobs, la tendance à la généralisation d’un global burn-out (Pascal Chabot), le non-sens d’un système productif menaçant les écosystèmes, le vivant, les équilibres climatiques, le non-sens d’une consommation de non-sens imposée par le capitalisme informationnel.

Si le conflit central est de nature culturelle, la démocratie culturelle n’est plus seulement une orientation essentielle du travail associatif d’éducation populaire. La démocratie culturelle, ce n’est plus seulement, « par l’action culturelle, rendre la société plus consciente d’elle-même » (Marcel Hicter).

La démocratie culturelle serait l’horizon d’un nouveau régime de démocratie approfondie, généralisée et continue, dans l’ensemble des fonctions collectives, en ce compris l’œuvre à faire de « civiliser le marché », de contester l’empire de la propriété, de définir le « Commun » comme principe moteur de la grande transformation à conduire au XXIème siècle (Pierre Dardot et Christian Laval). Une démocratie plus « fondamentale », plus fidèle à son orientation principielle : un peuple (tendant à devenir) vraiment souverain dans tous les aspects de la vie en commun.

L’horizon, mais aussi le chemin pour fédérer les luttes dans cette direction, pour définir et conduire les conflits porteurs des droits culturels et d’un déploiement des dimensions culturelles de l’ensemble des droits humains. Des références culturelles pour construire des identités multiples et plurielles, un peuple culturel diversifié ?

Intervenant(s)

Intervenant :

• Luc Carton, philosophe, vice-président de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels de Fribourg (Suisse) et co-président de l’association Culture & Démocratie (Bruxelles, Belgique).

Modération :

• Christophe Nick, journaliste, essayiste et documentariste

Et maintenant ?
France Culture et Les Trans

“Jeunesse” est un mot dont l’utilisation même relève d’un enjeu politique. Identifier des personnes et les placer dans la catégorie de jeunesse est déjà tenir un discours politique. C’est ce que révèle le sociologue Pierre Bourdieu dans “la jeunesse n’est qu’un mot”, décrivant la construction sociale et culturelle de ce mot et l’enjeu de lutte et de pouvoir entre celles et ceux qui sont “jeunes” et celles et ceux qui ne le sont pas. Cela ne signifie pas forcément que parler de jeunesse est impertinent, mais cela invite plutôt à questionner le mot et à connaître les réalités qu’il recoupe. Car de toute évidence, pour parler du monde de demain – expression largement revenue au goût du jour avec la crise sanitaire -, les jeunes sont sans doute les personnes les mieux placées pour accompagner cette réflexion.

C’est là toute l’ambition du projet “Et maintenant : le festival international des idées de demain”, créé par Arte et France Culture. Une enquête et un festival pour faire un état des lieux général de la jeunesse et réfléchir ensemble à la suite. Le questionnaire, lancé en ligne en octobre dernier et construit autour des grands thèmes de société (politique, nouvelles technologies, famille, sexualité, éducation, croyances, etc…), a pour objectif de saisir les préoccupations contemporaines et celles de la jeunesse (18-30 ans) en particulier, singulièrement touchée par la crise sanitaire. Le 29 novembre, un grand festival, fait de rencontres, de débats, d’ateliers et de performances aura permis d’aller au-delà du constat et de récolter des idées pour demain.

Pour tenir un discours politique, culturel et médiatique auprès de et sur la jeunesse, le choix a été fait de s’adresser à elles et eux directement. Et parce que plus de 50% des publics des Trans Musicales ont moins de 30 ans et que le festival-et de fait Rencontres et Débats- a été pensé depuis sa création, comme un espace de liberté et de réflexion, c’est en toute logique qu’il accueille une table ronde sur la jeunesse et les idées de demain.

Après une présentation des premiers résultats de l’enquête, cette rencontre est l’occasion de questionner les inégalités culturelles, sociales, scolaires présentes dans la jeunesse. Les intervernant·e·s (venant de la sociologie, la politique et des médias) réagiront aussi sur la notion de génération et l’intérêt de lire la société au regard de la jeunesse. Enfin, la parole sera donnée tout au long de la rencontre à des jeunes, d’horizons différents pour partager autour de ces thématiques dont elles et ils elles sont les premiers concerné·e·s, et seront aussi et bien évidemment, invités à donner leurs idées pour demain.

Intervenant(s)

• Emmanuel Ethis, recteur de l’Académie de Rennes,
• Christophe Nick, journaliste, essayiste et documentariste,
• Camille Royon, chargée d’action culturelle et de production de ressources sur les publics aux Trans,
• Julie, Chris-Baptiste et Darkaoui, jeunes habitant·es de la résidence Le Colibri – les Amitiés Sociales
• Étudiant·es, INSEAC – Guingamp

Les enjeux d’une mémoire politique des « musiques actuelles »
Rencontre proposée par MCI (mémoires du CIR et de l’IRMA)

La dénomination « musiques actuelles » dépasse désormais le temps d’une génération. Peu signifiante sur un plan artistique, elle renvoie surtout à un “mouvement” de structuration d’aventures sur une période de plus de quarante ans…

Aujourd’hui engagé dans des logiques de patrimonialisation, ce secteur voit fleurir de nombreuses initiatives de mise en mémoire, qu’il s’agisse de pages dédiées à des souvenirs de scènes locales, de conservation d’événements ou de réflexions pour en maintenir et en transmettre les valeurs.

Cette mise en perspective interpelle les politiques, culturelles ou autres, via leur confrontation évolutive et conflictuelle à ce mouvement.

L’association MCI (Mémoire du Cir et de l’Irma) propose un atelier-rencontre sur les enjeux de cette (re)lecture d’un passé riche, né dans des caves adolescentes, objet de marchés générationnels et confronté aux institutionnalisations les plus diverses.

Que nous raconte cette histoire ? Qu’en connaissons-nous réellement ? Comment préserver ses récits et en transmettre les valeurs ?… Venez échanger vos visions et en débattre avec quelques témoins d’origine de cette histoire.

Intervenant(s)

Intervenant·es :
• Véra Bészonoff, coordinatrice de l’accompagnement des adhérents et des dynamiques de territoires FEDELIMA,
• Alban Cogrel, coordinateur FAMDT,
• Et les témoignages de Philippe Berthelot, Bruno Boutleux, Gilles Castagnac, Luc de Larminat, Maurice Lidou.

Modération :
• Julien Pion, coordinateur Supermab et membre de MCI.

Mal-être au travail des salariés en période de crise sanitaire : État des lieux et moyens de prévention
SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)

Selon une récente étude de la DARES portant sur les conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de travail, les risques psychosociaux et la santé au travail, l’état de santé psychique des travailleurs s’est fortement dégradé début 2021 avec un doublement du risque dépressif et une forte détérioration de la santé perçue.

La crise sanitaire impacte en effet profondément et durablement l’activité des entreprises et leur organisation du travail. Un fonctionnement différent, parfois en mode dégradé, s’est installé pour une période assez longue dont il est difficile de prévoir précisément l’issue. Ces changements organisationnels et relationnels importants pour les salariés peuvent avoir des conséquences sur leur santé mentale.

Comment évaluer l’exposition des salariés de sa structure aux facteurs de risques psychosociaux ? Quelles mesures organisationnelles mettre en place pour limiter cette exposition ? Comment animer le collectif de travail quand certains sont en télétravail et d’autres continuent de travailler sur site ? Souvent peu sensibilisés à la prévention des risques psychosociaux, les dirigeants des entreprises du spectacle peuvent se sentir bien seuls et impuissants face aux questions que soulève cette période inédite.

Cet atelier sera l’occasion de dresser un état des lieux des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de travail et la santé des salariés, y compris dans le secteur des musiques actuelles au travers de témoignages de professionnels mais également de présenter les dispositifs et outils de prévention des risques psychosociaux pouvant être mobilisés.

Intervenant(s)

Intervenant·es :
• Laëtitia Santarelli, psychologue du travail et Yann Hilaire, ergonome à Thalie Santé (ex CMB),
• Flavie Van Colen, directrice adjointe de Paloma,
• Et les témoignages de professionnel·les du secteur des musiques actuelles.
Modération :
• Laëtitia Coquelin, responsable juridique au SMA

Les plateformes de streaming sont-elles faites pour tout le monde ?
LES JOURS

La crise du Covid a accéléré le débat sur les revenus de la musique en ligne. Privés de concerts et festivals, qui forment le cœur de l’économie de la grande majorité des artistes, les musiciens et labels ont plus que jamais posé la question de la rémunération générée par les plateformes comme Spotify, Deezer et Apple Music.
Le streaming peut-il emmener tout le monde ou restera-t-il une vitrine promotionnelle pour la majorité des artistes ? Derrière cette question qui n’a pas à ce jour trouvé de réponse, sont apparues de nombreuses initiatives qui dessinent des portes de sortie pour le monde indépendant.
Bandcamp, tout d’abord, est apparu comme une plateforme à leur écoute et capable de générer des revenus palpables. Puis il y a eu la piste de la fan economy, ces nouveaux outils comme Patreon ou Onlyfans, qui proposent de mettre en relation directe les artistes et leurs auditeurs·trices les plus engagé·es. Cette table ronde étudiera ces pistes qui dessinent ce streaming de demain.

Intervenant(s)

• Vivien Gouéry, Label Manager Yotanka
• Séverine Morin, directrice des études et de la prospective au CNM,
• Cléa Vincent, artiste,
• Sofian Fanen, journaliste, co-fondateur de www.lesjours.fr, web média indépendant.

This is Armorica : pourquoi la Bretagne pourrait devenir le prochain grand territoire rap
Society

Lujipeka a écrit ses premiers freestyles, en bande autour des barres d’immeuble du quartier rennais de Maurepas. Aujourd’hui, il présente son projet solo en résidence à l’Aire Libre.

Chaque jour des mixtapes atterrissent sur les plateformes de streaming en provenance du Finistère, des Côtes-D’Armor, du Morbihan et d’Ille-Et-Vilaine. Celles du « Miossec hip hop » Reynz, de la féministe Toallita, de la B-Girl parisienne relocalisée à Rennes, Bonnie, récente gagnante du Buzz Booster (dispositif régional mis en place pour repérer les figures émergeantes du hip hop). La nouvelle génération prête à suivre les traces des francs-tireurs Orelsan et Columbine ? Vrai, mais les musiques urbaines ne se sont pourtant pas imposées d’un coup en Bretagne. En s’appuyant sur un reportage publié à l’été dernier dans le quinzomadaire Society cette conférence reviendra sur cette histoire souterraine. Et tentera d’expliquer pourquoi les jeunes gens modernes du rap peuvent bel et bien inventer une nouvelle West Coast.

Intervenant(s)

• Bonnie, artiste,
• Charles Songué, directeur du festival Dooinit,
• Jean-Vic Chapus, journaliste reporter Society,
• Lucas Duvernet-Coppola, journaliste reporter Society

2019

En 2019, la 12ème édition des Rencontres & Débats poursuit l’objectif qui est le sien depuis l’origine : créer un espace d’échange, afin de mettre en lien toutes celles et ceux qui désirent prendre ensemble le temps de la réflexion face aux évolutions du secteur culturel, en partageant pratiques et points de vue.

Diversité & droits culturel·le·s : Introduction et table ronde
Bretagne Culture Diversité, LiRIS (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales, Université Rennes 2) et Les Trans

Diversité et droit culturel·le·s

Rencontres & Débats proposait en 2019 deux journées autour des droits culturels, avec au programme huit rendez-vous (tables rondes, conférences, ateliers, débats) et deux expositions , organisés par Bretagne Culture Diversité, avec le soutien de LiRIS ) et des Trans.

Présentation de ces journées par Bretagne Culture Diversité :
« La diversité culturelle a ses droits qui assignent, entre autres, que « toute personne doit pouvoir participer à la vie culturelle de son choix et exercer ses propres pratiques culturelles, dans les limites qu’impose le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » (art.5 de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle, 2001) ; ces droits culturels sont aujourd’hui inscrits dans la Loi relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) et la Loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP). Comment les politiques culturelles et les initiatives locales prennent-elles en compte ce nouveau cadre législatif qui vise à construire un « être ensemble » respectueux de la dignité de chacun ? »

Philosophes et acteurs culturels, juristes et sociologues, seront invités à faire part de leurs travaux et de leurs expériences, en donnant une large place aux échanges avec les porteurs de projets et responsables associatifs, au gré de deux jours de rencontres sur les droits culturels afin d’aborder ensemble cette problématique ô combien contemporaine. »

Au programme lors de cette première matinée :

1 – Discours d’ouverture par les organisateurs

2 – Introduction générale
« Attentes de ces rencontres, questions et enjeux posés par les droits culturels »

3 – Table ronde
– « Le développement des droits culturels aux Nations Unies »
– « Le droit peut-il contribuer à mieux comprendre les droits culturels ? »

Pour aller plus loin :

Les premières rencontres aux Trans au sujet des droits culturels ont eu lieu en 2009 et 2011. Depuis plus de deux ans, l’association retravaille son projet au regard de ces droits.
Les contenus des ateliers et conférences, dans le cadre de Rencontres & Débats, couplées aux recherches en sciences humaines et sociales sur le sujet ont permis de constituer une base de ressources sur le sujet.

Afin d’alimenter les rencontres « Diversité et droit culturel·le·s » organisées avec Bretagne Culture Diversité et LiRIS, nous vous proposons les textes suivants, s’inscrivant en sociologie, en anthropologie ou en sciences politiques :

•Les Droits Culturels – Déclaration de Fribourg
•Questionnements
•Charte_langues_regionales_ou_minoritaires
•Declaration_universelle_droits_linguistiques
•Droits_linguistiques_et_droits_culturels : identifier la glottophobie
Comment_agencer_les_contradictions_culturelles
Comment évaluer la prise en compte des Libertés ?
Protocoles pour la garantie des droits linguistiques
Entretien autour de la pensée sauvage
Les dessous des Droits culturelles 
Il n’y a pas de culture en soi
Les droits culturels qu’est ce que ça change ?
Ce que les droits culturels feront aux politiques culturelles
La charte des bénévoles de Musicalarue
Le texte de Luc Carton sur les Droits Culturels

Intervenant(s)

Johanne Bouchard > Spécialiste en droits humains, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies et membre de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels (Fribourg)
Jean-Yves Dartiguenave > Professeur de sociologie, LiRIS, Université Rennes 2 (modération)
Gaël Henaff > maitre de conférences en droit, directeur du Laboratoire LiRIS, Université de Rennes 2
Charles Quimbert > Directeur, Bretagne Culture Diversité

L’observation comme moteur de coopération entre organisations : l’exemple du réseau européen Live DMA
FEDELIMA, Live DMA

L’observation apparaît pour de nombreuses organisations du monde de la musique comme un enjeu majeur. La connaissance fine de leurs adhérents, la maîtrise de leurs données, et le partage de ces données avec d’autres organisations dans un sens d’intérêt général permet notamment aux structures les plus « invisibles » de démontrer leur force, en exploitant des datas autres que purement économiques. Ces organisations tendent à développer des indicateurs spécifiques, qui permettent de mesurer l’importance et le rayonnement de leurs adhérents sur les territoires, en termes de coopérations, de développement de projets, de prise en compte des personnes. Comment renforcer ces initiatives d’observation, et encourager une coopération des organisations sur ce sujet ? Nous tenterons d’y répondre en utilisant l’exemple du Live DMA :
Le live DMA est un « réseau de réseaux » européens. Fort d’une diversité renforcée par des langages différents, des politiques publiques différentes, des modes d’organisation et de gestion différents, des structurations du secteur musical plus où moins récentes selon les pays, ce réseau a pourtant réussi un tour de force : travailler une observation des adhérents de ses adhérents à l’échelle européenne. A travers l’exemple du Live DMA, qui présentera ses données 2017, nous tenterons d’établir ce qui permet la coopération dans ces dynamiques d’observation participative et partagée.

Intervenant(s)

Hyacinthe Chataigné > Chargé de l’observation et des études, FEDELIMA
Audrey Guerre > Coordinatrice, Live DMA
Luc De Larminat > Co-Directeur, Opale
Stéphanie Thomas > Coordinatrice de la coopération professionnelle, FEDELIMA (modération)

Diversité et droit culturel·le·s : effets des droits culturels sur les pratiques des professionnels de la culture
Bretagne Culture Diversité, LiRIS et Les Trans

Atelier débat animé par Johanne Bouchard (spécialiste en droits humains, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et membre de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels de Fribourg)

Intervenant(s)

Johanne Bouchard > Spécialiste en droits humains, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et membre de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels (modération)

Less is more ? L’art de concilier son projet culturel et la taille de son festival
Le Collectif des festivals

Table ronde proposée par Le Collectif des festivals dans le cadre d’un cycle sur l’économie des festivals menés avec les équipes des Rencontres Trans Musicales et du festival Panoramas / projet SE / cW.

La taille des festivals : du festival de niche à la course à la croissance.
Quelle est la bonne taille de festival pour aller avec mon projet culturel ? Ou pour assurer la stabilité de mon projet ?

Une question revient régulièrement chez ceux qui organisent un festival, 2 ans, 5 ans, 10 ans après la première édition… Grossir ou non ? Accueillir plus de festivaliers ou pas ?
Les pressions financières chaque année plus importantes (des cachets artistes en hausse, des frais de sécurité en hausse, des aides publiques qui stagnent ou diminuent, une équipe salariée permanente…) obligent à se poser des questions essentielles sur le projet artistique et culturel du festival pour maintenir un équilibre budgétaire : augmenter le prix du billet, augmenter la jauge, trouver de nouveaux partenariats…

A cela s’ajoute également des pratiques qui évoluent chez les festivaliers, entre une recherche d’expériences au sein de petits festivals ou festivals de niche et une demande de très gros évènements rassembleurs. Par ailleurs, les festivaliers comme les organisateurs sont en attente d’une expérience festivalière plus durable[1] et permettant de mettre en cohérence les valeurs de chacun avec le festival. Le développement du festival pose inévitablement des questions en termes d’impacts sociaux et écologiques qu’ils soient positifs ou négatifs.

Trouver le point d’équilibre… C’est l’enjeu difficile aujourd’hui de nombreux festivals de taille « moyenne » ou à taille « humaine », indépendants, défendant un projet artistique fort et confrontés à une concurrence réelle et à une évolution des pratiques des festivaliers[2].
C’est également ce que souligne Martine Robert[3] sur l’inquiétude des festivals de taille intermédiaire[4]. L’engouement pour les festivals a fait « flamber de 45 % les cachets des têtes d’affiche entre 2015 et 2018, selon le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) ». Malgré des taux de remplissage élevé, l’équilibre budgétaire ne semble plus au rendez-vous.
Dans cette typologie entre petits, moyens et gros festivals, on peut faire le lien avec les travaux de Viviane Tchernonog[5] sur le paysage associatif français ; les festivals bretons étant, dans une grande majorité, organisés par des associations. « Les petites associations voient leur nombre et leur poids relatif augmenter dans les dernières années, mais elles ne représentent qu’un poids économique très limité. Les grandes associations, gérant un budget supérieur à 500 000 €, ont vu leur nombre relatif baisser dans la dernière période de 2,1% mais leur poids économique augmenter de 1,9%. Le secteur associatif a continué de se concentrer, les plus grosses associations ayant absorbé une part de l’activité des associations de taille moins importante. Les associations de taille intermédiaire continuent de baisser en termes de nombre et de poids dans le budget total du secteur associatif. »[6]

Chiffre CNV / Etude BAROFEST de 2015 :
Catégorisation en fonction de la billetterie ou du budget artistique (ou contrats de cession)
Petits – de 10 000 € : 702 petits festivals
Moyens entre 10 000 et 100 000 € : 880 festivals moyens
Gros + de 100 000 € : 258 gros festivals

[1] Voir le compte-rendu de la table ronde organisée en 2017 lors des Rencontres & Débats sur le thème « Festivals et DD : et demain ? »
[2] Voir la campagne d’information et de communication du SMA « Festivals, indépendance et diversité », juin 2019
[3] Journaliste, responsable des rubriques Economie de la culture, Services aux entreprises et Mécénat, au journal Les Echos.
[4] Les festivals de taille intermédiaires inquiets, Les Echos (web), Martine Robert, publié le 21 juin 2019.
[5] Chercheure au CNRS, au Centre d’économie de la Sorbonne de l’Université Paris 1 dans lequel elle développe des recherches portant sur l’analyse socio-économique des associations.
[6] Les associations, état des lieux et évolutions. Viviane Tchernonog, CNRS, Octobre 2018, Crédit Coopératif. Données issues de : Le paysage associatif français – Mesures et évolutions, 3ème édition, Viviane TCHERNONOG et Lionel PROUTEAU, Dalloz Juris Associations, mai 2019

Notice Festival/ Festivaliers : http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/festival-festivalier/
Notice EAC : http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/education-artistique-et-culturelle/
Notice Sociologie des publics : http://publictionnaire.huma-num.fr/notice/sociologie-des-publics-de-la-culture/

Intervenant(s)

Odile De Plas > Journaliste, Télérama
Raphaël Roth > Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université d’Avignon
Dominique Sagot-Duvauroux > Économiste
Damien Malinas > Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université d’Avignon, Président de l’École Supérieure d’Art d’Avignon
Benoît Careil > Adjoint, délégué à la culture, Ville de Rennes
Eddy Pierres > Directeur et co-fondateur, Wart et festival Panorama
Pablo Belime > Étudiant, Université d’Avignon
Sam Bihan > Étudiant, Université d’Avignon

Le métier d’éditeur : entre légendes et réalité
La Chambre syndicale de l’édition musicale (CSDEM)

La CSDEM (Chambre Syndicale de l’Edition Musicale) vous propose de découvrir ce métier méconnu et pourtant primordial de l’industrie musicale qu’est l’éditeur musical au travers d’expériences, d’anecdotes et de chiffres (issus du baromètre de l’édition musicale).

Non, l’éditeur n’est ni un banquier, ni celui qui vous prend une partie de vos droits….
C’est un partenaire, un investisseur, un travailleur acharné et imaginatif au service de l’œuvre et de ses auteurs.

Comment l’éditeur soutient le créateur dans toutes les étapes de la création et de l’exploitation des œuvres ?

Venez percer le mystère de ce pivot de l’industrie musicale grâce aux divers intervenants présents.

Intervenant(s)

David Bossan > Directeur Général, District 6
Mathieu Chabaud > Directeur Général, Schubert Music Publishing
Anne Jouanneau > Directrice Finance & Administration, Sony ATV Music Publishing France
Ismaël Lefeuvre > Président, ILCM
Ronan Masson > Responsable Copyright, Budde Music France
Juan Tamayo > Directeur Artistique, Budde Music France

Diversité & droits culturel.le.s : restitution collective des échanges en ateliers
Bretagne Culture Diversité, LiRIS et Les Trans

Restitution collective des ateliers au sujet des effets des droits culturels sur les pratiques des professionnels de la culture.

Jean-Yves Dartiguenave rapporte l’atelier animé par Johanne Bouchard (le son de cet atelier est également disponible sur cette page).

Jean-Claude Quentel rapporte l’atelier animé par Danielle Pailler et Gaël Hénaff (le son de cet atelier n’est pas encore en ligne sur cette page).

Intervenant(s)

Jean-Yves Dartiguenave > Professeur de sociologie, LiRIS, Université Rennes 2
Jean-Claude Quentel > Professeur de Sciences du Langage, Université Rennes 2

Au-delà du rapport femme / homme ? Diversité des Identités sexuelles et des identités de genre dans les musiques actuelles
La FEDELIMA et le Master 2 Médias, Genre et Cultural Studies de la Sorbonne Nouvelle

Que le genre soit une construction sociale, ce n’est plus à démontrer aujourd’hui. Dans la perception de l’autre la force de l’imaginaire ou à contrario des stéréotypes joue un rôle essentiel. Les notions de « genre », d’« identité sexuelle », d’« identité sexuée », sont d’ailleurs utilisées pour mettre à jour les facteurs sociaux à l’œuvre dans la construction que l’individu a de lui-même, de son sexe, de son rôle, de son rapport aux autres, au monde.

Une série de questions s’impose alors : comment les rapports de genre évoluent-ils dans la société ? Qu’entre-t-il en jeu dans ces évolutions ? Quelles sont les interactions significatives entre les facteurs induisant des changements en termes d’identités ? Comment les pratiques artistiques en particulier celles des musiques actuelles font-elle écho à ces questionnements ?

Lors de ce troisième moment d’échanges dans le cadre de Rencontres et Débats nous poursuivrons nos questionnements collectifs autour de la diversité en questionnant ces notions multiples d’identités et ce qu’elles racontent de notre construction individuelle et collective.

Cette rencontre est organisée en partenariat avec le Master 2 MGCS (Médias, Genre et Cultural Studies) de la Sorbonne Nouvelle, qui forme des spécialistes des enjeux de genre, de sexe, de race, de classe ou d’âge dans les cultures médiatiques contemporaines (enjeux souvent intiment liés les uns les autres).

Intervenant(s)

Louise Barrière > Doctorante contractuelle en Arts, Université de Lorraine
Stéphanie Gembarski > Chargée de mission, FEDELIMA (animation)
Claire Lesacher > Docteur en Sciences du langage, Université Rennes 2
Cécile Offroy > Maîtresse de conférence en sociologie, Université Paris 13

Être un artiste slasher en Europe
Trempolino, en partenariat avec L’Union Européenne, MESO EVENTS et Les Trans

Être musi­cien aujourd’hui sig­ni­fie être multi-cas­quettes : trav­ailler son instru­ment, dévelop­per sa car­rière, s’intégrer à un réseau, com­mu­niquer sur ses pro­jets, diver­si­fi­er ses revenus, gérer ses droits, com­pren­dre les nou­veaux et futurs usages.

Être musi­cien aujourd’hui, c’est égale­ment être le prin­cip­al moteur de sa car­rière.

Les cinq musiciens du programme de formation Slash viendront partager leur expérience avec leurs cinq mentors, au terme de dix jours de workshop à Nantes. En tant que professionnels émergents de différents pays d’Europe, ils compareront leurs ressentis, leurs doutes, leurs forces et leurs idées pour l’avenir.

https://music-incubator.eu/slash/

Intervenant(s)

Marta Cascales Alimbau > Artiste (pianiste), Piano & Coffee Records
Martin Baltser > Artiste
Alice Hubble > Artiste, Happy Robots Records
Chloé Nataf > Responsable de l’entreprenariat culturel, Trempolino (modération)
Joanna Rives > Artiste, Piano & Coffee Records
Simone Tang > Artiste, Sony Denmark

Labels, édit·eurs·rices de musique : quelles actualités pour vos structures ? (Fonpeps, salaires, crédits d’impôt, CNM, etc.)
Le SMA (syndicat des musiques actuelles)

Le SMA, avec le concours de la FELIN, vous propose de décrypter les principaux sujets à l’ordre du jour, qui sont entrés en vigueur ou qui vont prochainement aboutir et auront un impact sur l’activité des labels.

Nous aborderons ainsi les sujets :

– de la renégociation du cachet de base,
– de la GRM (garantie de rémunération minimale),
– du crédit d’impôt phonographique,
– du FONPEPS…

Cette rencontre sera aussi l’occasion d’aborder l’actualité plus générale des musiques actuelles :

– création du Centre National de la Musique,
– Pass Culture,
– quotas radiophoniques…

Intervenant(s)

Yves Bommenel > Président, SMA
Laëtitia Coquelin > Responsable juridique, SMA
Philippe Couderc > Directeur de Vicious Circle et président de la FELIN
Aurélie Hannedouche > Déléguée générale, SMA
Hélène Tauriac > Juriste, SMA

Diversité & droits culturel.le.s : conférence du philosophe Luc Carton
Bretagne Culture Diversité, LiRIS et Les Trans

Cultiver un immense désir de démocratie. Mobiliser les droits culturels : généalogie, enjeux contemporains, repères pour l’action culturelle.

Intervenant(s)

Luc Carton > Philosophe, vice-président de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels de Fribourg (Suisse), chercheur associé auprès de l’association Marcel Hicter pour la démocratie culturelle (Bruxelles)

Pour en finir avec les agressions à caractère sexiste et sexuel et les discriminations dans les musiques actuelles
Le Pôle (Pôle de Coopération pour les Musiques Actuelles en Pays de la Loire), en partenariat avec le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)

À l’instar de ce qui se passe dans notre société, un mouvement de fond secoue le secteur culturel en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.Le monde du spectacle découvre en outre avec stupeur qu’il est, hélas, lui-aussi le théâtre d’agressions à caractère sexuel, de discriminations en tout genre (racisme, homophobie, intolérances.).

Nouveau phénomène ou prise de conscience ? Quelle qu’en soit la réponse, la filière professionnelle a choisi de se saisir de cette problématique et de l’inscrire parmi ses priorités.

À l’occasion de cette table-ronde nous échangerons sur l’opportunité de déployer une campagne de prévention nationale à l’horizon 2020 pour prévenir les comportements à risque, former les organisateurs d’évènements dans les conduites à tenir et donner de la visibilité à des actions qui se développent.

Intervenant(s)

Julien Deroo > Le Pôle (modération)
Victor Laplanche > Festival les Z’eclectiques
Mélanie Noyer > Festival Dub Camp
Jean-François Paux > Responsable du secteur Salles de spectacles, CNV
Julie Peigné > Secrétaire Générale, Stop Harcèlement de Rue
Agnès Saal > Haut Fonctionnaire, Mission Égalité du Ministère de la Culture

Diversité & droits culturel.le.s : Les droits culturels à l’épreuve du terrain – retours d’expériences
Bretagne Culture Diversité, LiRIS et Les Trans

Relation aux bénévoles dans la gouvernance associative – Projet Musicalarue
L’association Musicalarue est un opérateur culturel basé à Luxey (640 habitants dans Landes), organisatrice d’un Festival Musique et Arts de la Rue depuis 30 ans (55000 festivaliers en 2019) et gestionnaire d’une salle de spectacles depuis 4 ans. La Région Nouvelle-Aquitaine a mis en place pendant 18 mois un dispositif permettant une réflexion autour de cette question : en quoi le référentiel des droits culturels permettrait-il de donner plus de sens et de valeur aux projets que mènent les acteurs de terrain, et, en conséquence, quels ajustements des dispositifs de subvention faudrait-il envisager. Musicalarue s’est portée candidate volontaire pour travailler sur le volet de la qualité́ de la relation avec les bénévoles. Cette réflexion a conduit à l’écriture d’une charte des bénévoles en application depuis 2018.

La présence artistique, ressource pour une réflexion sur les droits culturels – Service culture de la ville de Lorient
Depuis quelques années la Ville de Lorient s’outille pour intégrer au cœur de sa politique les droits culturels. Notre question aujourd’hui : comment mettre en place concrètement un travail transversal de capitalisation des acquis à travers l’analyse des pratiques (de la conception à l’évaluation des projets) ? Au cœur de nos réponses : la présence artistique comme « ferment », comme espace de rencontres et de réflexion.

La permanence architecturale comme outil d’un projet d’interprétation – Le cas singulier de Morlaix

Intervenant(s)

Bruno Brisson > Secrétaire et administrateur bénévole, Musicalarue
Luc Carton > Philosophe, vice-président de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels de Fribourg (Suisse)
Audrey David > Service culture, Ville de Lorient
Thierry Seguin > Directeur du théâtre de l’Entresort (Morlaix)
Sophie Le Coq > Maître de conférence en sociologie – Université Rennes2
Giulia Tellier > Architecte – Agence Construire
Emmanuel Têtedoie > Service culture, Ville de Lorient

Modération
Lena Boisard Le Coat > Doctorante en sciences de gestion – CIFRE, Conseil Régional de Bretagne

Réforme de la licence d’entrepreneur de spectacles et refonte du FONPEPS : l’évolution des deux dispositifs majeurs du spectacle vivant
Le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)

La licence d’entrepreneur de spectacles et le FONPEPS, deux dispositifs majeurs du spectacle vivant, ont été révisés par l’État au 1er octobre 2019.
Depuis plus d’un an, le SMA a participé aux discussions qui ont abouti aux nouvelles règles.

La licence d’entrepreneur de spectacles change de perspective, s’allège mais reste néanmoins obligatoire pour l’exercice de la profession.
Le fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS) est également simplifié et se dote d’une nouvelle aide.

Le SMA vous propose un décryptage de ces évolutions afin d’en prendre la pleine mesure.

Intervenant(s)

Eliane Brunet > Responsable juridique, SMA
Hélène Fourrage > Directrice, Mus’Azik
Aurélie Hannedouche > Déléguée générale, SMA (modération)
Isabelle Lévy > Cheffe du bureau de l’emploi du spectacle vivant, Direction Générale de la Création Artistique du Ministère de la Culture
Hélène Tauriac > Juriste, SMA

Quelle place pour les radios associatives Musiques Actuelles dans le déploiement de la radio numérique terrestre (DAB +) ?
La FERAROCK (Fédération des Radios Associatives Musiques Actuelles) et la CORLAB (Coordination des Radios Locales et Associatives de Bretagne)

La Radio Numérique Terrestre (RNT) est le nom donné à la diffusion par voie hertzienne en DAB+ (Digital Audio broadcasting) de la radio. Cette nouvelle technologie se développe dans toute l’Europe et offre une diffusion en multiplexe censée favoriser le pluralisme de l’information en multipliant le nombre de radios par zone.
La RNT est aussi supposée améliorer la qualité du son pour l’auditeur, une fois équipé d’un récepteur compatible.

Toutes les radios doivent se préparer à cette transition historique en s’équipant pour émettre dans ce nouveau format et en se positionnant sur ces multiplexes.

Plusieurs radios associatives viennent présenter leurs expériences, leurs difficultés, les solutions face à ce déploiement et ses conséquences.

Intervenant(s)

Morgane Durrenbach > Radio U (Brest)
Patrick Florent > Canal B (Rennes)
Matthieu Lechevallier > Ouest Track Radio (Le Havre)
Xavier Millinier > CORLAB
Jessica Quirin > Plum’FM (Sérent – 56) / CORLAB (modération)

1999-2019 : de Napster à Deezer, la musique libérée ?
LES JOURS

Napster, le premier service d’échanges de fichiers musicaux entre internautes, est né il y a 20 ans cette année. Cette conférence reviendra sur son histoire méconnue où étaient en germe tous les débats et combats qui ont mis la musique sens dessus dessous pendant les années 2000, jusqu’au streaming et la prise de contrôle de Spotify, Deezer et compagnie sur nos écoutes.

Intervenant(s)

Sophian Fanen >  Cofondateur, journaliste, LES JOURS

L’image des musiciennes : subie ou choisie ?
HF Bretagne

Malgré une prise de conscience de plus en plus partagée, les femmes sont une très petite minorité sur les scènes de musiques actuelles. Les débats organisés par HF Bretagne dans le cadre des Trans Musicales depuis 3 ans ont permis de mettre au jour les processus qui les en écartent encore aujourd’hui, parmi lesquels le poids des stéréotypes.

En quoi les clichés – conscients ou inconscients – attachés à l’image des musiciennes chanteuses ou instrumentistes sont-ils un frein à leur développement artistique ?
Les femmes doivent-elles subir l’image qu’elles renvoient sur scène et dans les médias ou peuvent-elles la choisir ?
Qu’est-ce qui, dans la chaîne de fonctionnement du secteur des musiques actuelles, renforce les stéréotypes ?
Quelles sont les conditions pour que les femmes puissent se construire une identité artistique libre ? Et qu’il y ait autant d’identités artistiques que de femmes musiciennes ?
Les témoignages de femmes journaliste, coach scénique, artiste ou publicitaire qui travaillent au plus près de ces questions permettront d’analyser les mécanismes de construction des stéréotypes, mais aussi ceux d’une image choisie. Et de nous aider, nous-même, à regarder – et donc peut-être écouter – différemment les femmes musiciennes.

Intervenant(s)

Carole Boinet > Rédactrice en chef adjointe, Les Inrockuptibles
Raphaëlle Levasseur > Publicitaire, membre de l’association Les Lionnes
Claire Morel > International Project Manager, She said so (modération)
Marjorie Risacher > Coach scène et media, journaliste et productrice radio, Laisse les dire
Pumpkin > Artiste, Mentalow Music

Musique et Science-Fiction
Bug

De Pink Floyd à Funkadelic, de Sun Ra à Janelle Monae, la musique du XXème siècle a souvent été inspirée par la conquête de l’espace et les autres thèmes de la science-fiction.
Avec l’arrivée du psychédélisme pendant les années 60, on a vu l’apparition d’une musique « planante », « cosmique », symbolique de l’exploration intérieure, qui devient ainsi pour les hippies de l’époque l’équivalent de l’exploration extérieure, littérale, de l’espace interplanétaire, entreprise par les astronautes aux cheveux courts de la NASA.
Mais parfois, l’influence de la SF va plus loin que la simple création de sons planants. L’espace infini devient le lieu d’une nouvelle mythologie qui inspire la création musicale (Magma, Gong, Funkadelic) et dans certains cas, c’est le musicien lui-même qui devient le mutant, l’homme venu d’ailleurs qui porte de message des étoiles (Bowie, Sun Ra, Janelle Monae).
Aujourd’hui, avec la musique electro « ambient » qui fait la part belle aux sons cosmiques, la liaison entre la SF et la musique est loin de se terminer…

Intervenant(s)

Rémi Sussan > Journaliste

Parlez-vous EAC ? Pour un langage commun de l’éducation artistique et culturelle
Université d'Avignon et les Trans

Cette table ronde sera animée par les étudiants en Master Culture et Communication parcours Arts et Techniques des Publics, sous la direction scientifique de Damien Malinas et Raphaël Roth et en collaboration avec Laure-Hélène Swinnen, du laboratoire Culture et Communication de l’Université d’Avignon.

Parlez-vous EAC ? Art, autonomie, connaissance, culture, éducation, esthétique, liberté, parcours, pratique, rencontre.

À travers le choix de dix mots fondateurs de l’Éducation Artistique et Culturelle, notre volonté est de créer un langage commun compris de tous. En effet, cette notion, que l’on retrouve à la fois dans les milieux de l’éducation et de la culture, réfère autant à une politique publique qu’à des dispositifs singuliers et s’inscrit dans l’histoire de l’éducation populaire. L’Éducation Artistique et Culturelle “est en voie d’expansion, voire de banalisation, tout en étant confrontée à des aléas récurrents, liés à sa définition même et aux changements des politiques de l’éducation et de la culture” [1]. Au vu de ces multiples formes, comment réussir à nommer ce qu’est l’Éducation Artistique et Culturelle ?

Dans cette perspective, nous proposons une rencontre interdisciplinaire mettant en lumière l’expertise de chercheurs et de professionnels de la culture et de l’éducation. Cette table ronde vise une meilleure accessibilité et appropriation des mots qui gravitent et façonnent l’Éducation Artistique et Culturelle, ses objectifs et son parcours. Avec les intervenants, nous nous attacherons à approfondir ces notions au cœur des préoccupations des acteurs de la culture et de l’éducation.

[1] BORDEAUX Marie-Christine, “L’éducation artistique et culturelle à l’épreuve de ses modèles”, Dans Quaderni, 2017/1 (n° 92), pages 27 à 35.

Intervenant(s)

Léo Charrier > Étudiant, Université d’Avignon (modération)
Benjamin Dubreuil > Responsable national Culture, CEMEA (Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active)
Emmanuel Ethis > Recteur de l’Académie de Rennes
Mélodie Fondard Martin > Étudiante, Université d’Avignon (modération)
Corinne Poulain > Directrice – Les Champs Libres
Stéphanie Sicat-Carnet > Conseillère pour la danse, la musique et l’économie du spectacle vivant, DRAC Bretagne

2018

En 2018, la 11ème édition des Rencontres & Débats poursuit l’objectif qui est le sien depuis l’origine : créer un espace d’échange, afin de mettre en lien toutes celles et ceux qui désirent prendre ensemble le temps de la réflexion face aux évolutions du secteur culturel, en partageant pratiques et points de vue.

Présentation du Réseau Hip Hop Bretagne
Réseau Hip Hop Bretagne

Depuis plusieurs années, les acteurs de la culture Hip Hop se réunissent autour de la spécificité de leurs pratiques et de leurs cultures.

Pluridisciplinaire (musique, danse, art graphique) et très diverses (association, MJC, centre culturel, compagnie, artistes), c’est autour d’une charte portant les valeurs et les engagements de chacun qu’ils posent la première pierre de cette collaboration.

Constitué en association depuis cette année, le Réseau Hip Hop Bretagne souhaite vous présenter ses acteurs et sa démarche de construction.

Intervenant(s)

Johann Lagadec > Réseau Hip Hop Bretagne / Hip Hop New School (Quimper)
Fadil Kasri > Réseau Hip Hop Bretagne / Cie Eskemm (Lorient)
Charles Songue > Réseau Hip Hop Bretagne / Dooinit (Rennes)
Soa Le Clec’h > Réseau Hip Hop Bretagne / Cie Ayayaie (Guingamp)
Ali Ahamed > Réseau Hip Hop Bretagne / Hip Hop New School (Quimper)

Face aux phénomènes de mutations dans la culture, les modèles alternatifs de territoire
Le Collectif des festivals en partenariat avec la Plateforme SEW (Salamande / Entresort / WART)

Le secteur culturel, et particulièrement celui des festivals, subit actuellement de fortes évolutions : hausse des coûts de production et de fonctionnement, financements publics en baisse,  industrialisation de la culture avec l’arrivée d’entreprises privées et de phénomènes de concentration… Les tensions sont donc multiples (budgétaires, économiques, politiques) et favorisent un climat fragile et d’incertitudes sur la pérennité des projets.
Cette mutation doit amener les acteurs culturels de toutes les disciplines à s’interroger dès maintenant et conjointement avec leurs partenaires publics à la construction de modèles culturels et économiques alternatifs.
L’ancrage territorial, la singularité, la diversité, l’inscription dans l’économie sociale et solidaire semblent être des réponses pertinentes pour assurer la pérennité des projets culturels.
La Bretagne, région au maillage associatif dense, apparait justement comme un laboratoire de ce développement culturel à réinventer.
Face aux enjeux et évolutions du secteur, quelles stratégies les acteurs culturels bretons développent-ils ?

Cette rencontre organisée dans le cadre des Rencontres & Débats des Trans fait le lien avec les réflexions déjà menées avec le SEW et le festival Panoramas à Morlaix.

Intervenant(s)

Grégory Huchon > Directeur adjoint, CRESS Bretagne
Luc de Larminat > Directeur D’Opale et délégué général du centre national d’appui et de Ressources Culture
Emmanuel Négrier > Directeur de recherche en sciences politiques, Université de Montpellier
Eddy Pierres > Directeur de Wart et du festival Panoramas
Thierry Seguin > Administrateur, Théâtre de l’Entresort

Buzz Booster - Le réseau national détecteur d’artistes rap depuis 10 ans
Buzz Booster

Buzz Booster détecte et accompagne depuis 10 ans des artistes rap issus de toute la France. Cette rencontre a pour but de présenter Buzz Booster : les objectifs du réseau, les membres de chaque région et les différentes étapes du dispositif de détection et d’accompagnement des artistes rap.

Intervenant(s)

Miloud Arab Tani > Président de l’association Buzz Booster / L’Affranchi (Marseille)
Savi Godefroy > Coordinateur adjoint Hip Hop New School (Quimper)
Emeline Massip > Chargée de coordination et communication – Buzz Booster (Marseille)
Ghislain Nouguier > Association Da Storm (Nîmes)
Pierrick Vially > Chef de projet Pick Up Production (Nantes)

Pourquoi écoute t’on encore la radio ?
La FÉRAROCK

En prolongement des débats de l’an passé sur la place des algorithmes dans les choix musicaux, la FÉRAROCK propose une réflexion sur les publics de la radio. Pourquoi se tourner vers la radio alors que tout est accessible par d’autres canaux ? Est-ce une question d’âge ? Est-ce parce que la radio est encore en mesure de produire une qualité de contenus que l’on ne retrouve pas sur le web ? La radio indépendante est-elle a contrario juste une affaire d’initiés se tenant loin des choix du grand public ? Si la radio est moins écoutée qu’hier, comment reste-t-elle convaincante ? Que recherchent les auditeurs ? Comment le média radio évolue-t-il ou non face aux bouleversements de notre époque ? Et finalement, la radio est-elle encore un média clé pour préserver la diversité musicale ?

Intervenant(s)

Nathalie Paul > Fondatrice, Concert Live Publishing
Loïc Chusseau > Délégué national du SNRL et directeur de Jet FM
Sophian Fanen > Cofondateur, journaliste, LES JOURS
Melissa Poupart > Directrice de Radio Béton, FÉRAROCK
Fabrice Jallet > Ressources Innovation, IRMA
Carine Fillot > Fondatrice elson.fr

Les politiques culturelles en France : décryptage d'un parcours mouvant
La FEDELIMA, le SMA et l’UFISC

Nombre de réformes, de lois, d’orientations politiques ont bousculé l’organisation politique française ces dernières années. Ces transformations touchent la structuration même des politiques publiques en faveur de la culture, et ont un impact très réel sur les acteurs du monde de la musique. Nous tenterons lors de ce débat de poser les facteurs de mutation, leurs effets, et les perspectives pour les acteurs de la culture, et de la musique en particulier, à l’heure de la création du Centre National de la Musique.

Intervenant(s)

Ludovic Renaux > Directeur du café charbon à Nevers
Patricia Coler >  Déléguée générale, UFISC
Stéphane Krasniewski > Administrateur de Les Suds, à Arles et Président de Zone Franche
Sylvie Robert > Sénatrice d’Ille et Vilaine, conseillère municipale de Rennes & féministe
Guillaume Lechevin > Directeur du Jardin Moderne – Rennes 35 & Président de la FEDELIMA
Mélanie Ozouf > Chargée de mission Musiques actuelles et Danse Direction de la culture et du patrimoine Région Normandie – Site de Caen
Boris Colin > Directeur du Grand Mix à Roubaix
Bernard Guinard > Directeur FAMDT
François Levalet > Tourneur – Tontons Tourneurs
Vincent Pérès > Chef du Service Art et Développement territorial au Conseil régional de Bretagne

Comment la filière musicale évolue avec le développement du numérique ?
Le Pôle, dans le cadre de la Coopération des réseaux territoriaux et de l’enquête sur le développement d’artistes en France

Comment la filière musicale évolue avec le développement du numérique ? L’analyse des données et les algorithmes guident-ils les choix artistiques ? Quel impact sur le développement des carrières d’artistes ?

Alors que la possibilité offerte depuis une vingtaine d’années de découvrir pléthore d’artistes à travers le monde n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui, la préservation de la diversité musicale est une problématique de plus en plus forte au sein de la filière musicale. Dans le spectacle vivant musical, le métier de programmateur a fortement évolué et s’appuie de plus en plus sur l’analyse de données et les statistiques, et peut faire craindre une certaine uniformisation dans les programmations. Comment faire face à ce changement de pratiques ? Comment a évolué les métiers de producteurs ? Quel impact y a-t-il sur les stratégies de développement d’artistes ?

Intervenant(s)

Yann Bieuzent > Chargé de l’animation des réseaux et de l’appui aux coopérations – Le Pôle
Vivien Gouery > Co-Directeur Label Yotanka et manager de Zenzile
Cyril Bahsief > Co-gérant Octöpus
Marie-Caroline Dony > CEO – ZakZIk

L’Europe, un espace, des cultures, des musiques
La FEDELIMA et Live DMA

À l’orée des élections européennes, dans une Europe rongée par la montée des droites extrêmes, quels sont le rôle et la place de la culture, des cultures, et plus particulièrement des musiques dans l’échiquier politique européen ? Nous explorerons l’agenda européen de la musique, et parlerons du futur programme Europe Créative, en cours de négociation à la Commission européenne.

Intervenant(s)

Kenneth Quiguer > Consultant associé SCOP ExtraCite (Lille)
Audrey Guerre > Coordinatrice, Live DMA

#LIVEINLAB : De l’audio augmenté au concert immersif, l’innovation au service de l’engagement des spectateur
B<>com et Radio 2.0

L’innovation au service de l’engagement des spectateurs : rencontres entre artistes innovants, professionnels du spectacle et chercheurs. Retour d’expériences, impacts et défis, état de la recherche, coût vs ROI, opportunités marketing…

Un webinar en collaboration avec b<>com qui présentera plusieurs contenus immersifs en audio spatialisé…

Making-off du concert en son spatialisé de Molécule au Rex Club
Immersion dans les coulisses du concert de Molécule au Rex Club: une expérience sensorielle unique qu’il sera possible de revivre en podcast exclusif commenté par ses principaux protagonistes artistique et techniques.

Webinar Series Radio 2.0 – Débat
Ces rencontres thématiques (réalisées en partenariat avec l’INA, Médiamétrie, Deezer, RCS, SingleSpot, VR Connection, Audion, La Lettre Pro de la Radio) permettent d’explorer les dernières tendances du média radio et de l’audio digital.

Retransmises en ligne, ces conférences itinérantes sont hébergées dans différents lieux partenaires, afin d’offrir un réel partage d’expérience entre les intervenants et un public de professionnels, online & offline.

Intervenant(s)

Xavier Filliol > COO Radioline
Molécule > Musicien, Label Mille Feuilles
Nicolas Epain > Audio R&D Engineer Hypermedia, b<>com
Léonore Mercier> Compositrice Sonore
Cathy Colomes > Ingénieure Qualité Audiovisuelle, Orange Labs
Hervé Dejardin > Ingénieur du Son, Radio France
Nicolas Moulard
Fabien Mezzafonte > Responsable Production Numérique et vidéo, Radio France

 

Les acteurs culturels rennais s’engagent
Le Collectif des Festivals, en partenariat avec la Direction de la Culture de Rennes

Le Collectif des festivals s’associe au travail entamé en 2017 par la Ville de Rennes et Rennes Métropole au sujet de l’éco-responsabilité des acteurs culturels,  pour proposer une rencontre professionnelle dédiée aux démarches de responsabilité sociale et environnementale.

Cette rencontre est ouverte à l’ensemble des acteurs culturels de la métropole, elle se veut un lieu de rencontres, d’échanges et de formation.

Intervenant(s)

Jean Perrissin > Responsable du développement durable et qualité – Le Cabaret Vert
Dominique Behar > Coordinateur chez réseau Eco Evénement (REEVE)
Kenneth Quiguer > Consultant associé SCOP ExtraCite (Lille)

40 ans de transformation du monde de la musique, du vinyle au streaming au vinyle
LES JOURS

Entre 1979, année de naissance des Rencontres Trans Musicales de Rennes, et 2018, la musique a connu plusieurs révolutions. À l’époque, le vinyle était roi, mais la cassette donnait déjà beaucoup de liberté aux auditeurs. C’était l’époque de la compilation pour draguer, bientôt celle du ghetto-blaster. Puis le compact disc a rebattu les cartes et changé le son et l’économie de la musique. Il promettait le futur, mais en réalité il préparait le terrain au mp3, à la musique dématérialisée, libérée, fluidifiée. Napster, le premier service d’échanges de musiques entre internautes, a été l’instrument de cette révolution totale. Une nouvelle fois, l’écoute de la musique a changé et les maisons de disques ont dû tout réapprendre, avant de recommencer une fois de plus lorsque les plateformes de streaming (Deezer, Spotify…) sont arrivées vers 2008… Et quand le vinyle a refait parler de lui à la surprise générale.

Cette table ronde racontera ces 40 années cruciales pour la musique.

Intervenant(s)

Sophian Fanen > Cofondateur, journaliste, LES JOURS
Jean-Vic Chapus > Journaliste de formation
Benoit Tregouet > Co-fondateur du label Entreprise
Fred > Blind Spot
Jean-Sébastien Nicolet > Direction et booking, My Favorite

 

Mobilité internationale des artistes : un guide pour répondre aux questions administratives
Le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) et MobiCulture

Les festivals et salles de concerts ont régulièrement recours à des artistes étrangers dans le cadre de leur programmation. La venue de ceux-ci concourt à la diversité que nous avons à cœur de présenter aux publics.

Or, les formalités pour faire venir ces artistes en France sont parfois très complexes : obtention des visas bien sûr, mais aussi détermination des principes à appliquer en matière fiscale et sociale, etc.

C’est pourquoi le SMA a chargé MobiCulture de la rédaction d’un guide à l’attention de ses membres sur ces problématiques récurrentes ; il sera présenté dans le cadre de cet atelier, qui sera aussi l’occasion de mettre ces sujets en perspective des situations rencontrées par les professionnels présents.

Intervenant(s)

Aurélie Hannedouche > Déléguée générale, SMA
Anaïs Lukacs > Directrice, MobiCulture
François Jonquet > Co-directeur – administrateur, Le Chabada
Stéphane Krasniewski > Administrateur de Les Suds, à Arles et Président de Zone Franche

Égalité, diversité, parité, la suite !
La FEDELIMA

Dans la continuité du débat proposé lors des Rencontres & Débats aux Trans 2017, nous poursuivons le travail sur la diversité des personnes dans les musiques actuelles en France : équipes, artistes, publics, les lieux de musiques actuelles, dans la ligne de pensée des droits humains fondamentaux, interrogent leur capacité à être des endroits de liberté, ouverts à tous, quelles que soient la culture où la couleur de peau. Dans les faits, qu’en est-il de la diversité des personnes qui vivent, travaillent et fréquentent les lieux et les festivals? Comment peut-on tendre vers un idéal ? Quelles démarches de progrès peut-on mettre en place ?

Intervenant(s)

Stéphanie Gembarski > Coordination de la vie associative et de l’administration générale, FEDELIMA
Claire Lesacher > Chercheuse
Tania De Montaigne > Écrivaine et journaliste
Emmanuel Parent > Chercheur, Maître de conférences en musiques actuelles et ethnomusicologie à l’universitéRennes 2
Stéphanie « Stiff » Thomas > Coordinatrice de la coopération professionnelle, FEDELIMA

La question de l’autonomie au cœur de la culture
Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

Depuis 2010, les chercheurs de l’équipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias rattachée à l’Université d’Avignon travaillent sur l’étude des publics des Trans. Ce laboratoire de recherches est spécialisé dans la sociologie des publics de la culture et plus particulièrement sur la forme «festival » et ses publics (les Festivals de Cannes et d’Avignon, mais aussi les Vieilles Charrues et Lumière à Lyon).

La collaboration avec les Rencontres Trans Musicales de Rennes apporte des savoirs sociologiques en matière de publics des musiques actuelles qui va au-delà du cadre idéologique et des idées reçues. Ces études sociologiques ont permis d’appréhender les questions de l’Éducation Artistique et Culturelle, des droits culturels et de l’utilité sociale au travers des expériences festivalières.

Les participants à cette table ronde seront invités à définir, à discuter et à échanger autour de la question de l’autonomie, entendue ici comme capacité à devenir maître.sse de son histoire. L’autonomie se trouve être autant une finalité de l’éducation artistique et culturelle que des droits culturels.

Intervenant(s)

Benjamin Blandin > Étudiant, Université d’Avignon
Lydia Paul > Étudiante, Université d’Avignon
Jean-Louis Fabiani > Sociologue, Université de Princeton
Emmanuel Ethis > Sociologue de la culture, Recteur de l’Académie de Nice
Anne-Claire Devoge > Directrice générale adjointe CEMÉA

Les femmes haussent le son #3 : elles sont (presque) là !
HF Bretagne

Le secteur des musiques actuelles peine à rattraper son retard en termes d’égalité entre les femmes et les hommes. Que ce soit sur les scènes, dans les studios de répétitions, dans les métiers techniques ou d’accompagnement des artistes, les femmes sont loin d’avoir des places aussi visibles ou décisives que les hommes.

Plusieurs initiatives ont été imaginées par des femmes de terrain ces dernières années pour lutter contre cet état de fait. Elles ont pour but de leur donner de la visibilité, de construire des réseaux et de leur permettre de s’appuyer sur les expériences afin de pouvoir prendre toute leur part dans ce secteur.

Cette table ronde permettra de les connaitre et donc de mettre en lumière quelques-unes de ces femmes invisibles. Quelles sont les stratégies qu’elles ont mises en œuvre ? Quels sont les obstacles encore à faire tomber ? Comment s’emparer ensemble des outils qu’elles ont construit pour faire avancer efficacement l’égalité dans notre secteur ?

Compte rendu de la rencontre

Intervenant(s)

Sarah Karlikow > Conseillère artistique à Spectacle Vivant en Bretagne et membre de groupe Musiques d’HF Bretagne
Sarah Dessaint > Responsable du service culturel de l’Université de Rennes 2
Eloïse Bouton > Journaliste indépendante, autrice, militante féministe et LGBT, fondatrice du site Madame Rap
Marine De Bruyn > Cheffe de projet au Bureau Export Paris, membre du bureau de Shesaid.so et du bureau de shesaid.so France
Aline Penitot > Compositrice, journaliste, chroniqueuse, productrice de radio, membre du réseau Fair_Play

2017

En 2017, la 10ème édition des Rencontres & Débats poursuit l’objectif qui est le sien depuis le départ : prendre le temps de la réflexion et mettre en perspective les évolutions du secteur culturel en permettant la rencontre de ses acteurs pour un bénéfique partage des expériences et une confrontation des pratiques et des points de vue.

Le programme propose cette année d’aborder, et de suivre comme un fil rouge, la thématique de la diversité. Celle-ci s’est imposée car nous connaissons une accélération des mutations du paysage musical dont il est à craindre qu’elle ne bouleverse définitivement les grands équilibres de cet écosystème fragile et ne nous entraîne vers une uniformisation artistique et culturelle.

Dès 2005, nous faisions l’analogie entre biodiversité et diversité culturelle. Cette mise en miroir est plus que jamais d’actualité. Vouloir préserver la diversité artistique et culturelle ne signifie pas opposer de manière binaire tout et son contraire. Ce n’est pas un combat contre c’est le combat pour. Pour accompagner toutes les formes de création artistique et pouvoir en rendre compte aux publics. Permettre la multiplicité des points de vue et des chemins à prendre sans en conclure que ces différences sont des motifs d’exclusion.

Toutes les rencontres se sont donc construites autour de cette problématique avec la volonté de partager les constats, d’analyser ensemble ces états des lieux, d’envisager alternatives et contrepoints.

Faire le diagnostic développement durable de son festival
Le Collectif des festivals

Au-delà de l’accompagnement de ses festivals membres, Le Collectif propose depuis un an un nouveau service  : le « diagnostic DD », pour transmettre son expérience et favoriser la prise en compte du développement durable par les acteurs culturels. Cette rencontre présentera le « diagnostic DD », qui a déjà permis à plusieurs festivals de développer leur stratégie, à savoir un état des lieux des actions et préconisations en faveur du développement durable.

Intervenant(s)

Cécile Talon > Le Collectif des festivals

Restitution du séminaire Live Style Europe
La FEDELIMA et Live DMA

Créé en 2012, Live DMA est le réseau européen des lieux et festivals des musiques actuelles. Son objectif : soutenir et promouvoir les conditions du secteur des musiques actuelles en Europe. Il réunit à ce jour 17 membres, dans 13 pays, représentant plus de 2500 salles de concerts et festivals. En 2017, Live DMA a été reconnu comme réseau européen de la part du programme Europe Créative de la Commission Européenne. Le projet Live Style Europe s’inscrit pleinement dans la mission du réseau de développer les capacités du secteur des musiques actuelles.

Du 6 au 8 décembre, accueilli par le festival des Rencontres Trans Musicales de Rennes, le Live DMA organise un groupe de travail dédié à la question de la diversité des personnes impliquées dans les lieux et festivals de musiques : permanents, bénévoles, usagers, publics, populations des territoires… Des nouveaux usages des publics aux nouveaux formats de concerts, à la question d’impliquer plus de personnes à la vie des salles, cette action de coopération permet à des personnes issues des lieux et festivals européens, ainsi qu’à des chercheurs, experts et professionnels de se rencontrer, d’échanger les meilleurs pratiques, de confronter leurs idées aux recherches et de réfléchir à une échelle européenne à de potentiels solutions et outils.

Intervenant(s)

Stéphanie « Stiff » Thomas > La FEDELIMA
Audrey Guerre > Live DMA
Dorte Hartmann > Live DMA

Présentation de la nouvelle réglementation sonore
AGI-SON, le Collectif des festivals, AprèsMai, CNV et SACEM

Suite à la parution du décret du 7 août 2017 s’appliquant à tous les lieux diffusant des « bruits » ou sons amplifiés, qu’ils soient clos ou ouverts, AGI-SON vous présentera en détail la nouvelle réglementation : niveaux sonores abaissés, limitation des basses fréquences, mise à disposition de protection auditives adaptées pour les publics, études d’impacts …

Intervenant(s)

Franck Boyat > AGI-SON
Jacky Levecq > AGI-SON
Angélique Duchemin > AGI-SON

Quelles formations pour quels artistes ?
SMArt FR

Formation artistique, initiale et professionelle :

– la place et le rôle de l’enseignement dans le parcours artistique professionnel ;
– statut social, droits d’auteurs et contrats d’édition, administration et gestion de projets, les grands oubliés de la formation artistique (initiale) ?
– réseaux de formation et ouverture sur les réseaux professionnels de diffusion et leurs liens avec les territoires ;
– quel avenir pour la formation ?
– quels freins à son développement ?

Intervenant(s)

Benoît Baumgartner > Le Pont Supérieur
Gaël Cordon > Le Jardin Moderne
Patrice Paichereau > SMArt / Artiste et musicien
Nicolas Bongrand > Collectif RPM

Diversité, égalité, parité
La FEDELIMA

Si la question de la parité est aujourd’hui largement posée dans le secteur culturel, et notamment celui des musiques actuelles, on ne la relie pas encore assez à la question plus globale de la diversité. Diversité des genres soit, mais qu’en est-il de la diversité des origines culturelles, de la diversité ethnique et de la diversité sociale ? A travers la présentation d’une enquête réalisée sur les permanents des lieux de la FEDELIMA et du RIF (Réseau Ile-de-France musiques actuelles), ce débat a pour objectif de creuser, dans une approche sociologique, cette notion de diversité (des permanents des lieux, mais aussi des populations).

Intervenant(s)

Hyacinthe Chataigné > La FEDELIMA
Véra Bezsonoff > La FEDELIMA
Emmanuel Parent > Université de Rennes 2
Flavie Van Colen > La Paloma
Stéphanie « Stiff » Thomas > La FEDELIMA
Federico Rinaldi > REMA
Gérôme Guibert > Docteur en sociologie

Algorithmes vs prescripteurs humains…quelle place pour les médias traditionnels face aux modes actuels de consommation de la musique ? Quelles complémentarités et impacts pour la préservation d’une réelle diversité ?
La FERAROCK

La radio est restée longtemps l’un des principaux prescripteurs en matière de découverte musicale. Les médias « traditionnels » doivent aujourd’hui partager cette fonction avec Internet et subissent de front une évolution importante des habitudes d’écoute et de consommation de la musique. Les humains dont le métier est de faire découvrir de nouveaux artistes au public (leitmotiv d’une filière entière) sont ainsi remplacés par des algorithmes toujours plus complexes qui jouent un rôle important dans l’industrie de la musique. Mais cette situation joue-t-elle en faveur d’une plus grande diversité ? L’humain a t-il encore une place dans ce débat ? Ou bien la machine sait-elle mieux que nous, et de manière plus individualisée ce qui nous correspond le mieux ?

Intervenant(s)

François Ribac > Compositeur et sociologue
Xavier Filliol > Radio 2.0, Radioline
Sophian Fanen > LES JOURS
Marc Mithouard > Radio Activ’ / FERAROCK
Maud Gari > La Felin (Fédération nationale des labels indépendants)

Culture Experience Days / Conférence performance de SARO
ADAMI

Quand la technologie rencontre les arts vivants

L’Adami a créé en 2015 le programme Culture Experience Days. Celui-ci est destiné à fédérer les communautés de la création artistique et de l’innovation technologique. Déclinés sous différents formats (weekend créatifs, ateliers, rencontres, programmation artistique…) les Culture Experience Days proposent des moments de collaboration, de partage et d’émulation collective aux communautés des artistes interprètes et des technos créatifs, pour encourager l’innovation en matière artistique afin d’inventer l’interprétation de demain.

Cette année les Culture Experience Days participent aux Trans Musicales de Rennes en organisant une masterclass avec l’artiste rennais SARO. Gagnant du Grand Beatbox Battle 2017, il est considéré comme la nouvelle référence mondiale du beatbox Loopstation. L’occasion de découvrir l’univers de SARO, entre trap, bass music et electro pop et de se laisser porter dans une autre dimension.

Intervenant(s)

SARO > Artiste multimédia indépendant et formateur

Les Trans et moi # 3 : les Trans, créateur d’émotions
L'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et l'Association Trans Musicales

Forte de son désir d’envisager les Rencontres Trans Musicales de Rennes comme lieu de partage et d’échange, l’ATM vous propose pour la troisième année consécutive, de devenir les acteurs de l’atelier participatif Les Trans et moi #3.

Partant du principe que chaque aventure festivalière est un apport personnel précieux, nous vous invitons à venir partager vos expériences de spectateur et à engager une réflexion commune sur votre histoire avec les Trans. Au cours d’un atelier ludique et instructif, venez nous dire en quoi les Rencontres Trans Musicales vous ont aidé à devenir le festivalier que vous êtes aujourd’hui, et en quoi le festival est, pour vous, un lieu de découverte et d’exploration d’émotions nouvelles. Ce temps de discussion et d’échange, organisé en deux ateliers, s’articulera autour d’un objectif commun : amener une discussion libre et spontanée entre les festivaliers. Habitué de longue date ou tout nouveau festivalier, professionnel ou amateur de musique, chaque parole compte !

Engagée dans une volonté de compréhension de ses publics et souhaitant inscrire son projet artistique et culturel dans une démarche de démocratie participative, l’ATM cherche à récolter données et témoignages afin de mieux comprendre qui sont les publics des Rencontres Trans Musicales. Ces informations serviront également à l’auto-évaluation de son utilité sociale.

Intervenant(s)

Les étudiants du Master Stratégie du Développement Culturel de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, dans le cadre du partenariat avec l’ATM sur la question des publics.

Les Trans et l’Université d’Avignon : une relation au long cours pour apprendre des publics
L’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

Qu’est-ce que les publics viennent chercher et vivre en festival ? Comment les festivaliers oeuvrent à la création de l’identité des Trans Musicales et plus largement d’un festival ? En somme : que savons-nous des publics de festival ?

Depuis 2010, les chercheurs de l’équipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias (UMR 8562) rattachée à l’Université d’Avignon et les Rencontres des Trans Musicales travaillent ensemble sur ces questions. Ce laboratoire de recherche est spécialisé dans la sociologie des publics de la culture et plus particulièrement sur la forme « festival » et ses publics (les Festivals de Cannes et d’Avignon, mais aussi les Vieilles Charrues et Lumière à Lyon).

Cette collaboration permet de dépasser les résultats des premières enquêtes quantitatives de 2003. Elle apporte des savoirs sociologiques à propos des publics des musiques actuelles qui vont au-delà du cadre idéologique et des idées reçues. Ces études sociologiques ont permis d’appréhender les questions de l’Éducation Artistique et Culturelle, des droits culturels et de l’utilité sociale au travers des expériences festivalières.

Les participants à cette table ronde seront invités à définir, à discuter et à échanger autour des enjeux d’une enquête sociologique dans le milieu culturel, en partant du rapport d’enquête des Trans 2016.

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La venue des chercheurs de l’Université d’Avignon sur les Trans est, entre autres, encadrée par le projet GaFes, engagé en 2014, qui est un programme de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche et porté par le Laboratoire Informatique d’Avignon et l’Equipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias.

Intervenant(s)

Damien Malinas > Maître de conférences en sciences humaines et sociales, Vice président culture et marques, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Stéphane Irondelle > Étudiant, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Margaux Raucoules > Étudiante, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Emmanuel Ethis > Recteur de l’Académie de Nice et chancelier des Universités, professeur des Universités, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Nathalie Cabrera > Maison Jean Vilar

Les femmes haussent le son #2 : du constat a l’action !
HF Bretagne et la FEDELIMA

Les inégalités entre les femmes et les hommes existent encore dans tous les domaines culturels. Mais le secteur des musiques actuelles est l’un de ceux où elles sont le plus flagrantes : dans les studios de répétition, sur les scènes, dans les métiers techniques, aux postes de responsabilité, les hommes occupent souvent de 85% à 90% des places.
Ce constat fait depuis quelques années, les acteurs et actrices des musiques actuelles s’engagent maintenant pour réduire ces inégalités. En confrontant la recherche aux expériences, cette table ronde a pour objectif d’échanger sur les actions concrètes à mettre en œuvre. Quels sont les freins réels à l’égalité ? Quelles actions mettre en place pour les lever ? Comment les penser pour être plus efficace ?

 

Retrouvez le compte-rendu de cette rencontre : https://hfbretagne.files.wordpress.com/2018/01/cr-table-ronde-hf1.pdf

Intervenant(s)

Marie Buscatto > Professeure en sociologie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Guillaume Lechevin > Le Jardin Moderne / La FEDELIMA
Claire Fridez > Le Moulin de Brainans
Stéphanie « Stiff » Thomas > La FEDELIMA
Lucile Rivera-Bailacq > Opale / CRDLA Culture
Véra Bezsonoff > La FEDELIMA

Pour un développement durable des artistes, quelle synergie au sein de l’écosystème musical ?
Le Pôle et la Pépinière Krakatoa

Débat proposé par Le Pôle de Coopération pour les Musiques Actuelles en Pays de la Loire dans le cadre du Tour de France du Développement d’artistes proposé par les pôles et réseaux territoriaux de musiques actuelles et leurs partenaires.

L’accompagnement et le développement d’artistes ont souvent été confrontés dans le processus d’évolution des musiciens entre lieux subventionnés et producteurs. Quand les premiers opposent aux seconds leur manque d’investissement en faveur des artistes émergents et un certain mercantilisme, ces derniers reprochent aux premiers un manque de compréhension des modèles économiques et de prise de risque…

Derrière ces assertions caricaturales, les réalités sont toutes en nuances. Il existe aussi des collaborations vertueuses entre les différents maillons de la filière, mettant en lumière la complémentarité de chacun.

Lorsque les parties mettent le projet artistique et le développement pérenne de la carrière de l’artiste au centre de leur travail, ils œuvrent ainsi pour un développement durable de la filière.

Relation à l’artiste, modèles économiques et contractuels nouveaux, complémentarités des outils, co-construction des stratégies de développement sont autant de thèmes traversant cet atelier.

Intervenant(s)

Stan Bonnin > Manager d’artistes
Yann Bieuzent > Le Pôle
Guillaume Mangier > Krakatoa
Muriel Bousseau > LMP Musique

Quel avenir pour les œuvres rares et oubliées ?
LES JOURS

L’ère du streaming a commencé et cette écoute se vend sur l’exhaustivité de ses catalogues. Mais en réalité, de très nombreuses œuvres restent absentes de Deezer ou Spotify, seul YouTube permet de les trouver. En parallèle, la bataille contre les services pirates ont eu la peau de beaucoup d’entre-eux et il est plus difficile, aujourd’hui, de dénicher certains disques qu’il y a cinq ans. On quitte l’époque où on trouvait toute la musique jamais enregistrée pour un nouveau monde de la rareté.

Intervenant(s)

Sophian Fanen > LES JOURS
Marc Maret > FIP / Ex-directeur de la discothèque de Radio France
Dominique Trémouille > I See Colors
Richard De Logu > Bug

Des emploi aidés à l'aide à l'emploi : quels leviers mettre en œuvre ?
SMA

En matière d’emploi culturel, le début du quinquennat Macron est marqué par la fin des emplois aidés, annoncée brutalement et sans concertation, au beau milieu de l’été 2017.

A cette annonce s’ajoute la mise en marche difficile du Fonpeps – le fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle – pensé par le précédent Gouvernement et dont seules 5 des 9 mesures sont aujourd’hui efficientes, avec un succès encore très timoré.

Dans ce contexte peu propice et à la veille de la renégociation de l’assurance-chômage, nous commencerons par dresser un état des lieux de l’emploi culturel – notamment grâce à l’enquête menée par l’Ufisc auprès de ses membres. Nous évoquerons ensuite les besoins des structures du secteur des musiques actuelles et enfin nous tenterons d’entrevoir des pistes de propositions répondant à nos attentes.

Intervenant(s)

Isabelle Levy > Ministère de la Culture (DGCA)
Carole Zavadski > CPNEF-SV
Philippe Gautier > SNAM-CGT
François Levalet > Les Tontons Tourneurs
Nicolas Lefèvre > La Cave aux Poètes

Festivals et développement durable, et demain ?
Le Collectif des festivals

Les acteurs culturels et notamment les festivals, prenant conscience de leurs responsabilités et des enjeux environnementaux et sociaux, sont maintenant engagés depuis de nombreuses années pour le développement durable et solidaire. Cette mobilisation est partagée par nos publics, nos partenaires et les différentes parties prenantes. Et pourtant la route est encore longue. Cette table ronde a l’ambition de croiser les regards sur ce que sera le lien entre culture et développement durable demain !

Intervenant(s)

Maryline Chasles > Compagnie Transe Express
Bénédicte Dumeige > France Festivals / Consultante en stratégie artistique et culturelle
Jean-Claude Herry > Consultant et formateur en événementiel responsable
Raphaël Roth > Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse
Stéphanie Pourquier-Jacquin > Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse

Diversité des esthétiques : vers une coopération des réseaux et fédérations musicales
La FEDELIMA et La FAMDT

Nous aborderons dans cette table ronde, co-construite avec 9 fédérations et réseaux musicaux, la question de la diversité de la création, de la diversité artistique et des esthétiques, mais également la question de la place de ces organisations et de leurs adhérents aujourd’hui : quelles dynamiques de coopération sur ces questions ? Comment l’espace « intermédiaire », entre l’économie de marché et le public, occupé par les adhérents de ces réseaux et fédérations, est-il complémentaire et nécessaire à l’ensemble du champ des esthétiques musicales en France, quelles sont les conditions de l’existence de ce tiers-espace ?

Intervenant(s)

Guillaume Lechevin > Le Jardin Moderne / La FEDELIMA
Bénédicte Dumeige > France Festivals / Consultante en stratégie artistique et culturelle
Stéphanie « Stiff » Thomas > La FEDELIMA
Bernard Guinard > La FAMDT
Julien Régi > La FAMDT
Ismael Jamaleddine > La Tempête / FEVIS
Benoît Thiebergien > Futurs Composés
Antoine Bos > Association Jazzé Croisé
Aude Chandoné > Grands Formats
Alain Loiseau > Ministère de la Culture
Marie Hédin-Christophe > FEVIS
Federico Rinaldi > REMA
Christophe Rocher > Ensemble Nautilis / Grands Formats

La ville est-elle toujours un terrain de jeu pour les créateurs ?
1D Lab et cd1d

Une réflexion collective autour des mutations urbaines, l’émergence de nouveaux modèles d’organisation ou de co-construction qui favorisent (ou non) l’émergence de la création dans des environnements numériques. Tiers-lieux, modèles alternatifs, smartcities, nouvelles expérimentations publiques… autant de nouveaux véhicules pour repenser la place de la création et des créateurs dans l’espace public, l’accès de tous à la culture et questionner la capacité des contenus et acteurs culturels à mettre en récit de façon sensible un territoire.

Intervenant(s)

Benoît Careil > Ville de Rennes
Raphaël Besson > Villes innovations / PACTE
Cédric Hardy > Direction des Affaires Culturelles, Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

La scène punk à Rennes (1976-2016)
THALIM, Intelligence des Patrimoines et l'Agence Nationale de la Recherche

Cette seizième journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016) soutenu par le CESR, THALIM et l’ANR.

Dès 1976, le punk est en France un phénomène total. La montée de sève qui propulse sur scène des groupes à peine formés et déjà « célèbres » à l’échelle de leur quartier, de leur ville ou de leur région, montre combien le mouvement ne se limite pas à un phénomène parisien, même si la capitale constitue un centre de gravité qui attire ou au contraire qui suscite méfiance et défiance. Rennes n’échappe pas à ce mouvement. Mieux, la métropole bretonne en constitue l’un des creusets. Avec l’ouverture en 1976 de la ligne Saint-Malo/Portsmouth, Londres devient plus accessible que Paris. Toute une génération de Rennais s’ouvre à l’underground londonien et tisse sa propre toile sonore, entre disquaires indépendants, premières lueurs « trans musicales » et figures de proues locales, de Frakture à Marquis de Sade en passant par Kalashnikov, puis Trotskids, Angry Rats, Tagada Jones.

Cette journée d’étude cherchera donc à questionner les enracinements rennais du punk tant au point de vue de leur singularité, de leur originalité géographique et culturelle, que de celui des influences et tensions entre centre et périphérie, voire entre régions. Il s’agira d’éclairer l’activité punk dans la ville et dans la région de Rennes (musiciens, créateurs, artistes, gens de radio, magasins de disques, organisateurs de concerts, labels, etc.), de questionner la spécificité et l’identité propre du punk rennais et de ses ancrages bretons, de susciter des études autour des transferts culturels qui participent d’une traduction du punk à l’échelle locale, voire régionale. Enfin, certains aspects comme les rivalités et porosités entre villes et réseaux de musiciens et d’acteurs (Rennes et Nantes, Rennes et Saint-Malo, Rennes et la capitale) pourront faire l’objet d’approches particulières.

Intervenant(s)

Luc Robène > P.I.N.D
Solveig Serre > P.I.N.D
Patrice Poch > Artiste
Christophe Brault > Auteur et conférencier
Marie Bourgoin > Fanzinothécaire
Thomas Lagarrigue > Association Trans Musicales
Samuel Etienne > Enseignant-chercheur – École Pratique des Hautes Etudes
Yannig Lemoullec > Professeur agrégé d’histoire-géographie et chercheur en histoire sociale du rock
Cédric Dayot > Musicien
Dominic Sonic > Artiste
Lionel Djiole > Artiste
Patrick Targazh > L’Inqualifiable
Philippe Gonin > Maître de Conférences
Christian Dargelos > Musicien
Pierre Fablet > Musicien et compositeur
Sergeï Papail > Musicien
Cassandre Dibout > Université Rennes 2
Franck Charpentier
Bruno Perrin > Musicien, Mondo Bizarro
René Gentil Aka Big René > Radical Productions
Elvire Bornand > Docteur en sociologie
Guéna
Vincent
Djavanshir N. > Photographe

« À l’Ouest rien de nouveau » (Patrice Poch)
Poch et l'Association Trans Musicales

Depuis ses 14 ans, Patrice Poch gravite dans l’univers punk-rock : Harrington et Doc Martens, guitares saturées et concerts énervés. Culture « do it yourself » et appropriation de la rue, il s’intéresse très vite au pochoir et réalise ses premiers « bombages » dès 1988. Fin 80’s, il découvre également le mouvement hip hop et le graffiti. Autodidacte, il s’investit alors dans cette nouvelle pratique et multiplie à un rythme quasi stakhanoviste les peintures sur les murs et les trains franciliens. À cette époque, l’Europe est alors le terrain de jeu d’une « internationale » du graffiti. Il voyage, se confronte à d’autres cultures et d’autres artistes.
À la fin des années 90, il opte pour un travail plus minimaliste. Privilégiant d’autres médiums, il multiplie logotypes à l’acrylique, collages in situ, pochoirs et affiches. Les références et les citations de ses interventions dans la rue sont influencées par l’imagerie punk rock. début des années 2000, il prend le parti d’une représentation de personnages à taille réelle, ouvrant un dialogue et une interaction avec le spectateur. Anachroniques, les figures qu’il représente sont les acteurs d’une scène punk 80’s dont la rue est le décor, propice à toutes les errances. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise les instantanés d’une époque révolue.

Intervenant(s)
Réunion plénière du réseau hip hop Bretagne
Le Réseau Hip Hop Bretagne

Une séance pour permettre aux acteurs de se rencontrer, d’échanger et de créer autour de la culture hip hop.

La coordinatrice du Réseau Hip Hop Bretagne, Laetitia Carpentier, profitera de ce temps d’échange pour présenter le dossier de demande de subvention envoyé à la Région Bretagne ayant pour but de financer l’événement « Réseau Hip Hop Bretagne » qui verra le jour courant 2018 et qui fédèrera un maximum de structures membres.

Nous échangerons également sur les divers points abordés durant la précédente réunion qui a eu lieu en octobre dernier à Plérin, dans les Côtes-d’Armor.

Intervenant(s)
2016

Pensé pour créer un espace d’échanges Rencontres & Débats entend mettre en lien tous ceux qui désirent prendre ensemble le temps de la réflexion.

Los de la 9ème édition, professionnels de la culture et curieux de tous horizons se réuniront autour de problématique d’actualité du secteur culturel et d’enjeux de société lors de 22 rendez-vous gratuits, en centre-ville. Cette 9ème édition proposera une variété de formats faisant de Rencontres & Débats tout à la fois un espace de formation, de sensibilisation, de présentation mais également de questionnements.

Nouvelle réglementation autour de la gestion sonore : quelles obligation ?
AGI-SON, AprèsMai, Le Collectif des festivals, Collectif Culture Bar-Bars

La réglementation autour de la gestion sonore évolue en 2017. Cette rencontre animée par AGI-SON présentera les futures obligations des lieux de diffusion.

Une évolution de la réglementation en matière de diffusion musicale est prévue en 2017 : le décret de 98 dit « Lieux Musicaux» va être modifié et donc entraîner des conséquences importantes pour les professionnels (techniques, budgétaires, formations…).
AGI-SON a participé aux débats afin de faire entendre la voix des professionnels du secteur au sein du Conseil National du Bruit qui a rendu un avis sur le projet de décret suite à l’adoption de la nouvelle Loi de Santé.

 

Intervenant(s)

Angélique Duchemin >AGI-SON

Comment soutenir l'émergence musicale sur nos territoires ?
Antipode MJC Rennes et Le Jardin Moderne, en partenariat avec la Ville de Rennes et Rennes Métropole

Les acteurs du secteur musical sont très majoritairement engagés pour soutenir l’émergence des projets musicaux sur leur bassin de vie. De la veille à la détection en passant par la mise en visibilité pour éventuellement aller vers l’accompagnement, ils se sont organisés pour certains depuis longtemps pour mener des actions partenariales sur leurs territoires (ville, agglo, département, région. À partir de trois expériences dont Horizons, nouvelle coopération sur Rennes métropole, nous tenterons de définir le rôle des acteurs professionnels et publics mais aussi les difficultés et les freins face à des usages très divers et parfois volatiles.

Intervenant(s)

Thierry Ménager > Antipode MJC Rennes (modération)
Guillaume Gonthier > La Cartonnerie
Patrick Florent > Canal B
Guillaume Léchevin > Le Jardin Moderne
Damien Maurice > Le Cargö

Rencontres entre les acteurs des musiques électroniques et la SACEM
SACEM

Présentation du premier panorama économique et culturel des musiques électroniques en France :
 150 acteurs des musiques électroniques interviewés / toutes les données accessibles recensées. Cette étude présente le poids économique du secteur, détaille les particularités des acteurs et porte à notre connaissance les enjeux liés à cette famille musicale. Elle s’élève au-dessus des courants esthétiques et n’oublie aucun aspect des cultures électroniques, en les traitant avec attention et respect égal. Un groupe de travail animé par Olivier Pellerin et Benjamin Braun, aidé des équipes de la SACEM, a piloté cette étude.

Intervenant(s)

Olivier Pellerin > Journaliste (modération)
Olivier Le Covec > SACEM
Joran Le Corre > Panoramas et Wart Music
Lucien Quesnel > SACEM
Gordon > Compositeur, DJ Electro

Les projets coopératifs dans les dynamiques d’observation
La FEDELIMA et le CNV

L’observation est depuis longtemps un enjeu de première importance dans nombre d’organisations et de structures du secteur culturel. Elle permet de récolter des données, dont le traitement et l’analyse sont soumis à des objectifs divers. La coopération entre structures et organisations sur le sujet de l’observation permet, grâce au croisement des données récoltées, d’approfondir la connaissance des fonctionnements de notre secteur. Ces coopérations sont sous-tendues par des valeurs communes, elles-mêmes fondatrices des méthodes d’observation mises en places par les acteurs. Dans cet atelier, nous proposerons de nous pencher plus particulièrement sur ces processus coopératifs, à partir de l’expérience de quelques organisations qui présenteront leurs modalités d’observation (périmètre, méthodologie, moyens humains et financiers …) et les finalités de ces travaux .

Dans un second temps, nous tenterons d’identifier des pistes d’action ou de travaux à mener en coopération pour répondre aux questions qui font jour pour le secteur culturel : comment favoriser le partage d’informations pour éviter la redondance de collecte auprès des structures ? Comment caler son périmètre de collecte d’informations en prenant en compte les sources déjà existantes et disponibles ? Comment favoriser les coopérations entre les acteurs sur l’observation dans un contexte de création de nouveaux observatoires nationaux ?

Intervenant(s)

Luc De Larminat > Opale et Centre National d’Appui et de Ressources Culture
Sébastien Berthe > CNV
Hyacinthe Chataigné > FEDELIMA
Julien Pion > FERAROCK
Vianney Marzin > Le Pôle
Nicolas Pietrzyk > DGCA (Ministère de la Culture)
Audrey Guerre > Live DMA

Technologie, travail, partage de la valeur… le collaboratif change t-il vraiment tout ?
CD1D et 1DLAB

Les termes de disruption, d’empowerment, de révolution numérique ou de blockchain envahissent de plus en plus les espaces de réflexion. Le rythme imposé par l’ère numérique, où une révolution succède à une autre, empêche souvent d’exercer une pensée critique sur les impacts et les externalités, à la fois positives et négatives, associées à une innovation (qu’elle soit technologique, organisationnelle, économique ou d’usage).

Dans la continuité historique du peer-to-peer, de nombreux échanges, transactions ou modèles mettent désormais en interaction de plus en plus directe, et de façon distribuée, des acteurs (prestataires, collaborateurs) dans de nouvelles formes d’organisation (coopératives d’activité et d’emploi, communautés).

Dans le même temps, les projets culturels viennent faire vibrer à priori une corde sensible, un engagement que l’on suppose souvent passionné et militant. La réalisation de soi, le respect des autres, l’impact réel sur la société, l’efficacité d’entrepreneur, la construction et le partage de communs sont-ils pour autant systématiques dans ces projets ? En explorant des cas d’usages autour de projets collaboratifs (qui explorent le potentiel de la blockchain, modélisent de nouvelles règles de partage de la valeur, testent de nouveaux modes organisationnels), l’idée est d’interroger, au-delà des statuts des structures elles-mêmes, les conditions de succès de projets d’intérêt collectif.

Une table ronde destinée à réinterroger de façon collective, au travers d’exemples et d’outils précis, ces nouvelles façons de penser les notions d’usages, d’échanges, de propriété ou d’organisation au sein des secteurs créatifs.

Intervenant(s)

Cédric Claquin > Cd1d et 1D Lab
Guillaume Rouyer > Commons to Commons

Le journalisme musical face aux nouvelles habitudes d’écoute
Les Jours

La musique a été très largement transformée depuis le milieu des années 90 : par la numérisation, l’accès libre et mondialisé, puis la libération des catalogues sur des plateformes de streaming qui s’imposent aujourd’hui comme des hubs où chacun vient construire son identité d’auditeur.

Mais le journalisme musical a-t-il, dans le même temps, assez changé pour accompagner cette révolution? Comment doit-il exister désormais afin d’aller chercher des internautes qui sont en même temps maîtres de leurs recherches en ligne et passifs devant l’abondance du choix?

Dans ce débat, nous interrogerons la place de la critique mais pas seulement. Nous nous demanderons ce que les journalistes ont de plus à dire que les internautes eux-mêmes, quelles nouvelles formes peuvent exister en lien avec les plateformes de streaming. Nous interrogerons le texte, les formes vidéos et le podcast.

Intervenant(s)

Sophian Fanen > Les Jours (modération)
Rachel Cartier > Deezer France
Abigaïl Aïnouz > Inrockuptibles
Olivier Pellerin > Journaliste
Jean-Vic Chapus > So Film
Théo Chapuis > Journaliste culture indépendant

Démonte le son !
ADAMI (dans le cadre des Culture Experience Days)

Cet atelier s’adresse aux artistes et aux techno-créatifs passionnés de code ou de nouvelles technologies.

1 objectif : 1 démo qui marche !

Tout le concept de cette opération est fondé sur le travail en équipe et la coopération entre les participants. Les prototypes d’objets et les mises en situation scéniques créés seront le fruit d’un travail collectif. Les équipes seront encadrés par des mentors spécialistes.

Matériel mis à disposition : MakeyMakey, arduino, lilypad, little bits, vidéo-projecteurs, kinect 360, capteurs en tout genre… et tout le nécessaire pour bricoler et prototyper !

(Cet atelier fut suivi d’une restitution publique au 4Bis/CRIJ Bretagne).

Intervenant(s)

Quentin Chevrier > Photographe Maker
Julien Dorra > Creative technologist & Community builder Prototypage
Gaëtan Hervé > Musicien / artiste numérique

Présentation du "guide pratique des visas"
Zone Franche

La loi relative au droit des étrangers en France, adoptée le 7 mars dernier et dont l’application est prévue pour la fin d’année 2016, prévoit des évolutions importantes quant à la circulation des artistes étrangers en France. L’objectif du texte législatif est d’améliorer l’attractivité de la France et la mobilité internationale.

La simplification de la procédure d’octroi de visa, préconisée par Zone Franche tout au long du débat parlementaire, prévoit une réelle avancée pour les pratiques des professionnels du secteur musical et plus largement pour toutes celles et ceux qui oeuvrent au quotidien à faire émerger et développer des artistes étrangers en France.

Le Comité Visas Artistes a décidé de réaliser son premier guide à destination des professionnels de la culture. A vocation pratique, il s’attarde sur les démarches concrètes à effectuer pour toute demande de visa pour les artistes souhaitant se produire en France. En présence de plusieurs membres du comité, nous ferons le point sur les récentes évolutions législatives et réglementaires et leurs conséquences pratiques pour les professionnels et les artistes du secteur musical.

Depuis 2009, Zone Franche pilote le Comité Visas Artistes qui regroupe de manière transversale et informelle des professionnels de terrain et des institutionnels. Il a pour but de soutenir les professionnels du secteur musical lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans l’obtention de visas et de résoudre les situations de blocages.

Intervenant(s)

Caroline Bourgine > Journaliste (modération)
Anaïs Lukacs > Mobi Culture
Thomas Laou-Hap > Zone Franche
Corinne Serres > Mad Minute Music et Zone Franche
Aurélia Bourgueil > Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International
Nathalie Berthy > Ministère de l’Intérieur
Isabelle Levy > Ministère de la Culture et de la Communication

Les clés pour bien mener les entretiens professionnels dans votre structure
SMA

L’entretien professionnel fait désormais partie des nouvelles obligations de l’employeur, depuis sa création dans la loi sur la formation professionnelle de mars 2014.

Mais que recouvre t’il réellement ? En quoi se distingue t’il de l’entretien annuel ? A quelle fréquence doit-il être mené ? par qui ? Comment et surtout quel est son apport pour une meilleure organisation du travail au sein des structures de musiques actuelles ?

Autant de questions auxquels les intervenants à cette table ronde tenteront de répondre, en vue de donner aux participants les clefs pour mener au mieux les entretiens professionnels dans leur structure.

Intervenant(s)

Gilles Garrigos > La Tannerie (modération)
Pascal Chevereau > Alter Egos
Stephanie Germain > Afdas
Angéline Barth > FNSAC-CGT & et Afdas

Existe t-il un modèle vertueux de partenariat et de collaboration entre les pouvoirs publics et les acteurs de la musique ?
Tous Pour la Musique

Peut-on penser un modèle vertueux de partenariat et de collaboration entre les pouvoirs publics (au niveau local, régional et national) et les acteurs de la musique publics et privés applicable partout et en tout lieu ?

Ces trente dernières années, la culture s’est décentralisée, comme toutes les politiques publiques… avec un renforcement du rôle des collectivités. La musique n’échappe pas à cette tendance : comment les acteurs de la musique collaborent-ils avec les pouvoirs publics ? Peut-on repartir des expériences réussies pour les appliquer ailleurs ? Comment soutenir les territoires qui sont les moins pourvus en scènes et salles de spectacle, garantir un réel maillage territorial des réseaux musicaux et préserver la vitalité de la création et des artistes locaux ?

Intervenant(s)

Mathias Milliard > IRMA (Modération)
Alain Surrans > Les Forces Musicales et Opéra de Rennes
Benoît Careil > Ville de Rennes
Yann Rivoal > La Vapeur
Bruno Lion > Tous pour la Musique
Philippe Nicolas > CNV
Catherine Saint-James > Région Bretagne
Sylvie Robert > Sénatrice d’Ille-et-Vilaine
Françoise Sourdrille > Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine

Les coopérations entre musiques du monde, musiques traditionnelles et musiques actuelles
La FEDEELIMA, FAMDT et Zone Franche

Quels apports réciproques entre musiques du monde, musiques traditionnelles et musiques actuelles ? Depuis plusieurs années, nous faisons le constat d’évolutions, de renouvellements et de décloisonnements esthétiques soulignés par des projets de coopération et de création qui rompent avec les représentations habituelles. À partir de trois projets significatifs issus de trois territoires différents, nous échangerons sur les changements à l’œuvre et les besoins de coopération dans le contexte politique, économique et social complexe que nous connaissons. Il s’agira d’explorer les enjeux esthétiques, mais également d’évoquer les enjeux politiques, économiques et sociétaux auxquels les porteurs de projets sont aujourd’hui confrontés sur les territoires.

Intervenant(s)

Anne Burlot-Thomas > MAPL
Senthil Paramalingam > YAL Productions
Mathieu Siorat > Sonambule
Florian Oliverès > Festival Détours du Monde
Mathieu Baudouin > Artiste/Musicien

Mécénat au projet artistique, une fausse bonne idée ?
SMart FR, Fondation Orange et Mécènes pour la Musique

La loi du 1er août 2003 a ouvert un champ nouveau dans la recherche de financements privés aux projets artistiques.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Beaucoup ont déchanté, certains y ont laissé leurs illusions. Quelles formes pour organiser le mécénat efficacement ? La fondation, un exemple à partager ? Un projet régional fédérateur ?

Intervenant(s)

Patrice Paichereau > SMArt / Artiste et musicien (Modération)
Aude Bruneau > Mécènes pour la musique
Pierre Bouton > Fondation Orange
Bastien Bonhoure > festival au Foin de la rue
Eva Ménard > Artiste (groupe Moongaï)
Grégoire Vaillant > Artiste (groupe Moongaï)
Alix Lecadre > SNCF Réseau
Vincent Gambert > Association Trans Musicales

Financement des festivals : faire ensemble, autrement
Le Collectif des festivals

ll y a maintenant un an, un document au nom apocalyptique a fait son apparition dans les médias : « Cartocrise, culture française tu te meurs ». Emeline Jersol, médiatrice culturelle, souhaitait alors tirer la sonnette d’alarme concernant la suppression massive des festivals et structures artistiques à l’aide d’une carte nationale interactive. Au total : 215 disparitions recensées à ce jour. Dépôt de bilan, aléas du pouvoir politique ou réel impact de la baisse des subventions publiques ? Comment interpréter un chiffre aussi percutant ?

À travers le documentaire Financer c’est pas festoche, Lucile Chambon et Sylvain Thomasson choisissent de partager un regard alternatif et optimiste en réponse à ces funestes constats.

Disparition ou adaptation, l’exemple des festivals de musique – autant impactés que édiatisés – reflète une profonde mutation en cours. Comment le Festival peut-il retrouver sa viabilité économique ? Refusant d’abandonner ces moments éphémères, les organisateurs s’orientent de plus en plus vers des modèles alternatifs pour faire perdurer leurs événements musicaux, avec une évolution marquée du « faire ensemble ». Travail d’investigation précis sur le terrain, rencontres directes avec les acteurs du mouvement en marche, Lucile Chambon et Sylvain Thomasson ont exploré les coulisses de ce changement en allant à la rencontre de plusieurs festivals d’ampleurs différentes, sélectionnés pour la pertinence de leur réactivité face aux difficultés et pour la diversité de leurs stratégies.

Pour nourrir, étayer, voire contrebalancer les propos recueillis de ce côté de la scène, ils ont également choisi de donner la parole au corps politique, économique, journalistique et aux professionnels en collaboration avec le secteur musical.

Sans imposer de recette miracle le documentaire présente des modèles alternatifs pour le financement des festivals en insistant sur la nécessité d’imaginer de nouvelles relations entre les acteurs sociétaux. Rassembler et mutualiser tous les esprits impactés par la contrainte contemporaine reflète l’argument essentiel afin d’avancer ensemble.

À la suite de la projection du documentaire, les participants seront invités à échanger, débattre et témoigner en présence des réalisateurs Lucile Chambon et Sylvain Thomasson.

Intervenant(s)

Cécile Talon > Collectif des festivals (Modération)
Emilie Cherbonnel > Collectif des festivals (Modération)
Lucile Chambon > Réalisatrice
Sylvain Thomasson > Réalisateur

Comment rendre la découverte de la diversité des œuvres et la pratique musicale accessibles à tous et faire de l’éducation musicale un véritable projet de société ?
Tous pour la Musique

La musique est encore trop souvent perçue comme une formation réservée aux enfants ou aux professionnels, alors même qu’elle constitue une part essentielle de notre patrimoine artistique et culturel et que sa pratique favorise le développement cognitif et personnel.

En France, comparativement à d’autres pays qui ont mis en place de véritables plans et moyens en matière d’éducation musicale, la musique n’occupe pas toute la place qu’elle pourrait avoir dans les cursus scolaires. Le renforcement des liens avec les établissements d’enseignement spécialisé, le déploiement d’intervenants en milieu scolaire sur tous les territoires, le soutien aux nombreux acteurs de l’éducation musicale et le potentiel de développement des pratiques musicales collectives doivent être promus.

Comment construire demain, sur tous les territoires, un véritable projet de développement de l’éducation musicale qui permette à tout-e-s, quel que soit son âge et dès le plus jeune âge, de découvrir la diversité des œuvres et la pratique musicale ?

Quels moyens au niveau des territoires, quelle impulsion et quel sens donner à l’éducation musicale et à l’action de l’ensemble de ses acteurs aujourd’hui ?

Intervenant(s)

Bruno Lion > Tous pour la Musique (Modération)
Emmanuel Ethis > Recteur de l’Académie de Nice et chancelier des universités, Professeur des universités (sociologue de la culture)
Emilie Yakich > Chantier des Francos et Francos Educ
Maxime Leschiera > Conservatoire à rayonnement régional de Rennes
Catherine Saint-James > Région Bretagne

Musiques actuelles : les femmes haussent le son !
HF Bretagne

En 2005, le ministère de la Culture engage une mission d’analyse et de propositions ayant pour objectif « une plus grande visibilité des diverses composantes de la population française et notamment des femmes dans le spectacle vivant ». Cette enquête fut confiée à Reine Prat, inspectrice générale de la création, des enseignements artistiques et de l’action culturelle au Ministère de la Culture. Ce premier rapport publié au printemps 2006 est un pavé dans la mare, le constat est sans appel. En effet, tant aux niveaux des directions, de la programmation ou encore des moyens de production, les femmes sont très en minorité et les budgets alloués aux femmes sont toujours largement inférieurs à ceux attribués aux hommes.

Depuis 10 ans, une lente prise de conscience s’est opérée, quelques mesures ont été prises mais dans les faits et les chiffres peu de choses ont bougé. Pourtant le vivier existe, puisque les diplômé.e.s des écoles d’enseignement artistique supérieur sont à plus de 52% des femmes. La musique semble être le champ artistique le plus sinistré de ce point de vue.

Au 1er janvier 2016 :

10% des SMAC ont une femme à leur direction
12% des groupes qui s’y produisent comptent parmi leurs membres une femme
4 victoires de la musique pour le meilleur album sur 48 ont été attribuées à des femmes depuis 1895.
10% de femmes fréquentent les studios de répétition.
16% de femmes parmi les sociétaires de la SACEM.
5 femmes seulement parmi les 42 programmateurs des structures adhérentes à la Fédélima.
(Sources : Observatoire de l’égalité femmes/hommes du ministère de la culture, étude fédélima et RIF)

Comment comprendre et analyser ce qui fait obstacle dans un secteur que l’on aurait pu penser plutôt favorable à l’égalité ? Quels moyens mettre en oeuvre pour sortir de cette situation ? Pour tenter de répondre à ces questions et dans l’espoir d’amorcer au niveau régional un travail coopératif sur ces enjeux dans le secteur musical, il nous a semblé important, 10 ans après ce premier rapport de Reine Prat, de poser une première pierre en proposant cette rencontre aux Trans Musicales. Nous avons invité à cette table ronde des personnes qui par leur fonction, expertise et expériences apporteront, nous en sommes sûres, de quoi nous outiller pour penser la question et passer à l’action.

Intervenant(s)

Audrey Guiller > Journaliste indépendante (Modération)
Natasha Le Roux > Musicienne & enseignante
Franck Testaert > Le Tétris
Cécile Bonthonneau > Plus Egales – Conseil, formation pour plus d’égalité

Charte de l’Éducation Artistique et Culturelle : de l’obligation d’éducation vers un droit à l’expérience esthétique pour tous
Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse

L’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) est l’une des priorités des politiques publiques actuelles. La dernière décennie a été décisive dans la création de dispositifs innovants, inventifs et porteurs de nouveaux projets pour l’EAC. La Charte du 8 juillet 2016 s’inscrit dans cette démarche volontariste et développe dix principes fondamentaux. Ce texte permet de contribuer à la constitution des aptitudes individuelles, au droit à l’expérience esthétique pour tous, tout au long de la vie, afin d’oeuvrer à l’égalité d’accès à la culture et à la démocratisation culturelle. La forme festivalière, en raison de sa temporalité, de sa territorialité et ses thématiques spécifiques, s’intègre dans cette logique. Les festivals sont des lieux privilégiés de réflexions, de rencontres et de débats durant lesquels se croisent les pratiques d’aujourd’hui et de demain.

Les participants, universitaires et professionnels des mondes culturels et éducatifs, seront invités à définir, à discuter et à échanger autour de ces enjeux culturels primordiaux.

Intervenant(s)

Elisabeth Tortorici-Kermarrec > La Carène
Corinne Poulain > Ville de Rennes et Rennes Métropole
Emmanuel Ethis > Recteur de l’Académie de Nice et chancelier des universités, Professeur des universités (sociologue de la culture)
Céline Joulin > Professeure conseiller-relais de l’Association Trans Musicales
Jean-Louis Fabiani > Directeur d’Etudes à l’EHESS (Sociologue des publics)

Le vinyle dans tous ses états
Bug et Banana Juice

Et si l’industrie du disque, à l’heure d’Internet, était sauvée par son aïeul ? Un rapport de l’organisation des professionnels américains du disque (RIAA), révélait, chiffres à l’appui, que sur les six premiers mois de 2015, la vente de vinyles avait rapporté davantage que les revenus liés à la publicité sur les plateformes de streaming. Un revenu total, entre janvier et juin, qui s’élevait à près de 200 millions d’euros, soit une hausse de profit de 52% par rapport à l’année précédente, représentant désormais 30% du volume de ventes physiques.

Le vinyle n’est plus en train de faire son retour, il est de nouveau une locomotive du music business et ne s’est jamais aussi bien porté depuis 20 ans. Mais a-t-il seulement cessé de faire partie intégrante du quotidien des passionnés de musique ? Cette table ronde aura pour objectif de passer en revue l’aspect économique en invitant des acteurs de la fabrication à la distribution mais également de mettre en exergue l’univers des collectionneurs mus par la passion et la recherche du disque rare donnant lieu à toute une économie parallèle ne produisant jamais de statistiques…

Intervenant(s)

Etienne Blin > Banana Juice (Modération)
Stéphanie Thomas > FEDELIMA (Modération)
Robert Lacire > Collectionneur
Antoine Ollivier > M Com’ Musique (fabrication et pressage de disques vinyles)
Rodolphe Guiheux > Doghouse / Bone Records

Le rock Garage

C’est grâce à Lenny Kaye que l’on découvre, en 1972, l’histoire de certains groupes américains des 60’s, réunis sous le futur patronyme de Punk-Garage. La compilation s’intitule Nuggets et est le point de départ d’une revalorisation d’un style peu vendeur, voire délaissé à l’époque du public et de la presse. Si 90% des groupes reconnus sont américains, c’est pourtant bien avec des groupes britanniques que cette histoire là commence.

L’âge d’or du rock garage va durer seulement trois ans (1965-1967) avec une liste impressionnante de références… mais cette musique si bruyante va connaître deux autres époques très fertiles : de 1977 à 1987 et de 2008 à 2015 avec une nouvelle génération, de Jay Reatard à Ty Segall.

(Rock Garage – Fuzz, Farfisa & Distortions, par Christophe brault, aux éditions Le Mot et Le Reste).

Intervenant(s)

Christophe Brault > Conférencier / Auteur

Les Trans et moi # 2
Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et Association Trans Musicales

A la différence des rendez-vous traditionnellement proposés dans le cadre de Rencontres & Débats, ce temps d’échange participatif vous propose de questionner votre rapport aux Trans et fait de vous les acteurs de la rencontre, que vous soyez public ou professionnel.

Engagée dans une démarche d’évaluation de son utilité sociale, l’ATM souhaite récolter données et témoignages afin de valider les hypothèses avancées par les 90 personnes qui ont répondu en 2014 à cette question : qu’apporte l’ATM à la société, au territoire, aux habitants, … ?

C’est pourquoi nous vous invitons à vous exprimer autour de la thématique « Les Trans tout au long de la vie ». De la découverte du festival au l’instauration d’un rendez-vous annuel, que ce soit votre première ou bien votre 38e édition, venez partager votre ressenti … ou simplement vos souvenirs !

Ce rendez-vous sera encadré par le Master Stratégie du Développement Culturel de l’Université d’Avignon dans le cadre du partenariat avec l’ATM sur la question des publics.

*S’il n’existe pas de définition unique de l’utilité sociale, on peut cependant considérer qu’elle recouvre les apports d’un projet au-delà de ses objectifs initiaux (par exemple : la cohésion sociale, la solidarité, l’épanouissement, etc …) et qu’à ce titre, elle varie d’un projet ou d’une structure à l’autre.

Intervenant(s)
Les droits culturels, fondements d'une politique démocratique
Le Réseau culture 21, l'Université de Fribourg et l'Association Trans Musicales

Le respect des droits culturels est désormais reconnu comme le cadre de référence de la compétence culturelle pour les collectivités territoriales et l’État par l’article 103 de la loi NOTRe.

Que recouvrent précisément les droits culturels ? Comment les traduire dans les politiques publiques ? Comment les acteurs culturels peuvent-ils s’en saisir ?

Les droits culturels invitent à considérer les problématiques posées à la société non plus en termes de besoins à satisfaire, mais de capacités, d’échanges de savoirs, de liens internes et externes à développer et à tisser. Ils impliquent une mise en dialogue qui reconnaît les valeurs de l’un et de l’autre, chacun étant pris en compte dans sa singularité et dans son environnement de vie. Ils permettent de reconsidérer chaque personne dans sa globalité, dans un contexte où les dispositifs tendent à la segmenter.

L’approche basée sur les droits culturels (qui sont des droits fondamentaux) induit des changements de posture professionnelle dans la manière de concevoir, construire, conduire les actions et d’être en relation aux autres. Ces changements impliquent de se former collectivement, de développer des outils d’observation appliqués à la diversité des situations professionnelles, d’analyser comme de croiser les regards sur ces analyses.

L’objectif de cet atelier est de découvrir les enjeux que recouvrent les droits culturels dans les politiques culturelles tout comme dans les projets développés par les acteurs culturels.

Comment observer et analyser sa pratique au regard des droits culturels ?
Quels sont les points de veille dont chaque acteur peut se saisir ?
Quelles sont les incidences sur le développement des co-responsabilités dans l’action publique ?

Intervenant(s)

Patrice Meyer-Bisch > Philosophe à l’Observatoire de la diversité et des droits culturels à l’Université de Fribourg
Irène Favero > Réseau culture 21
Anne Aubry > Réseau culture 21
Christelle Blouet > Réseau culture 21

2015

A l’occasion de sa 8ème édition, Rencontres & Débats donne une nouvelle fois aux acteurs la place et le temps d’interroger les problématiques en jeu dans le secteur culturel.  Et parce que la culture est l’affaire de tous, les publics sont bien sûr invités à participer.

De quoi sera-t-il question ?

Du social et des ressources humaines, largement questionnés ces derniers temps et témoins de la professionnalisation du secteur comme du besoin croissant de trouver des modèles de structuration adaptés et cohérents.

Ou encore de l’attention particulière portée aux publics, et plus généralement aux parties prenantes d’un projet : évaluation de l’utilité sociale, étude sociologique des publics, enquête sur les pratiques numériques des jeunes, potentialités du Design Thinking… Mais aussi de la notion de territoire, au regard de son influence sur la programmation des lieux ou bien au travers du label SMAC lorsqu’il s’applique à plusieurs structures.

Plusieurs rendez-vous plus techniques contribueront également à faire des Rencontres & Débats une parenthèse de réflexion et de questionnement dans un monde en profonde mutation.

La dynamo culturelle 2016 : participez à l'appel à projets culturels de Rennes Métropole avec la plateforme de financement participatif proarti
Atelier proposé par Rennes Métropole / proarti

La boîte à outils de la dynamo culturelle et du mécénat culturel participatif : les clés d’une campagne réussie ! A travers cet atelier pratique, proarti propose de vous expliquer les fondamentaux du financement participatif et de vous présenter l’édition 2016 de la dynamo culturelle.

Cet atelier sera l’occasion de vous expliquer le fonctionnement du mécénat culturel et du financement participatif, de vous donner les clefs de réussite pour vos campagnes, et surtout de vous présenter la nouvelle édition de la dynamo Culturelle, dont les campagnes seront lancées en 2016. Des témoignages de porteurs de projets qui ont réussi leurs collectes lors de l’édition 2015 de la dynamo Culturelle viendront illustrer le propos.

Voici les thématiques qui seront abordées :
> les fondamentaux du mécénat culturel participatif
> le fonctionnement de la dynamo Culturelle avec Rennes Métropole
> pourquoi faire appel au financement participatif ?
> quelles campagnes pour quels projets ?
> les clefs d’une campagne réussie

Intervenant(s)

Marie Tretiakow > proarti
Quentin Mercier > proarti
Yannick Raffenel
Eric Gouzannet > En Roue Libre
Cécile Bizot > Rennes Métropole

Le journalisme musical est-il devenu de la communication ?
Débat proposé par Les Jours

Avant son lancement public, le nouveau média en ligne Les Jours s’interroge sur la place, le rôle et le modèle économique du journalisme musical aujourd’hui.

Toujours fragile, la presse musicale se trouve aujourd’hui confrontée à une équation complexe: faire exister le journalisme et la critique pour des lecteurs très volatiles, tandis que la communication des artistes est de plus en plus verrouillée et que des marques deviennent productrices d’événements et de contenu éditorial. Comment conserver son indépendance dans ce paysage ?

Intervenant(s)

Josephine Huon de Penanster >BETC Pop
Alexis Bernier >Tsugi
Matthieu Conquet > France Culture
Sophian Fanen > Les Jours
Anatole Amavi > Modzik

Designthinking, innovation par les usages : de nouvelles pistes pour penser la médiation numérique
Table ronde proposée par CD1D, 1D-Lab et l’Université d’Avignon

Le designthinking tend à placer l’humain et le retour des usagers au cœur de l’innovation. A l’heure où les outils collaboratifs se démocratisent et où le numérique facilite l’échange, comment, en tant qu’acteurs culturels, interagir avec ses usagers, et surtout construire une offre en concertation avec ceux-ci ?

Nombreux sont les acteurs culturels qui doivent aujourd’hui gérer, piloter, animer ou stimuler des communautés d’usagers. Si les réseaux numériques facilitent grandement la gestion de ces enjeux, ils sont loin de les réduire à des démarches mécaniques. Beaucoup d’acteurs continuent de définir leurs « offres culturelles » de façon descendante et sans forcément chercher à faire participer et contribuer ceux à qui ils s’adressent. Loin de chercher toutes les réponses dans une vox populi, Il existe pourtant de nombreuses approches et méthodologies collaboratives qui permettent de renforcer l’intelligence collective autour de ces enjeux de médiation ou de prescription : design d’audience, innovation sociale, ateliers de créativité, etc. L’idée de cette table ronde était donc de réunir des acteurs de la formation, de la médiation et du design afin d’explorer plusieurs cas concrets et tenter d’essaimer chez les acteurs de la culture ces nouvelles approches.

Intervenant(s)

Lucas Linarès > Etrange Ordinaire
Laurent Noblet > Médiathèque départementale du Morbihan
Raphaël Roth > Université d’Avignon
Cédric Claquin (modération) > CD1D

Assurance chômage : la détermination des droits et l'indemnisation en cas de reprise de travail ne relevant pas du cinéma-spectacle
Temps d’information proposé par Pôle Emploi

Pôle Emploi apporte un éclairage sur le mécanisme d’attribution des droits, pour les intermittents du spectacle en cas de travail relevant de règlements différents.

Les intermittents du spectacle, en plus de leurs activités habituelles, ont parfois des périodes de travail ne relevant pas du cinéma-spectacle. dans ces conditions, l’examen nécessite la mise en œuvre de règles de coordination spécifiques afin de déterminer le règlement à appliquer. Ces dispositions sont présentées et illustrées avec des exemples.

i – l’examen des demandes à la fin des droits Are A8/A10

1 – tous les contrats relèvent des annexes 8 et 10
2 – des contrats relevant de règlements autres qu’a 8 et a10 sont présents
3 – L’articulation des droits

ii – les incidences des périodes ne relevant pas du cinéma-spectacle

1 – Une activité est en cours à de l’étude des droits
2 – Une activité d’enseignement est en cours à l’étude des droits
3 – La condition d’affiliation est remplie au titre de plusieurs règlements
4 – La condition d’affiliation est remplie uniquement au titre du règlement général
5 – Le dépôt de la demande a été différé
6 – La condition d’affiliation est remplie au titre de la clause de sauvegarde
7 – Un emploi a été quitté volontairement

iii – le droit d’option en cas d’indemnisation au régime général

1 – Les conditions du droit d’option
2 – Exemple

Intervenant(s)

Jacques Geay >Pôle Emploi

Lieux de musiques actuelles : quelle prise en compte du territoire dans la programmation ?
Table ronde proposée par le FEDELIMA

Comment est construite la programmation d’un lieu de musiques actuelles ?
De quoi est elle le reflet ? De la diversité et de la vivacité des acteurs de musiques actuelles sur un territoire ? D’une tendance éditoriale ou couleur musicale liée à l’histoire du lieu, à son mode de programmation ? Comment les contraintes, financières, partenariales, territoriales, artistiques et techniques sont elles prises en compte dans l’élaboration de cette programmation ?

Pour mieux comprendre et analyser la construction d’une programmation musicale, qui peut sembler répondre autant à une subjectivité esthétique qu’à des déterminants factuels, la FeDeLIMA propose un temps d’échange et de débat illustré par l’analyse d’un territoire.

Intervenant(s)

Yann Rivoal > La Vapeur
Jean-Christophe Aplincourt > Le 106
Jean-François Burgos >FNCC
François Jolivet > Les 4 écluses
Jean Michel Bronsin >Aeronef
Hyacinthe Chataigné >FEDELIMA
Stephanie Thomas> FEDELIMA
Yann Hauvet AGDL >Production
Leffure Nicolas >Cave aux poètes
Julien Guillaume> Le Grand Mix

L'utilité sociale des festivals : retour sur l'évaluation de 8 festivals bretons
Restitution proposée par le Collectif des Festivals

Si nous avons les outils pour mesurer les impacts économiques et environnementaux d’un festival, qu’en est il de son impact sur les publics, les équipes, les artistes et la société ?

Partis du constat qu’ils avaient des difficultés à rendre compte des actions touchant les participants, à les valoriser et à dépasser les simples constats chiffrés ou les observations subjectives, des festivals engagés dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale en Bretagne se sont penchés sur la question de l’évaluation de leurs actions sociales et culturelles.

Depuis 3 ans, huit festivals du Collectif sont ainsi accompagnés dans le cadre d’un dispositif local d’accompagnement (dLa) par Hélène Duclos, spécialiste de l’évaluation de l’utilité sociale.
Une première phase de travail en 2012 leur avait permis de construire ensemble un référentiel commun d’évaluation de l’utilité sociale des festivals.

Depuis, avec le concours de ses parties-prenantes (équipes, partenaires, publics…), chacun a adapté ce référentiel à son projet culturel, construit de nouveaux indicateurs et réalisé sa propre évaluation. Faisant suite à une première restitution aux Trans 2012, cette rencontre permettra de revenir sur cette démarche singulière et de présenter les premiers résultats des analyses.

Intervenant(s)

Hélène Duclos > TransFormation Associés
Maryline Chasles > Collectif des festivals
Émilie Cherbonnel > Collectif des festivals
Erwan Gouadec > ATM
Aurélie Macé > CRIJ Bretagne
Michel Magne > Festival de Burgeles
Paul Terral > Bordées de Cancale
Claude Berceliot >Le Grand Soufflet
Florie Gilles > Les Tombées de la Nuit
Caroline Bochu >Le Grand soufflet
Gwendal Chevalier > La Gallésie en Fête
Céline augé > Les Tombées de la Nuit
Katie Garans > Festival Mythos

SMAC de territoire : 1er état des lieux
Table ronde proposée par la FEDELIMA, l’Association Trans Musicales, le Jardin Moderne et Antipode MJC

En août 2010, un nouveau label d’Etat est créé : les scènes de Musiques Actuelles.

Ce label a la particularité de pouvoir être attribué à une ou plusieurs structures qui coopèrent alors pour répondre collectivement à des enjeux communs. Quelle est aujourd’hui la réalité de ces sMAC de territoire ? Quelles sont les spécificités de leurs projets et de leurs actions ?

Les scènes de Musiques Actuelles ont émergé sur tout le territoire souvent à l’initiative d’acteurs associatifs, reconnues par la puissance publique en particulier que l’Etat a officialisé en label sMAC.

Depuis quelques années, des structures expérimentent une forme de labellisation portée par plusieurs acteurs culturels sur un même territoire. Dans une dynamique de concertations et de coopérations, mais également du fait de contraintes économiques, le secteur des musiques actuelles a développé, à l’initiative des acteurs eux-mêmes ou de l’Etat et des Collectivités Territoriales, des sMAC dites de « territoires » comprenant un ensemble d’acteurs œuvrant en coopération et porteurs à ce titre, de manière collective le label.

Si chaque “sMAC de territoire” est née d’une histoire différente, il s’agit ici à partir de différents cas, de dresser un premier état des lieux de ces formes de coopération, en tentant de mettre en avant les éléments qui ont pu faciliter ou au contraire freiner la démarche, d’observer leur fonctionnement actuel, et de mesurer les premiers effets.

Intervenant(s)

Marie Le Moal > SMAC d’agglomération bordelaise
Ludivine Chopard >SMAC 07
Jean – François Burgos > FNCC
Guillaume Lecheven >Jardin Moderne
Véra Beznonoff > FEDELIMA

Petites structures de musiques actuelles : comment permettre le dialogue social ?
Table ronde proposée par le SMA

Bien que contraint par le contexte économique et animé par des engagements passionnels, notre secteur ne peut ignorer la nécessité de structurer le dialogue social au sein de ses entreprises. Comment le mettre en œuvre dans de micro-dimensions avec le règne de la polyvalence et des plans de carrières incertains ?

Au delà de sa dimension normative, le dialogue social recouvre des réalités bien différentes. dans un secteur animé par des engagements passionnels, il vise à réguler les relations entre employeurs et salariés alors que le contexte économique est particulièrement tendus et que le travail s’intensifie.

Entre difficultés à mobiliser autour d’un concept parfois vu ou vécu comme “clivant”, alors que le “management participatif” revendique une approche différente des relations hiérarchiques, ou que l’accord interbranche sur la qualité de vie au travail appelle à la création de nouveaux espaces de discussion sur le travail, la question de la mise en œuvre concrète du dialogue social dans les TPE doit être soulevée. C’est ce que nous ferons….

Cette table ronde propose d’aborder le sujet à partir de témoignages et d’analyses afin d’identifier les outils et modes de management à construire.

Intervenant(s)

Gille Garrigos > La Tannerie
Aurélie Hannedouche> SMA
Pascal Chevereau > Alter Ego
Justine Le Joncour > Armada Production
Angeline Barth > FNSAC – CGT
Anne Burlot-Thomas MAPL > Le Manège

Ce que les festivals font au numérique
Table ronde proposée par l’Université d’Avignon et Le Pôle

Depuis le début des années 1990, l’Équipe Culture et Communication du Centre Norbert Elias observe, à la loupe, les festivals et leurs publics. Avignon, Cannes, et plus récemment Les Vieilles Charrues, les Rencontres Trans Musicales ou le Festival Lumière de Lyon sont des terrains d’enquêtes riches pour les chercheurs du Centre, permettant la réalisation de publications scientifiques qui alimentent la définition de la forme festival.

Parce qu’ils sont définis par un temps et un espace limités, les festivals sont des lieux privilégiés d’observation du monde social. Ils offrent un « effet loupe » qui permet de voir, voir mieux, voir autrement, voir pire, voir plus, voir plus ou moins, voir plus vite, voir le visible et l’invisible, voir au travers ou au détour, voir ce qu’il ne faut pas voir, voir comment les autres voient, se voir, revoir, se revoir, ne pas avoir pu voir, authenticité du voir, percevoir cette « vérité aveuglante » du voir : ils reconstruisent chaque année une véritable écologie du voir, saturée de symboles, qui recouvrent une grande partie de la ville et qui semblent en délimiter les frontières, mais aussi le temps de l’action.
Les festivals sont à ce titre les lieux privilégiés de l’observation des technologies numériques, depuis les pratiques qu’en ont les festivaliers, jusqu’aux expérimentations qu’autorise le dispositif festival.

Cette table ronde est donc l’occasion de parcourir ensemble plusieurs cas observés dans le cadre du projet “Galerie de Festivals” financé par l’Agence nationale de la Recherche, en vue d’explorer “ce que les festivals font au numérique”.

Intervenant(s)

Emmanuel Ethis > Académie de Nice
Haut conseil de l’Education Artistique et Culturelle et Institut Supérieur des Techniques du Spectacle
Damien Malinas > Université d’Avignon
Georges Linarès > Université d’Avignon
Olivier Allouard > Cabinet d’étude et de sondages GECE
Virginie De Crozé > Festival d’Avignon
Claire Hannecart > Le Pôle

Les Trans et moi
Atelier participatif proposé par l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse et l’Association Trans Musicales.

L’Université d’Avignon, en partenariat avec l’ATM, vous propose de participer à un temps d’échange convivial afin de questionner votre rapport aux Trans. Ce rendez-vous participatif fait de vous les acteurs de la rencontre, que vous soyez public ou professionnel, et viendra alimenter le travail mené par l’ATM sur l’évaluation de son utilité sociale.

Intervenant(s)
Goûts musicaux et modalités d'écoute des jeunes à l'ère numérique : évolutions des pratiques et enjeux de santé publique
Conférence proposée par Le Pôle et AGI-SON

Où se rendent les jeunes en 2015 pour voir des concerts ? Pratiquent-ils eux-mêmes la musique ? Comment l’écoutent-ils en termes d’intensité et de volume ? L’évolution de ces pratiques présentent-elles des risques pour leur santé ? Une récente enquête menée par Le Pôle auprès de 2200 jeunes permet de répondre à ces questions, les résultats et les enjeux qu’ils soulèvent seront présentés lors de ce temps d’information.

Les goûts musicaux des 12-19 ans et leur façon d’écouter la musique ont largement évolué par rapport aux pratiques de leurs aînés. Une enquête réalisée auprès de 2 200 jeunes en 2014 aborde leurs goûts musicaux mais aussi leurs habitudes de sorties, leurs pratiques instrumentales, leurs modes de consommation de la musique, et enfin examine leurs rapports aux risques auditifs.

Grâce à une précédente enquête permettant des comparaisons dans le temps, ces nouvelles données viennent éclairer l’évolution des pratiques de la jeunesse. Et si l’on dénote une montée de l’éclectisme des goûts musicaux grâce à une grande accessibilité à la musique permise par le numérique, cela s’accompagne d’écoutes intensives et à des volumes importants, posant question aux professionnels de la santé et de la musique.

Intervenant(s)

Claire Hannecart >Le Pôle
Emmanuel Bois > Le RIF + Agi-Son
Gérôme Guibert > Université Paris III Sorbonne Nouvelle
Jacquelin Roussel > Peace & Lobe / Mus’Azik

Économie sociale, secteur culturel et créatif : vers une nouvelle forme d'entreprenariat social en France
Table ronde proposée par SMArt

Comment faire de la culture un secteur économique porteur d’innovation sociale, créateur d’emplois, facteur de cohésion sociale en France et en Europe ? Comment ne pas aliéner la qualité des projets culturels – dont le pouvoir artistique et sociétal prime sur le reste – en les propulsant dans une dynamique entrepreneuriale ? Et si la culture devenait un quatrième pilier du développement durable à côté du social, de l’économie et de l’environnement ?

L’entrepreneuriat social semble être devenu une nouvelle figure… mais de quoi ? De l’action culturelle et/ou sociale ? Du développement durable, social et solidaire ? Ou tout simplement de l’entrepreneuriat lui-même ?
Derrière cette figure se trouve en embuscade deux escouades : celle du marché, prête à recycler dans le capitalisme les forces de changement qui se profilent, et celle des transformations sociales et économiques qui s’inventent sur le terrain.

Dans le domaine de la culture, une deuxième partition vient compliquer la donne : le passage « entrepreneurial » exacerbe les tensions entre les « gros » opérateurs, privés ou institutionnels, dont les publics sont des consommateurs, et la multitude des acteurs proches du terrain, individuels, en micro- collectifs, en associations, dont les publics sont les partenaires.
Prenons l’occasion de ces trans Musicales 2015 pour vagabonder ensemble dans ces nouveaux paysages mouvementés

Intervenant(s)

Roger Burton > SMArt
Alexandra Mathiakh > Collectif Tomahawk / Musicienne
JC Querrien > Tomahawk
Emilie Pelletier > SMArt
Grégory Huchon > CRESS (Chambre Régionale d’Economie Sociale et Solidaire)
Patrice Paichereau > SMArt

2014

Les incertitudes de cette rentrée 2014 renforcent l’urgence de la réflexion collective autour de ce que peut être notre avenir commun. Chaque année, Rencontres & Débats invite à partager les expériences.

Confronter les points de vue, faire émerger le « pourquoi du comment », et interroger le rôle de ce secteur et les fonctions de ses acteurs.

Parenthèse de questionnements dans un monde en bouleversement, Rencontres & Débats entamera ainsi sa 7ème édition pour donner aux acteurs la place et le temps d’interroger les problématiques en jeu dans le secteur culturel, mais aussi la possibilité au public de s’en saisir et d’apporter leur réflexion, d’y participer depuis leur endroit.

Territoire : lieux et festivals en cohabitation, quelles complémentarités, quels modes de coopération ?
Table ronde proposée par la FEDELIMA et le CNV

La temporalité différente qui régit un lieu (travail à l’année, permanent, au plus proche des besoins des populations) et un festival (évènementiel concentré sur quelques jours, axé principalement sur la diffusion) peut laisser penser que l’action du lieu et l’action du festival ne convergent pas. Pourtant, sur un même territoire, le travail réalisé par ces deux entités participe d’une cohérence naturelle, en mettant en lumière la capacité du dit-territoire à s’inscrire dans un intérêt général pour les musiques actuelles.

Comment lieux et festivals se complètent et coopèrent pour un développement territorial en faveur des musiques actuelles? A travers plusieurs exemples, nous nous attacherons à comprendre le lien qui unit lieux et festivals sur un même territoire, dans une perspective de développement territorial en faveur des musiques actuelles qui prenne en compte les dimensions artistiques, culturelles, économiques et politiques.

Intervenant(s)

Anne Burlot-Thomas > Musique au Pays de Lorient / Festival Les Indisciplinés
David Demange Moloco > Pays de Montbéliard / Impetus Festival / Festival Generiq
Bastien Perez > Festival Musicalarue
Fabien Deplan > Festival Le Rock dans tous ses Etats / Salle de spectacle l’Abordage
Hedi Hassouna > Jean-François Paux CNV
André Cayot > DGCA Ministère de la Culture et de la Communication

L’intermittence : décryptage et enjeux du conflit
Table ronde proposée par le Collectif des Festivals

Au printemps 2014, les conditions d’indemnisation des intermittents du spectacle (relevant des annexes 8 et 10 du régime général) ont été renégociées par l’UNEDIC et agréées par l’Etat. Différentes formes de manifestations et d’actions ont suivi au cours de l’été, organisées autour de collectifs et de coordinations d’intermittents et précaires.

Basée sur la solidarité interprofessionnelle, la défense portée par les travailleurs du spectacle n’est pas uniquement au profit du secteur artistique et culturel, mais s’entend « pour tous », intérimaires, précaires, chômeurs actuels et en devenir y compris.

Cette rencontre, construite autour du sociologue Mathieu Grégoire et de collectifs d’intermittents, vise à faire le point sur les grandes lignes de la dernière réforme de l’assurance chômage du 22 mars 2014.

A l’heure où la mission de concertation doit rendre ses propositions pour fin décembre, où en est-on de la situation ? Comment se poursuit la contestation du côté des intermittents ?

Parmi les organisations qui font entendre leurs propositions pour une réforme juste et soutenable, l’UFISC nous invite à mettre en perspective cet accord avec le modèle social européen et les principes de solidarité.

Intervenant(s)

Chloé Langeard >Université d’Angers
Hélène Crouzillat > Matermittentes
Yann Kerrien > CIP Bretagne
Arnaud Stephan
Laura Aufrère UFISC

L'impact de la réforme territoriale sur la structuration des acteurs culturels dans les territoires
Table ronde proposée par la FEDELIMA et l’UFISC

Dans notre société en profonde transformation, la place des arts et de la culture est interrogée. Dans un contexte désormais européen, la réforme des collectivités territoriales doit nécessairement s’articuler avec l’enjeu européen et la mise en œuvre de la nouvelle politique de cohésion économique, sociale et territoriale de l’union (fonds structurels).

Nous devons avoir une vision d’ensemble de ces mouvements, pour comprendre comment et de quelle façon les acteurs culturels peuvent s’en saisir dans leur quotidien.

Quelle (s) prise (s) en compte des pratiques de coopération et de solidarité dans le champ culturel ? Quel(s) accompagnement d’une autre forme de développement économique et social ? Quelles manières de travailler mais également de construire de nouveaux espaces de gouvernance pour réinventer des politiques culturels ? Quelles incidences sur l’organisation de nos systèmes démocratiques, en particulier pour les arts et la culture ?

Aussi, après une conférence introductive permettant de présenter ces mouvements, nous proposerons une mise en perspective à travers plusieurs témoignages (élus, techniciens, acteurs et chercheurs) permettant de mettre en lumière les conséquences et les possibles qu’ouvrent ses réformes sur les projets et initiatives artistiques et culturelles.

Ces échanges seront complétés et mis en discussion en interaction avec le public.

Intervenant(s)

Alban Cogrel > UFISC
Stéphanie Thomas > FEDELIMA

Prévention des risques psycho-sociaux : comment mieux vivre le travail dans une boite à musique ?
Table proposée par le SMA

Alors que les enjeux autour de la gestion des ressources humaines se font de plus en plus présents dans le secteur des musiques actuelles, la notion de risques psycho-sociaux (RPS) reste encore méconnue et surtout mal-traitée. Cette table ronde proposera donc un tour d’horizon de la question et de la manière de l’appréhender de façon lucide et constructive.

Stress au travail, burn out, harcèlement, souffrance, … Loin des clichés à paillettes et champagne, le quotidien d’une équipe en production peut devenir anxiogène. Si la dynamique de groupe soutient l’effort collectif important qui permet de donner vie à un projet de musiques actuelles en ces temps difficiles, le vivre ensemble n’est jamais simple. En abordant le thème de la prévention des risques psycho-sociaux (RPS) il s’agit de dédramatiser des situations qui peuvent le devenir, d’échapper aux discours moralisateurs et aux postures toutes faites pour aborder clairement de quoi on parle et comment on peut tenter de s’en prémunir.

Face à ce qui constitue désormais un véritable fait de société, il convient de ne plus se réfugier derrière les a priori ou s’imaginer que cela ne concerne que les autres. A l’heure où les frontières entre vie publique et vie privée deviennent floues, où les injonctions des financeurs nous poussent à faire toujours plus avec toujours moins, où la performance économique peut primer sur la protection sociale, où les difficultés des entreprises y fragilisent l’emploi et où la peur du chômage panique ; tout semble concourir pour que les conditions de travail, de vie au travail pourrait-on dire, se dégradent inexorablement. La présence de « risques » psychosociaux est bien réelle et la vague de suicides médiatisée fut l’occasion d’en prendre conscience. Comme le dit Marie Pezé, psychanalyste et docteur en psychologie initiatrice de la première consultation « Souffrance au travail » en milieu hospitalier : « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés ». Les structures culturelles n’échappent hélas pas à ce danger.

Sans jamais perdre de vue les enjeux concrets pour les structures et leurs salariés, cette conférence se veut un questionnement sur les réalités des RPS et un tour d’horizon sur la manière d’aborder cette problématique dans une démarche responsable mais aussi pragmatique et sans complaisance. Une approche à relier avec une gestion des ressources humaines et des relations dans l’entreprise en phase avec les valeurs véhiculées par nos adhérents.

Intervenant(s)

Florent Arnaud > ARACT Bretagne
Céline Geran > Psychologue du travail

La gouvernance dans les associations culturelles : comment faire équipe ?
Table ronde proposée par le Collectif des Festivals

« La gouvernance consiste en l’ensemble des mécanismes permettant un alignement du fonctionnement de l’organisation sur les objectifs et les valeurs du projet associatif ». Définition de Jean-Louis Laville et Christian Hoarau dans La gouvernance des associations

 

Au sein des structures culturelles, un certain nombre d’acteurs œuvrent ensemble, au gré des saisons et des événements. Salariés ou non, permanents et vacataires, la liste est longue : bénévole, administrateur, permanent, CDD de renfort, intermittent, stagiaire, emploi aidé, service civique, bénévole ponctuel, auto-entrepreneur…

Si les associations culturelles se développent et se professionnalisent, la question du management et de la gestion des ressources humaines reste encore difficile à aborder et à expliciter dans un secteur historiquement construit avec l’énergie de ses militants.

Au-delà des différentes relations contractuelles qui lient chaque individu à la structure, ce sont les modes de gestion et de gouvernance dans les organisations culturelles qui doivent nous interroger. Avec des degrés d’implication et d’engagement aussi divers, comment assurer la bonne conduite du projet et organiser son partage ?

A travers les observations d’experts et des témoignages d’acteurs, nous tenterons d’apporter un éclairage sur les différents types de gouvernance existants dans le secteur culturel et sur leurs évolutions.

Plus largement, il s’agira d’aborder la question de la cohérence, de l’alignement entre les valeurs portées par les associations culturelles et les choix d’organisation de l’activité, les effets induits sur les équipes….

Intervenant(s)

Carole Le Rendu-Lizée – Enseignante chercheuse / Audencia Nantes
Rachel Cordier AGEC : Acquitaine Groupement d’Employeurs Culture
Eddy Pierres:  Wart
Vincent Cabioch Compagnie: Impro Infini / Université UBO
Ophélie Hiron : Association Le Jazz et la Java

Territoire : lieux et festivals en cohabitation, quelles complémentarités, quels modes de coopération ?
Table ronde proposée par la FEDELIMA et le CNV

La temporalité différente qui régit un lieu (travail à l’année, permanent, au plus proche des besoins des populations) et un festival (évènementiel concentré sur quelques jours, axé principalement sur la diffusion) peut laisser penser que l’action du lieu et l’action du festival ne convergent pas. Pourtant, sur un même territoire, le travail réalisé par ces deux entités participe d’une cohérence naturelle, en mettant en lumière la capacité du dit-territoire à s’inscrire dans un intérêt général pour les musiques actuelles.

Comment lieux et festivals se complètent et coopèrent pour un développement territorial en faveur des musiques actuelles? A travers plusieurs exemples, nous nous attacherons à comprendre le lien qui unit lieux et festivals sur un même territoire, dans une perspective de développement territorial en faveur des musiques actuelles qui prenne en compte les dimensions artistiques, culturelles, économiques et politiques.

Intervenant(s)
Le modèle coopératif dans le spectacle vivant : une alternative à l'entreprenariat classique ?
Table ronde proposée par SMArt

Les structures de type SCOP, SCIC, CAE gagnent peu à peu du terrain dans le secteur culturel ; elles restent cependant minoritaires vis à vis des structures associatives.

Malgré tout, ces nouveaux acteurs ne bénéficient pas d’une reconnaissance similaire de la part des pouvoirs publics et sont le plus souvent seuls dans leur objectif de développement d’un entrepreneuriat social et solidaire.

Reste que, à l’heure où les coupes budgétaires sont de plus en plus importantes et viennent mettre à mal l’économie des micro structures traditionnelles, outre les difficultés managériales qu’elles connaissent en interne, le modèle coopératif semble pouvoir constituer une certaine alternative mutualisée et collaborative, un nouveau modèle d’acteur culturel à reconnaître, dans l’échiquier des politiques publiques.

Dans un contexte de réforme territoriale et de réductions drastiques des budgets, il semble ainsi pertinent de comprendre le fonctionnement de ces structures coopératives, des solutions qu’elles peuvent apporter et de mettre au clair les difficultés qu’elles rencontrent en terme de relations avec les collectivités.

Intervenant(s)

Sandrine Barret >Artcoopetc
Fred Calvez > Chrysalide
Isabelle Mérand > Les Gesticulteurs
Patrice Paichereau > SMArt
Gilles Grall  > Syndicat de Bretagne des Artistes-Musiciens-CGT
Martin DelatteW >Urscop Bretagne

L'indépendance : une valeur d'avenir pour la création ?
Table ronde proposée par CD1D

L’indépendance : statut choisi ou imposé ?

À l’heure où la tendance est au divertissement et à l’image plutôt que du côté de la création, les artistes tendent à se tourner vers l’indépendance et devenir de véritables entrepreneurs. De la production à la diffusion, ils rassemblent les énergies et les compétences pour assurer les différentes étapes qui entourent la création.Plus proche d’un modèle artisanal, le développement du « Do It Yourself » place le rapport humain au centre des préoccupations.

>Quels sens communs unissent ou non les créateurs indépendants ?
> Quel impact peut avoir cette notion sur le travail artistique ?
> La créativité et l’innovation viennent-elle d’avantage des secteurs alternatifs ?
> Comment, en s’appuyant sur la médiation culturelle, valoriser les productions indépendantes et inciter à la découverte de nouveaux artistes ?

Autant d’interrogations sur lesquelles un panel d’invités viendra échanger.

Intervenant(s)

Patrick Florent > Canal B
Cédric Claquin > CD1D
Philippe Melquiond > La Rumeur

2013

Désireuses d’ouvrir une brèche dans le quotidien, les Trans proposent une parenthèse pour prendre de la distance, explorer les possibles et se nourrir de la réflexion collective. Nous récréons un espace de réflexion et d’analyse de ce qui se joue dans le secteur culturel, témoignant des mutations profondes qui sont aujourd’hui à l’œuvre.

Problématiques d’actualités et enjeux d’avenir seront ainsi questionnés sous la forme de conférences et débats proposés par des acteurs structurants du secteur. La diversité des points de vue, la discussion et l’échange seront une fois de plus mis à l’honneur.

Intermittents du spectacle, règles d'indemnisation et cumul d'activité
Table ronde proposée par Pôle Emploi Spectacle

1 – La détermination du droit ARE A8/A10
1.1 La fin de contrat de travail retenue
1.1.1 En situation d’admission
1.1.2 En situation de réadmission
1.2 Les périodes prises en compte
1.3 L’incidence des périodes de travail exercées dans un autre régime (hors A8/A10)
1.4 La mise en œuvre du Fonds de Professionnalisation et de Solidarité

2 – Le cumul des allocations ARE A8/A10 avec une activité professionnelle
2.1 Les déclarations à effectuer
2.2 La règle de cumul
2.3 Le cumul avec les activités professionnelles salariées
2.4 Le cumul avec les activités professionnelles non salariées

3 – Questions – Réponses.

Intervenant(s)

Jacques Geay > Pôle emploi
Yann Gaudin > Pôle emploi

Twitter pour les musiciens et les organisateurs de concerts
Atelier proposé par La Cantine Numérique

Dans le cadre des Transmusicales de Rennes, la Cantine vous propose un atelier « Twitter pour les nuls » dédié aux musiciens et organisateurs de concerts. Vous travaillez dans l’univers de la musique ou de la culture et vous souhaitez appréhender rapidement les codes pour commencer à utiliser Twitter pour promouvoir vos événements et valoriser vos actions ? Cet atelier d’initiation est pour vous.

Programme
– présentation de Twitter, de sa grammaire et du « fonctionnement » de la Twittosphère
– les stratégies pour valoriser ses contenus sur Twitter
– mise en pratique : votre compte, vos premiers tweets, votre plan de communication
– panorama de bonnes pratiques dans l’univers de la musique

Intervenant(s)

Anthony Chénais journaliste multimédia, la Cantine Numérique

Economie(s) des scènes de musiques actuelles, échange à partir des données budgétaires de lieux de petite et moyenne jauges
Table ronde proposée par le CNV et la FEDELIMA

En prolongement des études réalisées par le CNV et la Fedelima sur la diffusion des salles de spectacles de petite et moyenne jauges, cette table ronde vise à apporter des éléments de réflexion sur l’économie globale des structures qui gèrent ces lieux de musiques actuelles et de recueillir les avis et réactions des professionnels et collectivités présents.

A partir des données collectées auprès de  80 exploitants de salles, un premier éclairage sera fait sur l’activité de diffusion en 2012 et de son évolution sur 3 ans (entre 2010 et 2012).

Puis, seront abordés la structure et l’évolution des budgets : ressources propres et financements publics des différents échelons territoriaux (Villes, Agglomérations, Régions, Départements, Etat, Europe), sous l’angle des catégories de lieux (en fonction de leur jauge et de leur implantation).

Enfin, le modèle économique des scènes de musiques actuelles sera confronté à celui observé dans quelques pays européens et en particulier au Danemark (Live DMA).

Intervenant(s)

André Cayot Ministère de la Culture
André Cayot Ministère de la Culture
Philippe Berthelot Fédélima
Djamila Slimani Pôle innovation et solidarité, Lorient
Eddy Pierres Wart  Panorama
François Delaunay Chabada SMA
Claire Guerin Akwabat
Stéphanie Thomas Fédélima
Jean François Paux CNV
Sébastien Berthe CNV

Indicateur(s) d'activité des festivals de musiques actuelles
Groupe de travail proposé par le CNV et la FEDELIMA

En partenariat avec le Collectif des festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne, le CNV propose à tous les organisateurs de festivals présents à Rennes dans le cadre des Trans Musicales une réunion de travail à partir des résultats préliminaires de l’étude qu’il conduit sur l’évolution des caractéristiques économiques, sociales et budgétaires des manifestations françaises. Cette étude, lancée au début de l’été 2013, devrait permettre de disposer début 2014 d’indicateurs d’activité des festivals pour la période 2008-2012, dans une version mise à jour et enrichie des résultats de l’étude publiée en juin 2010.

Intervenant(s)
Présentation du projet européen LIGHTHOUSES
Restitution proposée par le FEDELIMA et Live DMA

Par Stéphanie Thomas, FEDELIMA

Pendant trois jours, les Trans accueilleront la première étape d’un projet soutenu par l’agence « Education et formation tout au long de la vie », Lighthouses, coordonné par le Live-DMA.

Pendant deux années, une quarantaine d’acteurs européens s’interrogeront sur les métiers liés à l’artistique dans les lieux de musiques actuelles en Europe. Ils travailleront sur les problématiques qui y sont liées, élaboreront des coutils communs et travailleront sur la valorisation de ces métiers à l’échelle européenne.

 

Intervenant(s)
Présentation du KitPro, un outil pratique pour une bonne gestion sonore
Temps de présentation proposé par AGI-SON

AGI-SON présente son « Kit Pro » pour une bonne gestion sonore : un outil complet, pratique, simple et gratuit ! La gestion sonore est l’affaire de tous et tout particulièrement celle des professionnels de la musique et du spectacle vivant. Tous les acteurs impliqués dans l’organisation du spectacle vivant musical ont une part de responsabilité dans la gestion des volumes sonores : entrepreneurs de spectacles, techniciens, musiciens, prestataires de services techniques, etc. … C’est pourquoi il est essentiel de les informer et de les sensibiliser. Dans le cadre des différents travaux menés par AGI-SON, il est apparu nécessaire de créer des outils concrets, à destination des professionnels qui les aident à mettre en place une meilleure gestion sonore au quotidien. AGI-SON présente son « Kit Pro » pour une bonne gestion sonore : ce site internet avec accès privé est un outil complet, pratique, simple et ergonomique dont les mises à jour et ajouts seront effectués régulièrement. La gestion sonore est l’affaire de tous et tout particulièrement celle des professionnels de la musique et du spectacle vivant. Tous les acteurs impliqués dans l’organisation du spectacle vivant musical ont une part de responsabilité dans la gestion des volumes sonores : entrepreneurs de spectacles, techniciens, musiciens, prestataires de services techniques, etc. … C’est pourquoi il est essentiel de les informer et de les sensibiliser. Dans le cadre des différents travaux menés par AGI-SON, il est apparu nécessaire de créer des outils concrets, à destination des professionnels qui les aident à mettre en place une meilleure gestion sonore au quotidien. AGI-SON présente son « Kit Pro » pour une bonne gestion sonore : ce site internet avec accès privé est un outil complet, pratique, simple et ergonomique dont les mises à jour et ajouts seront effectués régulièrement.

Intervenant(s)

Angélique Duchemin Agi-Son
Frank Boyat Agi-Son
Klara Jacquand Agi-Son

Responsabilité sociétale des organisations : définition et enjeux pour les structures culturelles
Table ronde proposée par le SMA et le Collectif des Festivals

Derrière les termes de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), désormais Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO, se trouvent des notions qui devraient largement résonner aux oreilles des structures œuvrent dans le champ culturel et notamment de celles qui se revendiquent d’une Economique Sociale et Solidaire.
La RSO se définit comme la prise en compte par les entreprises « des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire» ; plus concrètement il s’agit de « la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable ».

Il y est alors question des relations et des conditions de travail, de la diversité, du développement local, de l’impact environnemental, des politiques d’achats responsables, …

Avec l’apparition des nouvelles normes internationales ISO 26000 (Responsabilité Sociétale) et ISO 20121 (management responsable appliqué aux événementiels), des premières organisations culturelles en Europe et en France ont formalisé leur démarche et visent la certification avec pour objectif d’orienter, de renforcer ou de distinguer leurs pratiques de gestion.

Pourquoi s’engager dans une démarche de RSO et que recouvrent ces engagements?

En quoi consistent ces normes ISO 26000 et ISO 20121? Quelles sont les entreprises concernées ? Quels sont les leviers et les éventuelles difficultés rencontrées par les organisations qui ont fait le choix de s’inspirer de cette méthode ?

Cette table ronde tentera de répondre à ces interrogations à travers les contributions d’experts et d’organisations culturelles qui sont engagés dans des démarches de RSO et viendront témoigner de leur expérience.

Intervenant(s)

Florent Teullé >RAMA
Grégory Berthou > AFNOR
Jean-Claude Herry >Herry Conseils
Richard de Logu > Association BUG
Ronan Riopel > La Gallésie en Fête

Un streaming équitable est-il possible ? L'expérimentation 1D Touch en question
Table ronde proposée par CD1D

Soucieux de réinventer leurs métiers et de repenser les règles qui régissent la filière musicale (et plus globalement celles des industries créatives), labels, bibliothèques, salles de concerts, radios associatives, collectivités territoriales se sont réunis pour développer « 1D touch » une plateforme alternative de streaming de contenus culturels indépendants. Cette expérimentation collaborative entend proposer au public une offre innovante composée d’œuvres indépendantes.

Les services de streaming (Deezer, Spotify), tous à la recherche de leur modèle économique basé sur la consommation de masse, proposent des rémunérations dérisoires à la plupart des labels indépendants qui compromettent gravement leur future capacité à créer et à produire. Sur ce constat des labels, des bibliothèques, des salles de spectacles; des radios associatives et des collectivités territoriales se sont réunis depuis 2010 pour essayer de construire des alternatives au secteur marchand, basées sur la coopération, un partage équitable de la valeur et l’accès le plus large au catalogue et aux œuvres. 1D touch se définit donc comme une expérimentation collective de diffusion et de rémunération des créations indépendantes qui porte son regard bien au-delà du seul secteur musical. Cette table ronde entend faire le point sur la première phase de développement du projet et interagir avec l’ensemble des professionnels présents aux Transmusicales et soucieux de diversité musicale, d’équité et de nécessaire re-fondation des règles qui régissent le secteur.

Intervenant(s)

Eric Petrotto > 1D Touch
Cédric Claquin > 1D Touch

Le bénévolat dans le secteur culturel : entre nécessité économique et utilité sociale
Table ronde proposée par le Collectif des Festivals

Responsables dirigeants engagés durablement ou participants mobilisés pour un coup de main plus ponctuel, le bénévolat constitue un socle essentiel sur lequel repose depuis toujours le mouvement associatif culturel.

Avec près de 25 % d’inscriptions au cours des quatre dernières années en Bretagne, le secteur culturel est le plus dynamique en matière de création d’associations, l’un des plus importants en nombre de bénévoles adhérents et concerne tout de même 3% des emplois associatifs.

Indispensable à l’existence et à la vitalité des organisations culturelles, l’implication de bénévoles joue un rôle économique significatif, même s’il est souvent peu lisible et classé du côté non marchand. Pourtant cette appréciation reste insuffisante pour rendre compte de l’utilité sociale du bénévolat générée par les associations culturelles, et plus précisément des dynamiques sociales et territoriales: épanouissement personnel, acquisition et renforcement des compétences, lien social, etc.

Ces richesses économiques et sociétales qui caractérisent le bénévolat semblent tacitement reconnues mais rarement explicitées par les acteurs culturels.

A quoi contribue le bénévolat dans une organisation culturelle, dans un parcours personnel et plus largement pour la collectivité ? Comment s’adaptent les associations culturelles, dans leur organisation, dans le management de leurs équipes et dans la définition de leur projet associatif face aux nouvelles attentes des bénévoles?

Cette table ronde propose d’aborder les conceptions, les pratiques et les enjeux du bénévolat dans le secteur culturel, sous les angles économique et sociologique.

A travers les observations de chercheurs et les témoignages de bénévoles et d’associations culturelles, nous tenterons d’apporter quelques réflexions et éléments de réponse sur l’importance, le rôle et les évolutions du bénévolat dans le secteur culturel. Responsables dirigeants engagés durablement ou participants mobilisés pour un coup de main plus ponctuel, le bénévolat constitue un socle essentiel sur lequel repose depuis toujours le mouvement associatif culturel.

Intervenant(s)

Lionel Prouteau > Université Nantes
Dane Ferrand-Bechmann > sociologue
Gabriel Biau > Electroni[k]
Aurélien Boullé > Antipode
Vera Bezsonoff > Fedelima
Nathalie Bescond > Temps Fête

2012

Au fil des éditions, Rencontres & Débats aux Trans se densifie et se diversifie. Chaque année, de nouveaux partenaires nous rejoignent et partagent avec nous cette envie de prendre du temps pour penser notre futur en questionnant ensemble notre présent.

Accéder aux dispositifs de la formation professionnelle pour mieux prendre en compte les besoins de formation des salariés dans les structures de musiques actuelles
Session d’information proposée par le SMA en collaboration avec l’AFDAS

Les entreprises du secteur des musiques actuelles présentent certaines spécificités telles que la structuration en petites ou très petites entreprises ou encore le recours à des technologies en constante évolution. Aussi comment former au mieux les salariés qui gèrent et travaillent dans ces entreprises pour maintenir et développer leurs compétences ?

Aurelie Hannedouche présentera dans un premier temps les données spécifiques aux entreprises des musiques actuelles et plus particulièrement à la formation. Puis Tatiana Maksimovic interviendra pour présenter aux entreprises des musiques actuelles les dispositifs existants au sein de l’OPCA qui permettent d’une part de les accompagner dans l’identification des besoins de formation, et d’autre part de financer les actions de formation mises en œuvre pour les salariés : plan de formation, DIF, CIF, période de professionnalisation, etc.

Intervenant(s)

Tatiana Maksimovic AFDAS
Aurelie Hannedouche SMA

La mobilité européenne des artistes
Table ronde proposée par Pôle Emploi spectacle et Spectacle Vivant en Bretagne

De plus en plus d’artistes et de techniciens cherchent à élargir le champ géographique de leur activité. Cette rencontre, organisée par Pôle emploi avec la participation de Spectacle Vivant en Bretagne, aura pour but de répondre aux questions qu’ils se posent : comment profiter des opportunités de travail en Europe ?

Une Conseillère EURES (EURopéean Employment Service) du réseau Pôle emploi spectacle présentera les dispositifs existants pour faciliter la mobilité en Europe. Par ailleurs on abordera également les conséquences de cette mobilité en matière de protection sociale et notamment en termes d’indemnisation chômage et de paiement des contributions sociales.

Intervenant(s)

Thierry Boré > Spectacle Vivant en Bretagne
Laure Detalle-Moreau > Pôle Emploi Spectacle, EURES
Christophe Fourmond  > Pôle Emploi Service
Muriel Gantier  > Pôle Emploi Spectacle
Nathalie Lillo > médiatrice

Des droits culturels au droit à la culture – Par Céline Romainville, auteur
Conférence-lecture organisée par l’Association Trans Musicales

Cette conférence lecture est la troisième que nous consacrons aux droits culturels.

 

La première portait sur la genèse de la déclaration de Fribourg, texte promoteur du renouveau de cette notion et agrégateur de ce qui était dispersé au travers d’autres écrits.

Trans 2009 : la déclaration de Fribourg sur les droits culturels

Conférenciers : Johanne Bouchard et Ferdinand Richard

 

La seconde se prêtait plutôt au jeu d’exégèse et commençait à entrer dans le vif de cette expression qui connaît maintenant un joli succès d’attention.

Trans 2011 : le cheminement vers les droits culturels

Conférenciers : Roland de Bodt et Jean-Michel Lucas.

Il nous a semblé que, sans plus de précisions, le flou sémantique des termes pouvait mener au contresens tant le caractère générique de l’appellation prête à l’amalgame et à la confusion. A tout le moins, nous risquions d’engager un dialogue de sourd car les droits culturels nous semblent recouvrir l’ensemble des droits applicables à l’être humain. Ils seraient redondants aux droits dits de l’homme. Ainsi, à tout dire, ils ne signifieraient plus rien.

Cette indétermination est préjudiciable à l’appropriation concrète de la notion. Alors, dans l’objectif de retrouver notre matière artistique et culturelle, nous proposons de procéder à une clarification qui permette de reconnecter « les droits culturels » au secteur culturel et à notre activité d’acteur culturel ?

Dès lors que les termes reprennent une définition rigoureuse, de quel sens sont-ils porteurs et dans ces conditions, quelle application précise de ces « droits » est-elle possible ? Cette conférence vous proposera une lecture concrète de ces droits dits culturels au travers du prisme juridique.

La conférence lecture s’appuie sur le texte Les droits culturels – un nouveau référentiel pour les centres culturels ? La conférencière est Céline Romainville, auteure du texte.

 

Intervenant(s)

Présentation du SMA, de CD1D et de la Félin - Rencontre apéritive à destination des structures de musiques actuelles : labels, producteurs de spectacles, radios, salles de concerts, festivals, centre de formation, réseaux et fédérations
Rencontre proposée par le SMA, CD1D, la Félin

Le SMA, CD1D et la Felin se sont beaucoup illustrés ces derniers temps via leur investissement dans le projet de Centre National de la Musique – CNM. Suite aux décisions de la Ministre de remanier le projet, nos 3 organisations ont décidé de travailler ensemble de manière plus étroite pour couvrir l’ensemble du champ des musiques actuelles : de la scène aux musiques enregistrées et répondre aux différentes problématiques y afférant.

A l’occasion de ces 34èmes Trans, le SMA, CD1D et la Felin vous proposent un moment convivial de présentation de leurs actions, de leurs objectifs et des services qu’ils proposent à leurs membres.

 

Intervenant(s)
Un référentiel d'évaluation : l'utilité sociale des festivals
Présentation de la démarche menée par le Collectif des Festivals

Par Hélène Duclos

 

Accessibilité pour les personnes en situation de handicap, politique tarifaire accessible, réduction des risques en milieu festif, soutien à la création et aux jeunes artistes, éducation artistique… Nombreuses sont les actions menées par les festivals qui contribuent à la solidarité, la cohésion sociale et favorisent l’épanouissement de chacun.

Si nous avons les outils pour mesurer les impacts économiques et environnementaux d’un festival, qu’en est-il de son impact sur les publics, les équipes, les artistes et la société ?

Partis du constat qu’ils avaient des difficultés à rendre compte des actions touchant les participants, à les valoriser et à dépasser les simples constats chiffrés ou les observations subjectives, des festivals engagés dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale en Bretagne se sont penchés sur la question de l’évaluation de leurs actions sociales et culturelles.

Pendant un an, six festivals* du Collectif FEDDS Bretagne ont ainsi été accompagnés dans le cadre d’un DLA par Hélène Duclos, spécialiste de l’évaluation de l’utilité sociale afin de construire ensemble et avec le concours de leurs parties prenantes un référentiel d’évaluation de l’utilité sociale des festivals.

Cette restitution, animée par Hélène Duclos et les festivals ayant participé au groupe de travail, constitue une 1ère présentation du référentiel obtenu et de sa démarche d’élaboration, auprès des festivals et de leurs partenaires. Elle sera également l’occasion d’échanger et de débattre sur l’évaluation de l’utilité sociale pour le secteur culturel.

*Les Bordées de Cancale, le Grand Soufflet, Quartiers d’Été, Les Rencontres Trans Musicales, les Tombées de la Nuit et Travelling

Intervenant(s)
Les logiques européennes et internationales dans les projets de musiques actuelles : Quelles collaborations entre les acteurs des musiques actuelles, les institutions, le bureau export, l'Etat et les collectivités territoriales pour s'emparer de ces logiques et mener à bien des projets ?
Table ronde proposée par la FEDELIMA, le CNV, Bureau Export

L’ouverture sur le monde caractérise les musiques actuelles. Les projets portés par les artistes et les professionnels de la filière musicale n’intègrent cependant pas systématiquement des logiques de développement à l’international. Pourtant, qu’il s’agisse de stratégie liée à des développements économiques ou d’inscription de la dimension internationale dans des projets culturels et artistiques, les projets se développent dans une dynamique croissante de collaborations croisées entre acteurs, institutionnels et organismes professionnels.

Cette table ronde vise, en partant de quelques cas concrets, à poser la question des coopérations entre acteurs : quelles sont-elles aujourd’hui ? Dans quelle mesure celles-ci pourraient être améliorées, intensifiées ?

Autour des exemples d’IC Music, de Tamil Nadul Music Coorp, du développement à l’international du catalogue du producteur de spectacles Daka Tour… un panorama des soutiens et collaborations avec l’Europe, l’Institut français, les collectivités territoriales – et notamment les Régions, les organismes professionnels de la filière musicale (Bureau Export, CNV…) sera esquissé. Les logiques de coopération entre acteurs et les voies de leur intensification seront questionnées et mises en débat avec la salle.

Intervenant(s)

Frédéric Carré > La Lune des Pirates
Maïwenn Furic > Conseil Régional de Bretagne
Romain Pellicioli > Daka Tour
Jacques Renard > CNV
Frédéric Robbe > L’AstrolabeAude
Tillette Bureau > Export
Fabienne Trotte > Relais Culture Europe
Olivier Delpoux > Institut Français

Les musiques actuelles et populaires en Europe : "artisanat" VS "industrie"
Table ronde proposée par la FEDELIMA

Voici une nouvelle occasion de travailler sur les grands mouvements économiques qui déstabilisent le monde de la culture, et notamment de la musique vivante et enregistrée aujourd’hui. Face à la concentration financière dans le champ de la production et de la diffusion des musiques actuelles en Europe, avec notamment l’implantation de grands groupes mondialisés, mais également face à la stratégie « Europe 2020 » de l’union Européenne qui sacralise « l’industrie culturelle créative » en la mettant au cœur d’une stratégie globale d’effort donné face à la crise économique mondiale, nous nous interrogeons sur cette diversité culturelle Européenne, qui doit à la diversité des acteurs sur les territoires son existence, dans ce qu’elle puisse survivre lorsque des politiques publiques sont élaborées de façon à favoriser ce qui est « rentable »…

Qui sont ces acteurs de la diversité ? En quoi leur façon de travailler, le fruit de leur travail, diffère-t-il de celui des grands groupes et des entreprises mondialisées ? Quelles richesses autres que financières génèrent-ils ?

Comment mettre en valeur ces richesses dans une société ou l’économiquement rentable prime sur le reste, dans un moment ou la « crise » mondiale sous- entend que chaque secteur fasse des « efforts » pour tenter, à son niveau, d’apporter sa contribution à un état délétère ?
Cette crise dont les effets induits sur les pays touchés participe de plus d’un repli sur soi, d’une tentative de resserrement des frontières, d’une montée des régionalismes et des nationalismes qui rendent d’autant plus difficile la mise en valeur et de la promotion des diversités des cultures.

Intervenant(s)

Philipe Eynaud > Maitre de conférence à l’IAE de Paris
Philipe Eynaud > Maitre de conférence à l’IAE de Paris
Gérôme Guibert > SorbonnePatricia Coler UFISC

Rencontre avec les artistes Thierry Chazelle et Lili Cros
Proposée par Pôle Emploi Spectacle

Coups de cœur de l’Académie Cros, l’Album Voyager léger est aussi le premier qui associe sur la même galette Thierry Chazelle et Lili Cros, après qu’ils aient fait scène commune dans tout l’hexagone. Couple à la ville, c’est un choix artistique qui les a portés vers cette formule en duo mais aussi un choix de production et de diffusion. Ces artistes, qui savent particulièrement bien s’entourer, viendront partager avec vous leur réflexion sur le métier en racontant leur parcours, leurs interrogations, et les solutions mises en place pour se développer.

Intervenant(s)
Responsabilité et pouvoirs de l'employeur dans les structures de musiques actuelles (gestion RH, gouvernance, pénal)
Table ronde proposée par le Jardin Moderne et le SMA

De nombreuses structures sont dirigées par des autodidactes qui cohabitent aujourd’hui avec une génération de diplômés issus de cursus des métiers de la culture. Mais les questions et les problématiques liées aux responsabilités et pouvoirs de l’employeur, qu’il soit salarié ou bénévole, révèlent parfois un déficit d’organisation ou d’information qui peuvent handicaper la prise de décision.

Où en sommes-nous sur les compétences dans ce domaine ? Quel équilibre entre le droit commun et les spécificités du secteur ? Comment informer et former les dirigeants bénévoles ? Quels sont les outils adaptés aux structures de musiques actuelles ? Comment conjuguer militantisme, valeurs et management efficace ?

Autant de questions autour desquelles nous vous proposons d’échanger durant cet atelier.

Intervenant(s)

Jakez L’Haridon > Run ar Puns
Rapass Rachel  >Cordier Confort Moderne
Philipe Eynaud > l’IAE de Paris
Jean-Pierre Vivante > Triton

"Développeurs d'artistes" : quelle place dans la filière ?
Table ronde proposée par le Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire

Depuis 2007, le collectif des développeurs d’artistes s’est constitué au sein du Pôle de coopération Musiques Actuelles en Pays de la Loire pour réfléchir sur leur fonction et agir collectivement afin de faire reconnaître leur place au sein de la filière.

En cinq ans, les développeurs ont écrit une charte, mis en oeuvre des projets communs, co-construit et co-géré un dispositif d’aide régionale et assurés une présence collective lors d’événements professionnels (JIMI, BIS, Printemps de Bourges). En 2010, ils ont commandé au Pôle une enquête Flash pour disposer de données fiables sur leurs métiers et aller plus loin dans l’analyse.
Quel poids économique, quelle fonction dans la filière, combien d’emplois génèrent-ils ? Quelle part
prennent-ils dans la chaîne de création de la valeur artistique ? Voici quelques-unes des questions auxquelles la restitution de cette étude pourra répondre. Ou comment prendre en compte ce nouvel acteur incontournable…

Intervenant(s)

Marina Daviaud > Buzz Médiatik
Guillaume Bassompierre Le Ragondin > Tourneur
Emmanuel Parent > Le Pôle

L’évaluation dans le secteur culturel : analyse comparée des conceptions de l’évaluation en Europe
Table ronde proposée par le Collectif FEDDS en Bretagne

Alors que les perspectives des normes internationales et de l’éco conditionnalité apparaissent dans le secteur culturel, l’évaluation nous invite à déterminer la valeur de nos actions, dans leur globalité et leur diversité.
En France, cette question est relativement récente et les démarches d’évaluation restent souvent positionnées à la marge et à la fin de l’action ; quand au contraire, dans les pays nordiques ou anglo-saxons, les organisations ont intégré l’évaluation au début de la réflexion des projets.
Mais de quelle évaluation parle-t-on ? Pour certains, elle est ressentie comme un jugement, une demande de rendre des comptes. Pour d’autres, elle consisterait à mesurer un écart par rapport à un objectif prévisionnel, à

un standard ou une norme au risque de gommer les singularités humaines. D’autres enfin, ont vu dans les demandes d’évaluation l’occasion de contester, d’influencer, de négocier, individuellement ou collectivement, les analyses dont ils font l’objet.
Le secteur culturel n’échappe pas à ces questionnements généraux même si l’évaluation y a une place et des fonctions particulières.  Cette table ronde propose donc d’apporter un éclairage historique sur les contextes d’émergence de l’évaluation en France et en Europe, étayé par une lecture psychanalytique et une comparaison sociologique des systèmes d’évaluation afin que chacun puisse construire sa position et s’emparer de ce sujet piquant.

 

Intervenant(s)

Olivier Causse, Société Française de l’Évaluation
Alain Abelhauser, professeur des université en psychopathologie clinique (Université Rennes 2)

 

2011

A l’heure d’ouvrir un nouveau cycle de notre agenda 21 et touchant l’ensemble de notre activité et de nos matières de faire, Rencontres & Débats poursuivent leurs réflexions sous l’angle du développement durable et mettent l’humain au centre des débats.

De la notion de droits culturels aux principes de responsabilité sociale et sociétale, il s’agit de questionner les fondamentaux de l’action publique au sens large – des politiques publiques aux projets sur les territoires – et de (re)penser la place de la culture dans notre « environnement ».

Rendez-vous est ainsi donné sur ce thème pour plusieurs éditions des Trans. Autant d’occasions d’interroger nos projets, les principes qui les fondent et d’éclairer le sens de nos pratiques sur le territoire européen, tant il y a à dire, à partager, à débattre pour échafauder ensemble ce qui pourrait être une nouvelle période de l’action culturelle.

La convention Collective des Entreprises Artistiques et Culturelles
Journée d’information proposée par le SMA
Intervenant(s)

Représentation syndicale de : UFISC, SMA, SCC, Synavi

Concert musiques actuelles jeune public : comment articuler artistique et pédagogique ?
Atelier organisé par l’Antipode et Armada Productions

Ou comment conjuguer approche pédagogique et artistique et en débattre avec les professionnels du spectacle, de l’enfance et de l’éducation nationale présents dans la salle.

Intervenant(s)

Avec la participation d’enseignants et conseillers de l’Education Nationale.

Rendez-vous avec Claude Lemesle
Rendez vous professionnel organisé par Pôle Emploi Spectacles et la SACEM.

Auteur de Reggiani, Dassin, Bécaud, etc., Claude Lemesle est également Vice-Président de la SACEM.

Intervenant(s)

Claude Lemesle

La mise en place d'une démarche GPEC dans les entreprises de musiques actuelles
Atelier proposé par le Jardin Moderne et le SMA

La GPEC, un acronyme qui envahit les discours et nous est présenté comme l’Eldorado des ressources humaines : mais que recouvre concrètement la « gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » ?

Intervenant(s)

Elisabeth Lecoeur > Mundetis compétences

Carole Le Rendu Lizee > Enseignant-chercheur Université Angers

Pascal Chevreau > Président du SMA

Tatiana Maksimovic > AFDAS

Martine Le Bras > DRAC Bretagne

Janick Tilly > Penn Ar Jazz

Guillaume Léchevin > Le Jardin Moderne

Dans quelle mesure la modification du modèle économique des projets de spectacle, qu'ils soient de création, de production ou de diffusion, a-t-elle une action sur la diversité artistique ?
Table ronde proposée par le CNV

Le désengagement de certains partenaires, ou l’investissement croissant d’autres, ont très clairement modifié au sein du spectacle vivant la structure des financements voire des dépenses. Ces évolutions financières ont-elles eu un impact sur la diversité au sein du secteur ?

Intervenant(s)

Cyrille Gohaud, Pannonica, FSJ

Pierre-Pascal Houdebine, Furax

Bastien Lallemant, artiste

Joran Le Corre, Wart / Panoramas

Guy Marseguerra, CNV

Jacques Renard, CNV

Fred Robbe, Astrolab / Fédurock

Paul-Henri Wauters, Le Botanique, la Fédération de Concerts!

L'observation participative et partagée à l'échelle d'un réseau européen : enjeux et perspectives
Atelier proposé par Live DMA et la Fédurock

Faisant sens avec les réflexions portées par la conférence lecture et la table ronde « Les contradictions entre droits culturels et politiques publiques » des Rencontres & Débats, cet atelier vous présentera les travaux du Survey Committee du réseau Live DMA et laissera place à une discussion ouverte avec l’ensemble des participants.

Intervenant(s)

Gérôme Guibert, La Sorbonne

Jakob Brixvold, Live-DMA, Dansklive

Arne Dee, VNPF

Le cheminement vers les droits culturels
Conférence-lecture proposée par l’Association Trans Musicales, la Férurock et le Collectif des Festivals

Depuis le travail réalisé par le Groupe de Fribourg, force est de constater que cette notion nouvelle
des droits culturels était contenue en germe dans
le corpus des textes définissant les droits de l’homme : déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et 1793, déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, déclaration universelle de l’Unesco sur la diversité culturelle, convention sur la protection et promotion de la diversité des expressions culturelles, texte d’Arc et Senans, etc. Après le décryptage de la Déclaration de Fribourg en 2009, cette seconde conférence-lecture
propose une approche juridique de la notion avec les changements de point de vue qu’elle induit.
De même qu’elle en analysera les conséquences sur la conception même de la culture et de nos métiers.

Intervenant(s)

Jean-Michel Lucas, Université Rennes 2

Roland De Bodt, l’Observatoire des politiques culturelles – Fédération Wallonie Bruxelles

Les contradictions entre droits culturels et politiques publiques
Table ronde proposée par l’Association Trans Musicales, la Férurock et le Collectif des Festivals

Après la visite des grands textes et principes internationaux proposée lors de la conférence
lecture, penchons-nous sur l’adéquation entre les valeurs revendiquées et leur mise en œuvre à travers les politiques publiques européennes et nationales. Les orientations prises par la Commission Européenne en cette période de crise économique et financière circonscrivent très largement la culture à la notion d’“industries créatives”. Mais peuvent-elles à elles seules représenter l’ensemble du champ culturel ? L’économie concurrentielle serait-elle la seule porte de sortie des politiques culturelles européennes aujourd’hui, alors que nos grands textes fondateurs reposent sur des notions humanistes, déclinées dans le texte sur les “droits culturels” ?

Intervenant(s)

Philippe Teillet, IEP Grenoble

Inès Da Silva, DGCA

Quel sens des responsabilités pour les arts et la culture ?
Table ronde proposée par l’Association Trans Musicales, la Férurock et le Collectif des Festivals

A un moment où le croisement culture et développement durable est à l’honneur dans nombre de colloques et rencontres, nous proposons de rechercher les lieux de convergence entre ces deux domaines en questionnant les principes fondateurs. Au-delà du seul pilier environnemental, comment fonder l’intérêt et l’investissement des acteurs culturels dans le développement durable ? En tant que notion morale aux fondements du développement durable, interrogeons le “principe responsabilité”, développé par Hans Jonas dans son écrit de 1979. Sa transposition au domaine culturel est-elle pertinente ? Comment nous est-elle applicable ? Et d’ailleurs, pourquoi le serait-elle ?

Intervenant(s)

Pascale Bonniel-Chalier, Université Lumière Lyon 2

Sébastien CORNU, Férurock

Jean-Christophe Mathias, chercheur indépendant

Elizabeth Auclair, Université Cergy-Pontoise

Intervenant(s)
2010

Dans un contexte actuel bouleversé, mouvant et incertain, prendre le temps de la réflexion n’est pas un luxe : c’est une nécessité. Les Rencontres & Débats aux Trans sont ainsi pensés pour ouvrir, à l’intérieur du festival, un espace de réflexion, d’échanges et de débats sur des problématiques actuelles rencontrées par le secteur culturel et touchant, plus largement, l’ensemble de notre société.

Au total, une dizaine de rendez-vous est proposée, soit autant d’occasions de rencontres, d’échanges et de discussions.

Loin d’un projet pour seuls professionnels ou initiés, notre démarche se veut accessible, informative et ouverte à tous les publics, afin que chacun puisse trouver des points de repère, des références, des bases de compréhension sur notre monde et ses évolutions.

Consolider sa connaissance du métier, renforcer son réseau : un artiste vous raconte son parcours
Rencontre proposée par Pôle Emploi Spectacle
Intervenant(s)

Ben MAZUE, artiste

Yann AUTRET, NéoNovo

Evoluer dans sa carrière : les dispositifs d'accompagnement et de formation des artistes et techniciens
Présentation proposée par Audiens, l’AFDAS, Pôle Emploi, la Région Bretagne et la DRAC Bretagne
Intervenant(s)
Développement durable : une démarche conjointe des professionnels du spectacle vivant est-elle possible, et comment ?
Table ronde proposée par le CNV
Intervenant(s)

Guy MARSEGUERRA, CNV

Jacques RENARD, CNV

Béatrice MACÉ, ATM

Fabienne ROUX, Far Production

Bruno GERENTES

Pierre-Yves ROMANO, Pyrprod

Frédéric LACHAIZE, Reggae Sun Ska Festival

Alexis LANVIER, Reggae Sun Ska Festival

Maryline CHASLES, Collectif FEDDS

Vanessa ESCAICHE, RAMA

François DELAUNAY, Chabada, Fédurock

Landry OLIVIER, Zénith Nantes

Monica FOSSATI, magazine Ekwo

Musiques actuelles : l'enfant au concert
Table ronde organisée par l’Antipode et Armada Productions
Intervenant(s)

Hélène Lebreton, GRPAS

Karen Blanchard, l’Antipode

Brigitte Lallier-Maisonneuve, théâtre Athénor

Christelle Hunot, Théâtre Lillico, festival Marmaille

Erwann Raguenes, Rick le cube

Bertrand Bouessay, Ministère de la Jeunesse et de la Magouille

Jesse Lucas, Rick le cube

Quelle indépendance artistique pour nos lieux de diffusion ?
Débat proposé par le SMA
Intervenant(s)

Pascal Chevereau, SMA

Fred Robbe, SMA, Astrolab

André Cayot, DGCA

François Delaunay, SMA, Chabada

Présentation Live DMA
Par Live DMA
Intervenant(s)
Accès aux droits culturels et participation des personnes en situation de précarité sociale à la vie culturelle
Table ronde organisée par l’Association Trans Musicales

« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique eu aux bienfaits qui en résultent » Art 27 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Les dimensions multiples de la pauvreté conduisent à un grand nombre de privations et génèrent d’importants obstacles à l’accès aux droits les plus fondamentaux tels que le logement, la santé ou l’éducation. Moins visible ou souvent moins revendiqué, le droit à la culture est pourtant un pilier essentiel d’une participation active à la vie locale, les arts et la culture offrant un espace d’expressions, de rencontres et d’échanges et la possibilité de création de nouveaux liens et de dynamiques susceptibles de réduire et de lutter contre l’exclusion sociale qui affecte parfois profondément les personnes en situation de pauvreté.

> Comment la culture, ses acteurs et ses public peuvent ils contribuer au respect de l’égale dignité des personnes et leur garantir l’accès à leurs droits culturels ?

> Comment favoriser la participation des personnes en situation de pauvreté à la vie culturelle, et ainsi valoriser leurs compétences et leurs désirs ?

> Quelles nouvelles formes de solidarités et de relations entre les champs éducatifs sociaux et culturels peut on imaginer afin de contribuer activement à la réduction des inégalités sociales et culturelles ?

Après avoir donné une perspective de la place et du rôle de la culture dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, des acteurs européens viendront partager et échanger autour de leurs expériences et projets menés avec des personnes en situation de précarité.

Intervenant(s)

Daphné TEPPER, Culture Action Europe

Laurence ADAM, l’absl Article 27

Antonio AREAN, DentroFuera

Jess GORMLEY, Streetwise Opera

Accessibilité des publics dans le secteur culturel en Europe
Table ronde organisée par Le Collectif des Festivals

En France et en Europe, de nombreux lieux et évènements culturels sont attentifs à faciliter un meilleur accès aux personnes en situation de handicap. Ceci passe par la mise en accessibilité des équipements et par des actions adaptées au public en situation de handicap : parcours accompagnés, spectacles avec dispositifs d’audio-description ou de sur-titrage, adaptation des outils de communication, etc…

Si ce champ est de plus en plus exploré, la question de l’accès de chacun aux arts et à la culture concerne également d’autres situations spécifiques et publics qui, par leur origine et condition sociale, la diversité de leurs pratiques culturelles, leur âge, … n’exercent pas de manière égale une citoyenneté pleine et entière et pour lesquels l’accès aux services et l’accès aux droits cultures n’est pas entièrement respecté ou garanti.

Que signifient ces concepts d’accès et d’accessibilité aux arts et à la culture ?

Comment les acteurs culturels se saisissent-ils aujourd’hui de la question de l’accès et de l’accessibilité ?

En quoi le droit d’accès aux arts et à la culture est-il respecté et garanti pour tous ? Comment identifier et répondre aux différents besoins d’accessibilité des publics ?

Quelles sont les dispositions particulières mises en œuvre par les acteurs culturels pour favoriser un large accès à leurs projets et/ou lieux ?

Autour de la table, des sociologues et des acteurs culturels européens viendront éclairer ce sujet par leurs témoignages et débattre de ces questions essentielles dans la relation des personnes aux arts et à la culture.

Intervenant(s)

Emmanuel Ethis, Université d’Avignon

Sari Salovaara, Culture for All Service – Helsinki- Finlande

Helena Ruhkala, Cultural Centre de la Ville d’Espoo – Finlande

Claudine Bechet-Metz, Cultur’All – Luxembourg

Catherine Louveau, Sociologue – Université Paris-Sud 11

Précarité des métiers artistiques et culturels
Table ronde organisée par la Fédurock

Les campagnes, les villes et les métropoles, après avoir été industrieuses, se doivent désormais d’être créatives. La commission Européenne, dans son dernier livre vert, parle même de « libérer le potentiel des industries culturelles et créatives ». L’idée d’un nouvel Eldorado sur fond de concurrence exacerbée semble s’imposer pour les créatifs, les créateurs, les manipulateurs de la connaissance, de la symbolique, de l’abstraction et de la représentation humaine.

Dans quelle contrée attractive et compétitive, dans quel pays d’Europe, dans quelle partie du monde faudra-t-il être ? Comment participer de la production de cette richesse qui s’appuie, du fait de la révolution informationnelle, sur la propriété immatérielle et intellectuelle ?

Se peut-il que ces nouvelles articulations économiques introduisent non seulement de nouvelles inégalités mais aussi de nouvelles précarités, en particulier dans les milieux artistiques et intellectuels où de plus en plus de « travailleurs » disposent de peu de garanties d’obtenir ou conserver dans un avenir proche un niveau de vie « acceptable ».

Cette perspective ne peut qu’engendrer dès lors un mélange d’angoisse, d’exclusion, d’injustice et d’amertume, surtout quand, dans le quotidien, leur situation sociale tend déjà à se dégrader.

On pourrait cependant croire qu’échappent à cette situation ceux dont le haut niveau intellectuel ou la pratique artistique professionnelle confère un prestige d’image s’associant souvent dans les esprits à un confort matériel évident.

C’est pourtant loin d’être le cas avec les systèmes assurantiels et de solidarité fragilisés. Pour un penseur, pour un artiste médiatisé et devenu « bankable », combien de chercheurs, combien d’artistes vivent avec le minimum, malgré un « capital symbolique » des plus importants ? Mais on ne vit pas que de symboles….

Intervenant(s)

Patricia Coler, UFISC

Uwe Doll, Creative Quartiere – Hambourg

Mathieu Grégoire, post-doctorant au CEE – Paris

2009

Les tables rondes prennent de l’envergure pour devenir de véritables rencontres, mêlant conférences et lectures, débats, ateliers… Au total, une dizaine de rendez-vous est proposée, soit autant d’occasions de rencontres, d’échanges et de discussions orientés vers les professionnels mais ouverts à tous les curieux.

Loin d’être un projet pour les seuls initiés, la démarche se veut accessible, informative, contributive et ouverte au plus grand nombre. Car le contexte actuel, caractérisé par une succession de bouleversements, nous conduit à cette proposition d’un véritable espace de réflexion. Il s’agit pour nous de contribuer à créer les meilleures conditions permettant l’échanges d’idées, de donner des points de repère, des références, des bases de compréhension. Mais aussi de proposer une vision d’ensemble pour un élargissement des connaissances.

Action culturelle, publics et territoires - construire du local à l'international : l'exemple de la région Nord-Pas de Calais
Table ronde proposée par l’Association Trans Musicales

Rencontres, conférences, ateliers de pratiques artistiques, accompagnement des pratiques amateurs, interventions en milieu scolaire, projets croisés avec les acteurs du champs social et de l’éducation populaire, actions en milieu pénitentiaire, résidences de co-création artistes/publics, politique tarifaire… Il y a finalement autant de représentations de ce que peut être l’action culturelle dans une structure artistique que de pratiques en la matière !

Malgré la diversité des initiatives et le potentiel des partenariats développés, ces actions restent fragiles. Peu visibles, inégalement développées selon les projets et les territoires, elles sont souvent moins soutenues financièrement que les actions d’accompagnement artistique ou de diffusion.

Au-delà de l’intérêt d’offrir des clés de compréhension à des publics parfois éloignés des propositions artistiques et de favoriser leur implication, les projets d’action culturelle menés depuis une vingtaine d’années ont pourtant montré qu’ils pouvaient contribuer à créer un espace sensible de rencontres entre les artistes et les publics, d’échanges et de débats. Un espace où les compétences individuelles et collectives mises en œuvre participent à l’émergence symbolique de nouveaux territoires et où l’on prend en compte l’épanouissement de l’être humain comme un véritable objectif des politiques publiques, (re)donnant ainsi aux arts et à la culture, avec leurs spécificités, toute leur place dans une dynamique plus large.

Au travers de l’exemple de la région Nord – Pas de Calais, nous verrons dans quelle mesure la participation à un réseau, à l’échelle locale comme sur de plus larges échelles (régionales, nationales, européenne voire internationale), accroît encore davantage les possibilités de l’action culturelle.

Et comment ces dynamiques croisées, ces coopérations peuvent se traduire par de nouvelles réflexions et partage des connaissances, de nouvelles formes de mobilité pour les équipes, les artistes mais aussi les publics et par l’apparition de pratiques culturelles exploratoires et la réalisation de véritables actions collectives.

Intervenant(s)

Phillipe Teillet, Maître de conf Sciences Politiques – IEP Grenoble

Boris Colin, Grand Mix de Tourcoin

Benoît Garet, Peace in Music et Roots & Roots France

Xavier Leleux, Peace in Music et Roots & Roots France

François Jolivet, RAOUL

Caroline Perret, FEDUROCK

Laëtitia Shériff, artiste

La déclaration de Fribourg sur les droits culturels
Conférence-lecture proposée par l’Association Trans Musicales

La conférence-lecture marque l’ouverture des rencontres et débats de ces 31èmes Rencontres Trans Musicales. Son principe est simple : inviter à la compréhension d’un texte majeur ou innovant dans le secteur culturel, en expliquer la genèse,
les motivations, les fondements
et permettre à chacun d’entrer
plus en profondeur dans le débat d’idées actuel.
 Au programme cette année :
la Déclaration de Fribourg
sur les Droits Culturels.
Fruit d’un travail de vingt ans
d’un groupe international d’experts connu sous le nom de “Groupe de Fribourg”, ce texte rassemble
et explicite des droits “culturels” déjà reconnus, mais de façon dispersée, dans de nombreux instruments
du Droit International et des Droits de l’Homme.
Quels sont ces “droits culturels” ? Que recouvrent-ils ? Surtout, que signifie le fait même de “reconnaître des droits culturels” ? Dans quelle approche de la culture nous situons- nous dans ce contexte ?

Ferdinand RICHARD (Directeur de l’AMI – Aide aux Musiques Innovatrices – Centre de Développement pour les Musiques Actuelles) viendra apporter son éclairage sur cette notion des “droits culturels”.

Intervenant(s)

Ferdinand Lucas, AMI (Aide aux Musiques Innovatrices)

Johanne Bouchard, Institut Interdisciplinaire d’Ethique et des Droits de l’Homme

Une économie peut-elle être créative ? Concepts et réalités en Europe
Table ronde proposée par la Fédurock

« La littérature sur « l’économie créative» et ses multiples avatars revendique l’ouverture définitive des frontières entre culture et économie. On nous promet ainsi que l’économie et son « mariage avec la culture [sera] une source de renouvellement et de dynamisme largement démontré» (Jean Michel Lucas)

 

L’objet de notre table ronde est de réfléchir à ce nouveau concept d’économie créative et à son application dans le secteur des musiques actuelles. A partir de l’exemple donné par des acteurs de plusieurs pays d’Europe, nous tenterons de comprendre les implications de ce terme pour les musiques actuelles, et plus largement pour le secteur culturel, sur le territoire européen, à travers un certain nombre de questions : l’économie créative peut elle prétendre à être une nouvelle forme économique pour le secteur des musiques actuelles ? Qu’y gagnent les artistes ? Les professionnels du secteur ? Les entreprises, les territoires ? Le secteur des musiques actuelles se construit aujourd’hui autour de nouvelles valeurs et de nouveaux modes économiques, en particulier autour de l’économie sociale et solidaire. Le concept d’économie créative solidaire est-il alors possible ?

 

Intervenant(s)

Gérôme Guibert, CNRS-CNAM

Jean-Michel Lucas, Rennes 2

Armando Ruah, Access

Phillipe Berthelot, Fédurock

Musiques actuelles : quelles créations artistiques pour le jeune public ?
Rencontre proposée par l’Antipode et Armada Productions
Intervenant(s)

David Fontaine, l’Epicerie Moderne

Cédric Guyomard, artiste

Norman Bambi, artiste

Mami Chan, artiste

Culture(s) et développement durable en Europe
Table ronde proposée par Le Collectif des Festivals

La relation entre la culture et le développement durable n’est pas évidente. Depuis 1972, la culture reste une composante marginale du développement durable et sa prise en compte dans les sommets et textes internationaux a été pauvre.

Pourtant, l’histoire nous montre que ce sont des enjeux culturels et des intellectuels qui ont fait naître les mouvements institutionnels du développement durable. Actuellement, les acteurs culturels ont commencé à s’inspirer de la philosophie du développement durable et, par de nouvelles approches environnementales, sociales ou économiques, font évoluer leurs pratiques.

Plusieurs questions importantes nous viennent à l’esprit pour éclairer les relations entre ces deux champs :

> S’agit-il seulement d’utiliser les artistes pour soulever l’intérêt sur le changement climatique par exemple ?

> ou de construire des lieux culturels « efficients » au regard de l’utilisation des ressources naturelles  et des problématiques écologiques ?

> S’agirait-il donc d’en demander plus aux milieux culturels ?

A travers de leurs expériences locales et européennes, les intervenants tenteront d’apporter un éclairage sur les relations possibles entre culture(s) et développement durable.

> Où se situe le champ culturel dans la philosophie du développement durable ?

> Comment le développement durable inspire-t-il le secteur culturel ?

> Comment les acteurs culturels européens s’emparent-ils de ces questions ?

> Peuvent-ils y apporter des réponses spécifiques ?

Intervenant(s)

Pascale Bonniel-Challier, élue

Fazette Bordage, Institut des Villes

Les enjeux de l'action culturelle autour de créations musiques actuelles pour le jeune public
Rencontre proposée par l’Antipode et Armada Productions
Intervenant(s)

Florent Bénéteau, Florida

Sophie Broyer, l’Epicerie Moderne

Néry, artiste

Economie des festivals de musiques actuelles en France / indicateurs d'activité et typologie
Table ronde proposée par le CNV

Depuis 2008, le Centre National
de la Chanson, des Variétés et du Jazz (CNV) a coordonné un groupe
de travail constitué d’une dizaine de personnalités qualifiées, organisateurs de festivals pour la plupart, afin d’élaborer des indicateurs d’activité
et d’évaluation desdits festivals.
 En effet, les porteurs de structures
et de projets festivaliers ont besoin d’outils pour suivre l’économie de leur projet dans le temps et dans l’espace (au regard des autres événement
de ce genre) et pour rendre compte à leurs partenaires (institutionnels, financiers…).

Dans le cadre de son activité Ressources et parce qu’il collecte
de nombreuses informations auprès des acteurs du secteur, le CNV est en capacité de fournir aux structures des indicateurs quantitatifs portant sur
les budgets, des indications concernant certaines caractéristiques,
et de contribuer ainsi à définir
une typologie du festival en France.

Ce groupe de travail propose
de présenter succinctement l’évolution de ses travaux avant d’ouvrir le débat pour partager expériences et attentes avec l’ensemble des représentations de festivals présentes aux Trans Musicales.

Intervenant(s)
2008

Les Trans sont un festival et ne se définissent d’ailleurs pas autrement, ni forum ni séminaire ni marché. Mais parce que leur programmation est osée et aventurière, elles attirent et accueillent de très nombreux professionnels et médias.

Profitant de leur venue et de notre retour sur le Village, nous proposons d’autres initiatives, en amont des concerts, pour accroître la dynamique des rencontres et d’échanges. Les tables rondes participent de cette volonté de provoquer conversations, apartés, concertations et débats. D’autant plus que le moment que nous traversons est fait de mutations et notre quotidien est véritablement en changement.

Les professionnels présents sur le festival viennent de tous les horizons musicaux et spectacle vivant (métiers, structures, esthétiques) : notre propos n’est donc pas de traiter en profondeur de sujets spécialisés pour initiés. Mais plutôt de présenter, de rendre compte d’expériences, de transmettre des informations, de « faire le point sur » : bref de participer à poser, à stabiliser certaines bases sur lesquelles notre action se pense et se construit. Sur des sujets en lien avec le projet du festival et l’actualité, chaque table ronde a été travaillée avec un organisme, collectif ou association, ayant une compétence avérée sur la thématique. Autour de la table, seront réunis des professionnels avec une expérience différente et une analyse particulière.

L’évolution des modes de production de la musique
Table ronde proposée par la Fédurock

Le domaine des musiques dites populaires, ou actuelles pour la France, connaît de tels changements que nous pouvons comparer cette période à celle de la découverte en 1877 de la fixation par Edison. Il semble évident que les schémas habituels aussi bien économiques, techniques qu’artistiques sont amenés à évoluer voire à muter.

Depuis le 19ème siècle, les évolutions technologiques liées à la duplication et à la diffusion de musiques ont contribué à rendre ces phénomènes de mutations inéluctables et cycliques. Le secteur de l’industrie musicale n’a de cesse de s’adapter à ces changements, sans que toutefois cela ne bouleverse le modèle économique initial dominant.

Aujourd’hui, à l’échelle mondiale et à l’heure de la dématérialisation et de l’internet, la question peut se poser de nouvelles évolutions de produire et de vivre la musique qui, pour la première fois, seraient susceptibles d’alternatives économiques. La marketisation de la musique en produit culturel de masse, la « supposée » gratuité, la circulation instantanée de l’information, la dématérialisation et la démocratisation de la production, l’engouement sociétal fort pour ces musiques sont autant de dynamiques qui viennent impacter le modèle qui s’est développé jusqu’à présent. Nous tenterons lors de cette table ronde de poser un état des lieux, des mouvements de fond afin de discerner les perspectives possibles, notamment à travers les analyses d’acteurs européens alternatifs.

Intervenant(s)

Gérôme GUIBERT, Chercheur – Universitaire CNRS-CNAM

Jon SLADE, Elastic Artists Agency

Cédric Claquin, CD1D

Olivier ANCIAUX, radio indépendante Equinoxe

Bertrand HALLET, radio indépendante Equinoxe

Armando RUAH, Acces – réseau espagnol de salles musiques actuelles

Stéphanie THOMAS, Fédurock

Philippe BERTHELOT, Fédurock

Accessibilité des publics dans le secteur culturel en Europe ou comment renforcer les modes d'accès aux arts et à la culture
Table ronde proposée par Le Collectif des Festivals
Intervenant(s)

Emmanuel Ethis, Université d’Avignon

Sari Salovaara, Culture for All Service

Helena Ruhkala, Tapiola Sinfonietta

Claudine Bechet-Metz, Cultur’All

Catherine Louveau, Université Paris-Sud 11

Développement durable et festivals en Europe
Table ronde proposée par Le Collectif des Festivals

Avec l’accélération de la prise de conscience écologique dans nos sociétés, ce sont de nouvelles pratiques, de nouvelles solutions, de nouveaux produits, de nouveaux choix à opérer et de nouvelles stratégies qui apparaissent.

Les festivals de musique n’y ont pas échappé et là aussi, la prise de conscience environnementale est traduite par des actions concrètes. Du simple bon sens pour certains à la petite révolution pour d’autres, les festivals affirment chacun à leur façon une « éco-responsabilité » créant un nouveau territoire pour des « éco festivals ».

En Bretagne, un collectif de festivals s’est engagé pour un développement durable et solidaire, soutenu par la Région Bretagne et l’ADEME, menant une réflexion transversale vers un Agenda 21. A l’échelle européenne, l’association YOUROPE a défini les conditions d’un label « Green’n Clean » qui est attribué aux membres s’impliquant dans des actions environnementales.

A l’heure actuelle, où l’industrie de la musique est prise en pleine mutation, ces nouveaux modes de production des festivals contribuent-ils à redéfinir de nouveaux modèles économiques ?

Lors de cette table ronde, nous présentons les démarches, empreintes de la philosophie développement durable, des festivals au travers de deux expériences, bretonne et européenne. Nous invitons à débattre sur les méthodes et à imaginer les perspectives qui s’offrent pour les festivals.

Intervenant(s)

Ronan LE LOUARN, Agenda 21 – Région Bretagne

Maryline CHASLES, Agenda 21 pour les festivals bretons

Bernard BATZEN, YOUROPE

Sabine Funk, Rheinkultur Festival

Lionel Israël, Paléo Folk Festival

Stéphane LECOINTE, ADEME

Le mécénat dans le secteur des musiques actuelles
Rencontre proposée par le Ministère de la Culture et de la communication, la DRAC Bretagne et la CCI Rennes Bretagne.
Intervenant(s)

Frédéric ADAM, Mécénat – Les Eurockéennes de Belfort

Jakez L’HARIDON, Mécénat de particuliers Run Ar Puns

Loïc BRETEAU, Mécénat, partenariats Les Rendez-vous de l’Erdre

Elyane ROBINE, Chargée du développement à la mission du mécénat du Ministère de la Culture et de la Communication

Jean-Yves LE CORRE, DRAC Bretagne

Les réseaux européens en musiques actuelles
Table ronde proposée par l’Association Trans Musicales

Que peut attendre un acteur culturel en musiques actuelles de l’Europe ?

  • un territoire de travail
  • un réseau de professionnels
  • une aide financière
  • une ouverture vers d’autres sensibilités artistiques ?

Cette liste pourrait sans doute s’allonger à l’envi. Pas si sûr, car il semble que les acteurs culturels français soient parmi les moins tournés vers l’Europe et parmi les moins consommateurs de crédits !

Au delà de la confirmation, ou pas, que nous apporterons nos intervenants, cette table ronde peut tenter quelques explications : l’Europe ne nous propose-t-elle pas une autre vision de l’action publique ? Et de ce fait n’est ce pas un territoire à investir avec une nouvelle posture dans un nouvel esprit de collaborations et de partenariat ?

Une comparaison avec nos homologues des autres pays est elle opérable et que nous apprend-t-elle sur notre pratique ? Cette table ronde a donc un objectif très pragmatique : comment se repérer dans ce vaste territoire culturel et sous l’angle plus particulier des musiques actuelles ?

  • en faisant un état des lieux
  • en proposant une information sur les principaux programmes spécifiques et les coopérations existantes
  • en pointant également les évolutions institutionnelles en cours
Intervenant(s)

Fabienne TROTTE, Relais Culture Europe

Jean-Marc LECLERC, Directeur du Bureau européen de la musique

Jean-François MICHEL, Bureau Export de la musique française

Festivals de musique actuelle : Co-construire des indicateurs d’activité et d’évaluation
Table ronde proposée par le CNV

Des indicateurs d’activité et d’évaluation des festivals sont nécessaires aux porteurs de structures et projets festivaliers pour suivre l’économie du projet dans le temps et l’espace (au regard des autres festivals) et pour rendre compte à leurs partenaires (institutionnels, financiers…). Dans le cadre de son activité ressources et parce qu’il collecte de nombreuses informations auprès des redevables de la taxe fiscale, auprès de ses affiliés et auprès des porteurs de demandes d’aides, le CNV est en capacité de fournir aux structures des indicateurs quantitatifs concernant les produits et charges des festivals, des indications concernant leurs caractéristiques et permettant de construire une typologie. Afin de mieux identifier les attentes des acteurs, le CNV a proposé à une dizaine de personnalités qualifiées de participer à un groupe de travail portant sur la question des indicateurs au cours de du second semestre 2008. Ce groupe de travail propose de présenter succinctement les premiers résultats de ses travaux avant d’ouvrir le débat pour partager expériences et attentes avec l’ensemble des représentions de festivals présents aux Trans Musicales.

Intervenant(s)

David AMBIBARD, Direction culturelle du CG des Hauts de Seine, Chorus des Hauts de Seine, La Défense Jazz Festival

Béatrice DESGRANGES, Marsatac, Réseau des festivals de culture électronique

Lily FISHER, Printemps de Bourges

Michel GOUDARD, Alhambra Productions, Président de la commission festivals du CNV

Bruno GRAZIANA, Réseau chaînon, Collectif des festivals de Chanson francophone

Sophie GUENEBAUT, Zone Franche

Béatrice MACE, Association Trans Musicales

Charlotte RIVIERE, Lubéron Jazz

Yann RIVOAL, Fédération des festivals européens en préfiguration

Gestion sonore dans le spectacle vivant : méthodologie de prévention selon les publics
Proposé par AGI-SON

Risques professionnels

Nuisances sonores pour les riverains du spectacle vivant : éléments de prévention

Préconisation, prévention et réduction du risque pour les spectateurs du spectacle vivant

Intervenant(s)

Aurélie AMIARD, Prodiss, CNPS

Simon CODET-BOISSE, Président AGI-SON, représentant FEDUROCK, Directeur CONFORT MODERNE

Jean-François PAUX, CNV

Maurice AUFFRET, Acousticien conseil

Fabrice PEREZ, Association Techno +